La pièce qui sert de bureau au père Abel. Murs en chaux patinés par les ans. Ameublement sommaire, ordinaire et disparate. Bibelots et tableaux à caractère religieux, chandeliers, habits sacerdotaux, bouquets secs, quelques livres et des dossiers, un poste de TSF sur un petit meuble bas, plusieurs vieux cartons entassés, etc. Côté cour : En avant-scène, une grosse porte d’entrée donnant sur la cour du presbytère. Puis une petite fenêtre avec des rideaux en filet et une vieille couverture rabattue sur un côté mais que l’on pourra tirer pour occulter lors du couvre-feu. Au fond : côté cour, une porte menant à la cuisine. Puis au centre un placard dont le fonds sera amovible (le placard que le menuisier est entrain de finir dissimule une ancienne alcôve dans laquelle le curé envisage de cacher tout de qui doit être dissimulé aux perquisitions de l’occupant – les rayonnages devront pouvoir se glisser ou s’ouvrir afin de libérer un passage) A côté du placard un gros crucifix en bois pouvant pivoter à gauche et à droite. Côté jardin : au fond, un couloir conduisant aux chambres, au pensionnat et à la sacristie avec un rideau. Puis une niche contenant une vierge (la vierge est posée sur un plateau tournant ; lorsque l’on fait pivoter ce plateau, la vierge laisse place à un poste radio émetteur) Devant la vierge un prie Dieu. Au milieu de la pièce une table servant de bureau, recouverte d’une vieille nappe. Derrière un fauteuil en bois, devant deux vieilles chaises en bois ou paillées.

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