Barbarie Land
de Joseph Agostini
Mise en scène de Camille Solal
Avec Camille Solal, Anne-Laure Gofard, Héloïse Lesimple, Benjamin Polounovsky
Non, Messieurs-Dames, et vous, adulescents de la génération Y, les marshmallow ne sont pas réservés qu’aux enfants ! Bien au contraire...
Au théâtre du Chapeau rouge, au détour de la rue qui porte le même nom, vous rencontrerez peut-être les membres d’une famille un peu particulière : un Papa Gâteau se prenant pour Robin des bois, une Maman d’amour en Blanche Neige sous antidépresseur, et leur fille, la naïve petite Candy à qui l’on oblige de manger du "goulag" et de porter une perruque blonde, même si ça gratte et qu’il fait chaud ! Curieuse famille pour un curieux spectacle mêlant futilité et lucidité. Une fois dans la salle, vous serez assis à côté de Oui-Oui et de Casimir, posés là, malgré eux, et contraints de suivre les cruels préceptes d’une maîtresse prête à tout (mais vraiment à tout !) pour la réussite de ses élèves. Certes, envoyer la pauvre petite Candy à Barbarie Land n’est vraiment pas chose facile pour ses parents, mais il faut bien qu’elle s’endurcisse et qu’elle apprenne, elle aussi, à devenir une vraie barbare dans un monde sans pitié. C’est l’enjeu principal d’une pièce brillamment interprétée par une équipe de quatre comédiens qui se sont bien trouvés et qui n’hésitent pas à prendre à partie le public et rendent le tout ô combien VIVANT. La réalité est totalement déformée à l’image du décor composé d’une table à manger se transformant en tableau de classe puis en roue de la fortune. Les costumes ne sont que des déguisements, les personnages jouent l'imposture, l’histoire est une farce et le faux-semblant sonne vrai. Bref, l’essentiel est là et ne demande qu’à s’épanouir au fil des représentations.On connaît l’auteur, Joseph Agostini, pour ses tirades qui tuent, comme dans On peut se pendre avec sa langue (succès festival Off 2009) où Camille Solal, aujourd’hui metteur en scène de Barbarie land, excellait dans le maniement de la langue et dont beaucoup de spectateurs avaient succombé… avec plaisir. C’est ce duo artistique que l’on retrouve une nouvelle fois pour cette création évoquant avec un humour parfois grinçant, l’univers de l’enfance des années 80 (Chantal Goya, les frères Bogdanov, Barbie, les Bisounours, la Schtroumpfette… etc.). À travers les désillusions d'une petite-fille candide dans un monde d'adultes frustrés, c’est le passage cruel de l’enfance à l’âge adulte, le renoncement au pays joyeux des enfants heureux, aux monstres gentils, non, ce n’est pas le paradis. Mais bon, est-ce la fin du monde pour autant ? Est-ce que, comme le dit l’auteur, "tout est plié" ? Pas si sûr ! En tout cas, les spectateurs, eux, le sont et quitte à désespérer de la vie, autant en rire un bon coup !
Mélanie Lasry
10/07/2012
AVIGNON
L'Optimist
Mise en scène de Alain Illel
Un voyage dans le temps pour partager la vie ou un moment de vie de 12 femmes célèbres. Une heure de plaisir, une heure où la comédienne évolue dans le temps, dans la vie de l'une ou de l'autre. Douze femmes qui on marqué leur temps, que nous avions peut-être oubliées pour...
L'avis de Geneviève Brissot
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Elles
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