Les histoires d'amour finissent mal... sinon elles dureraient !
de Vincent Faraggi
Mise en scène de Patricia Thévenet
Avec Pierre Fontes, Ségolène Stock
Les "histoires d’amour" divertissent bien...
C’est par la fin que tout commence au Boui-boui, et que tout recommence entre Pierre et Claire. Car c’est encore une "histoire d’amour", ou plutôt une histoire de rupture, qui se joue sur scène. Les deux protagonistes ont rompu, mais se retrouvent malencontreusement chez Lui le soir du réveillon, alors qu’Elle passait simplement récupérer ses dernières affaires. Les retrouvailles fortuites (le hasard fait toujours bien les choses dans la comédie !) vont donner lieu à une explication sanglante. "Et pourquoi la fille du vidéo-club ? Et combien de fois avec la fille d’Agen ? Et tes soirées incessantes entre potes...", de s’exclamer Claire. "Et ta connasse de mère... Et les factures que tu n’as jamais payées...", de rétorquer Pierre. Tout y passe, tous les sujets de conflit habituels du couple.Vincent Faraggi a savamment mélangé le tout et en a tiré un texte piquant et savoureux. Car si le thème est classique (combien de chansons, films, pièces sont consacrés aux ruptures et règlements de compte amoureux ?), le filon n’est pas encore épuisé. Pour peu qu’un auteur sache écrire, l’histoire d’amour, au passé, au présent comme au futur, est un plat qui se déguste toujours avec autant de plaisir. Preuve en est qu’on passe un excellent moment au Boui-boui en assistant à l’ultime (quoique...) dispute de Pierre et Claire. Le sujet est suffisamment universel pour toucher tout public ; et, en effet, de la cinq ou sixième minute de spectacle jusqu’à la fin, les rires fusent dans la salle. Chacun s’identifie à un moment ou à un autre à Claire ou à Pierre. Voilà pourquoi on pleure de rire lorsque les deux ex (?) amants ouvrent les hostilités. D’autant que la bataille se dispute avec l’arme préférée des auteurs de café-théâtre, j’ai nommé... le verbe ! C’est à coups de bons mots, de réparties cinglantes et de saillies blessantes que Claire et Pierre se déchirent et nous divertissent. Ajoutons au texte deux bons comédiens (Pierre Fontes et Ségolène Stock) et la représentation est réussie. Complices et spontanés, ils se sont appropriés les mots de Vincent Faraggi avec beaucoup de naturel et d’assurance. Tous les deux nous convainquent et nous font oublier nos propres soucis le temps d’une drôle de querelle.
Caroline Vernisse
28/11/2006
AVIGNON
L'Optimist
Mise en scène de Bruno Banon
Que veux dire être normal ? Le Larousse donne cette définition : Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme, qui n'a rien d'exceptionnel. Lily n'est pas dans la norme...........Sa mère est folle, et son père est complètement déconnecté de notre monde. ...
L'avis de Geneviève Brissot
L'Optimist
AVIGNON
Rallumer les Lucioles
de Sandra FabbriMise en scène de Bruno Banon
Que veux dire être normal ? Le Larousse donne cette définition : Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme, qui n'a rien d'exceptionnel. Lily n'est pas dans la norme...........Sa mère est folle, et son père est complètement déconnecté de notre monde. ...
L'avis de Geneviève Brissot