Dix histoires au milieu de nulle part
de Svetlana Alexievitch
Mise en scène de Stéphanie Loïk
Avec Barbera, Denis Boyer, Véra Ermakova, Aurore James, Guillaume Laloux, Elsa Ritter
Dix histoires au milieu de nulle part raconte la vie de femmes et d’hommes dans la Russie et la Biélorussie d’aujourd’hui, sous l’ère de Vladimir Poutine et d’Alexandre Loukachenko.
D’après des extraits de l’œuvre de Svetlana Alexievitch (prix Nobel de littérature 2015) le spectacle mêlant texte, chant, chorégraphie nous plonge dans la Russie actuelle. Un voyage qui ne laisse pas indemne et résonne par son universalité. Un travail à partir de plusieurs témoignages : sur un amour impossible entre une arménienne et un azerbaïdjanais ; sur la difficulté de la vie des travailleurs tadjiks à Moscou ; sur les questionnements des jeunesses russes et biélorusses.
La tragédie d’un immense amour, entre une arménienne et un azerbaïdjanais, une vie empêchée par la sauvagerie de peuples qui auparavant étaient "frères". Ce récit témoigne des conflits dans le Haut Karabakh, enclave peuplée d’arméniens en Azerbaïdjan. Entre 1988 et 1994, les Azéris et les Arméniens se sont affrontés ; à Soumgaït, un pogrom contre les Arméniens déclenche des vagues de violence ; Moscou prend le contrôle de la région.
Les tragédies des travailleurs tadjiks à Moscou
De nos jours, ceux qui viennent du Caucase sont traités de “culs noirs” et de “métèques”, ils sont assimilés pour la plupart à des terroristes et sont chargés des tâches subalternes, celles que les Russes plus fortunés ne veulent pas faire. Ils vivent souvent cachés dans les sous-sols et ont peur des répressions et des agressions dont ils sont l’objet. On ne compte plus le nombre de maltraitances, de viols et de meurtres à leur encontre perpétrés par des milices d’extrême-droite, des skinheads, Russes et Biélorusses.
L’asservissement de l’homme par l’homme existe toujours.
• Les idéologies des jeunesses russes et biélorusses
Des jeunes se dressent face à un pouvoir totalitaire qui écrase les révoltes par la force. Ils aspirent à la liberté des idées, au droit de pouvoir rêver, de pouvoir circuler hors de Russie et de Biélorussie. Ils se revendiquent de la Révolution orange, de la Révolution des roses et de la Révolution des illets.
La tragédie d’un immense amour, entre une arménienne et un azerbaïdjanais, une vie empêchée par la sauvagerie de peuples qui auparavant étaient "frères". Ce récit témoigne des conflits dans le Haut Karabakh, enclave peuplée d’arméniens en Azerbaïdjan. Entre 1988 et 1994, les Azéris et les Arméniens se sont affrontés ; à Soumgaït, un pogrom contre les Arméniens déclenche des vagues de violence ; Moscou prend le contrôle de la région.
Les tragédies des travailleurs tadjiks à Moscou
De nos jours, ceux qui viennent du Caucase sont traités de “culs noirs” et de “métèques”, ils sont assimilés pour la plupart à des terroristes et sont chargés des tâches subalternes, celles que les Russes plus fortunés ne veulent pas faire. Ils vivent souvent cachés dans les sous-sols et ont peur des répressions et des agressions dont ils sont l’objet. On ne compte plus le nombre de maltraitances, de viols et de meurtres à leur encontre perpétrés par des milices d’extrême-droite, des skinheads, Russes et Biélorusses.
L’asservissement de l’homme par l’homme existe toujours.
• Les idéologies des jeunesses russes et biélorusses
Des jeunes se dressent face à un pouvoir totalitaire qui écrase les révoltes par la force. Ils aspirent à la liberté des idées, au droit de pouvoir rêver, de pouvoir circuler hors de Russie et de Biélorussie. Ils se revendiquent de la Révolution orange, de la Révolution des roses et de la Révolution des illets.
22/12/2017
AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Mise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
AVIGNON
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel DarleyMise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot