Note d’intention. Différence et tolérance sont deux thèmes qui semblent vouloir traverser les âges puisque toujours d’actualité. La création de mes personnages s’est faite avant même de créer l’univers dans lequel ils évoluent. Leur psychologie proche de la réalité sociale est transposée dans un univers fantastique qui semble au premier abord idyllique, celui des Dieux de la mythologie Grecque. C’est à travers la rencontre de ce monde de Dieux tout puissants, inaccessibles, intouchables, et le monde actuel via un jeune Mortel venu du treizième arrondissement de Paris que j’ai souhaité mettre en exergue cette différence, cette difficulté de communication et de tolérance. La pièce commence au Mont Olympe comme une tragédie Grecque, qui bascule à l’entrée du Mortel dans un comique de situation lié, en partie, à la confrontation de deux langages ; le classique et l’argotique. Le seul décor que j’ai voulu sur scène est un cube blanc de cinquante centimètres. Il est l’interface entre le monde Mortel et Immortel. Pour les Dieux, les costumes sont blancs et satinés. La lumière est éclatante pour donner au tout une luminosité rappelant que l’on est au cœur du ciel, en pleine lumière. A contrario, le Mortel est habillé en couleurs pour souligner sa différence. Karima Djelid (auteur, metteur en scène)

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