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Ala te sunogo / Dieu ne dort pas
de BlonBa
Mise en scène de Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Ndji Yacouba Traoré, François Ha Van
Avec Diarrah Sanogo, Souleymane Sanogo, Tidiani Ndiaye, Adama Bagayoko, Alimata Baldé, Ramsès Damarifa, Issiaka Kanté (musique), Idrissa Soumaoro (musique)
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Du 06/03/2014 au 30/03/2014
Jeudi, vendredi, samedi à 21h, dimanche à 17h.
Le Grand Parquet
35 rue d'Aubervilliers
Jardin d'Eole
75018 PARIS
Métro La Chapelle (2)
01 40 05 01 50
Site Internet
Ale te sunogo, scènes d’intérieur sur les coulisses mafieuses du pouvoir au Mali et vécues de comme une provocation par les contribuables, aussi modestes et honnêtes soient-ils.
Le texte de Jean-Louis Sagot-Duvauroux plante sa plume dans un Mali pris dans l’étau des autorités qui profitent de leur statut pour assoir un régime corrompu et d’une population qui subit les causes de ces abus. Entre les lignes, règne l’atmosphère d’un quartier baigné de popularité où vivent Goundo et sa mère Bougouniéré, et de l’ivresse locale du centre culturel Kotèso dirigé par Cheikna.
Au centre de l’histoire, Solo, un jeune homme sourd-muet qui a trouvé en la rue son asile. Pour communiquer, il a adopté une méthode pour le moins étonnante, la danse. Goundo, la jeune fille n’a d’yeux que pour le jeune marginal et c’est son cur chavire pour un duo avec Solo. Ainsi, n’hésite-t-elle pas à le présenter à sa mère, laquelle se montre récalcitrante à l’idée d’héberger un inconnu, de surcroît affecté d’un handicap lourd pour la société malienne, la surdité.
Bougouniéré trouve tous les prétextes pour déloger Solo et le présente à Cheikna, le fondateur du centre culturel. Ce dernier subit les affronts d’un fonctionnaire zélé du ministère des finances, lequel invente sans sourciller des vices sans procédure au bon fonctionnement de l’établissement. L’intervention de Super-Bougou, star des médiums, se montre impuissante face au sort qui s’acharne sur Cheikna.
La scénographie, un concentré d’Orient et d’Occident. L’accent est porté sur le réalisme de cette fiction dans laquelle si des gens se reconnaissent, se serait une pure coïncidence. Jean-Louis Sagot-Duvauroux traite avec complaisance et humour les dérives du pouvoir en place. Qu’il est regrettable que la création du spectacle ait été interrompue par le coup d’Etat du 22 mars 2012.
A n’en point douter que la pièce se serait attirée les foudres salvatrices des autorités locales, lesquelles, aussi cupides soient-elles, auraient cru à un signe de reconnaissance de l’auteur et des artistes.
Qui rit bien, mal y pense.
De la mise en scène de Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Ndji Yacouba Traoré, avec les conseils de François Ha Van, se détachent trois aspects difficilement abordables et pourtant interprétés avec justesse par les comédiens concernés : le handicap de Solo, l’amour de Goundo pour le jeune homme et la corruption.
La société malienne, un sérail d’histoire et de culture véhiculé par un peuple généreux et soucieux du bonheur au centre duquel la famille trône avec respect et fidélité. Diarrah Sanogo est éblouissante de vérité et de tendresse dans le rôle de Bougouniéré et ce n’est pas un hasard si en 2009, elle a été sacrée "meilleure comédienne de l’Afrique". Alimata Baldé, une révélation dans l’interprétation de Goundo. Jeune fille bercée par un romantisme contemporain et hardie à dépasser certaines limites, elle franchit d’un pas décidé le front de scène et impose une présence marquante dans le spectacle.
Ramsès Damarifa joue Cheikna avec l’exigence que le rôle impose à différents degrés, lesquels sont atteints avec le sérieux et la générosité artistique du comédien. Adama Bagayoko, respect pour ce Monsieur de la scène malienne, laquelle l’amène à jouer des rôles de tout premier plan comme dans la docufiction théâtrale Vérité de soldat où il interprète le personnage principal. Dans Ale te sunogo, il endosse plusieurs costumes et tous lui vont à ravir.
Une mise en scène intelligente qui mêle subtilement humour et réalité, tendresse et jalousie. Un spectacle à voir juste après Songo la rencontre.
Au centre de l’histoire, Solo, un jeune homme sourd-muet qui a trouvé en la rue son asile. Pour communiquer, il a adopté une méthode pour le moins étonnante, la danse. Goundo, la jeune fille n’a d’yeux que pour le jeune marginal et c’est son cur chavire pour un duo avec Solo. Ainsi, n’hésite-t-elle pas à le présenter à sa mère, laquelle se montre récalcitrante à l’idée d’héberger un inconnu, de surcroît affecté d’un handicap lourd pour la société malienne, la surdité.
Bougouniéré trouve tous les prétextes pour déloger Solo et le présente à Cheikna, le fondateur du centre culturel. Ce dernier subit les affronts d’un fonctionnaire zélé du ministère des finances, lequel invente sans sourciller des vices sans procédure au bon fonctionnement de l’établissement. L’intervention de Super-Bougou, star des médiums, se montre impuissante face au sort qui s’acharne sur Cheikna.
La scénographie, un concentré d’Orient et d’Occident. L’accent est porté sur le réalisme de cette fiction dans laquelle si des gens se reconnaissent, se serait une pure coïncidence. Jean-Louis Sagot-Duvauroux traite avec complaisance et humour les dérives du pouvoir en place. Qu’il est regrettable que la création du spectacle ait été interrompue par le coup d’Etat du 22 mars 2012.
A n’en point douter que la pièce se serait attirée les foudres salvatrices des autorités locales, lesquelles, aussi cupides soient-elles, auraient cru à un signe de reconnaissance de l’auteur et des artistes.
Qui rit bien, mal y pense.
De la mise en scène de Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Ndji Yacouba Traoré, avec les conseils de François Ha Van, se détachent trois aspects difficilement abordables et pourtant interprétés avec justesse par les comédiens concernés : le handicap de Solo, l’amour de Goundo pour le jeune homme et la corruption.
La société malienne, un sérail d’histoire et de culture véhiculé par un peuple généreux et soucieux du bonheur au centre duquel la famille trône avec respect et fidélité. Diarrah Sanogo est éblouissante de vérité et de tendresse dans le rôle de Bougouniéré et ce n’est pas un hasard si en 2009, elle a été sacrée "meilleure comédienne de l’Afrique". Alimata Baldé, une révélation dans l’interprétation de Goundo. Jeune fille bercée par un romantisme contemporain et hardie à dépasser certaines limites, elle franchit d’un pas décidé le front de scène et impose une présence marquante dans le spectacle.
Ramsès Damarifa joue Cheikna avec l’exigence que le rôle impose à différents degrés, lesquels sont atteints avec le sérieux et la générosité artistique du comédien. Adama Bagayoko, respect pour ce Monsieur de la scène malienne, laquelle l’amène à jouer des rôles de tout premier plan comme dans la docufiction théâtrale Vérité de soldat où il interprète le personnage principal. Dans Ale te sunogo, il endosse plusieurs costumes et tous lui vont à ravir.
Une mise en scène intelligente qui mêle subtilement humour et réalité, tendresse et jalousie. Un spectacle à voir juste après Songo la rencontre.
Philippe Delhumeau
14/03/2014
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre La Luna
de François Wioland
Mise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre La Luna
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