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Les Barbares
de Maxime Gorki
Mise en scène de Eric Lacascade
Avec Jérôme Bidaux, Jean Boissery, Gaëlle Camus, Arnaud Chéron, Arnaud Churin, Gilles Defacque, Alain D’Haeyer, Pascal Dickens, Frédérique Duchêne, David Fauvel, Christophe Grégoire, Stéphane Jais, Eric Lacascade, Christelle Legroux, Daria Lippi, Millaray Lobos, Grégori Miege, Arzela Prunennec, Maud Rayer, Virginie Vaillant
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Du 27/02/2007 au 11/03/2007
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 16h.
Les Célestins
4 rue Charles-Dullin
69002 LYON
Métro Bellecour
04 72 77 40 00
Site Internet
''L'enfer c'est les autres''
Datant de 1905, la pièce de Maxime Gorki, Les Barbares, relate l’arrivée de deux ingénieurs dans une petite ville de Russie. Ils viennent construire une voie ferrée, qui ouvrira la ville sur l’extérieur ; mais ils sont eux-mêmes, en réalité, déjà une ouverture sur le monde pour les habitants de cette province reculée. Leur présence réveille les passions enfouies des uns, les conflits étouffés des autres et, surtout, les rêves d’évasion de tous. Mais qui sont les "barbares" ? Les villageois, avec leurs cruels règlements de compte ? Les ingénieurs à l’arrogance méprisante ? La réponse semble être multiple. Chacun souffre et fait souffrir les autres à sa manière dans le drame de Gorki. "L’enfer c’est les autres", pourrait tout à fait en résumer l’intrigue. En fait d’histoire, ce sont plutôt des tranches de vie et des rapports humains complexes qui nous sont présentés. Pas d’intrigue particulière, simplement des êtres torturés qui s’ouvrent à nous, qui laissent libre cours à leurs fantasmes, à leurs pulsions, de vie ou de mort. La chute n’apporte pas de réponse, pas de solution, mais un simple constat : il est difficile de vivre en société.Voilà ce qui nous est proposé pendant deux heures cinquante de spectacle continu. La représentation s’avère un peu longue pour livrer cette unique morale, ce constat amer (ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’auteur a choisi pour pseudonyme "Gorki", qui signifie "amer" en russe). L’ouverture est pourtant séduisante : sur fond de "Losing my religion" en français, puis de "Le vent nous portera" en anglais, interprété par un acteur-guitariste, incarnant un mendiant sur scène, les villageois se querellent avec verve. Les interprètes sont convaincants : tous demeurent parfaits dans leurs rôles respectifs, du bourgeois suffisant à l’employé frustré, en passant par la fille rebelle. La scénographie mise en place, elle aussi, est attrayante : un décor avec bouquets de projecteurs et guirlandes de lumière ravit nos yeux. Mais, voilà : cela ne suffit pas afin de nous captiver deux heures cinquante durant. Il manque une intrigue forte, il manque du rythme dans certaines séquences, comme celle de la fête d’anniversaire. On sort de cet univers russe de début vingtième siècle avec une impression mitigée : on ne s’est pas vraiment ennuyé, mais on n’est pas complètement enthousiaste non plus. C’est un beau et grand spectacle auquel il manque le petit quelque chose indéfinissable qui conquit définitivement le public.
Caroline Vernisse
04/03/2007
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Martin Kidermans
Mise en scène de Martin Kidermans
Fleur, fille d'Ariane, veut connaître d'où elle vient. Elle n'a jamais connu sa mère, juste son père qui lui, refuse de répondre à ses questions. Par un concours de circonstance, elle apprend que Léonardo a bien connu ses parents. Elle invente un motif de rencontre, et enfin...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME
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AVIGNON
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la fille d'Ariane
de Martin KidermansMise en scène de Martin Kidermans
Fleur, fille d'Ariane, veut connaître d'où elle vient. Elle n'a jamais connu sa mère, juste son père qui lui, refuse de répondre à ses questions. Par un concours de circonstance, elle apprend que Léonardo a bien connu ses parents. Elle invente un motif de rencontre, et enfin...
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