Poeub
de Serge Valletti
Mise en scène de Michel Didym
Bo(eu)f !
Un patron de pub, prénommé Globul, assassine par inadvertance une sorte de dictateur, Clarb Brentanos, et se retrouve propulsé à sa place. Mais le pouvoir est éphémère, on le sait bien : l’extravagant Globul connaît rapidement un revers de fortune. Il perd les commandes du pays (un non-lieu intemporel, qui évoque n’importe quel Etat soumis à la dictature) aussi soudainement qu’il se les était vu attribuer, sans rien y comprendre. S’en suivent guerre civile, exil, et "odyssée" pour rentrer au pays. Là, l’ex-patron n’a pas d’autre choix que de devenir clown pour récupérer une place dans son ancien pub et dans la société : fin dérisoire, aussi comique que tragique. Séduisante histoire... sur le papier !Dans la réalisation, la pièce est très décevante : des dialogues souvent lourds, parsemés de jeux de mots plus ou moins réussis, des saynètes multiples et décousues, une intrigue qui a du mal à rebondir, des personnages nombreux, parfois inutiles... Même les passages d’opérette bouffonne n’arrivent pas à nous sortir de notre ennui. Les instruments venus en renfort font "beaucoup de bruit... pour rien". Le sujet nous laissait attendre une pièce à la Brecht (on pense notamment à l’excellente Têtes rondes et têtes pointues, d’ailleurs jouée à deux reprises cette saison au théâtre des Ateliers à Lyon) ; la représentation, jouant de la distanciation, mais loin de la verve brechtienne, en est d’autant plus décevante.
Ce n’est pourtant pas "la faute à Hervé Pierre" : l’acteur principal fait preuve d’une énergie à toute épreuve et campe un Globul haut en couleurs. Mais en vain. Nous n’arrivons pas à le suivre dans son univers grotesque. Costumes et décors ne sont pas à incriminer non plus. L’intention parodique y est, mais elle n’entraîne pas les rires attendus. Nous restons dépités face au spectacle d’un monde absurde où le tragique burlesque ne prête même pas à sourire. Trop de flou entoure l’intrigue ; Globul nous perd en cours de route. Même l’intervention de l’auteur, qui résume les faits à mi-chemin dans le parcours du héros, ne nous convainc pas. Tels les spectateurs du "pub" lors de la scène finale, nous assistons à toute la représentation sans comprendre l’intérêt de ces marionnettes absurdes qui s’agitent en tout sens. La mise en abyme est réussie !
Ce n’est pourtant pas "la faute à Hervé Pierre" : l’acteur principal fait preuve d’une énergie à toute épreuve et campe un Globul haut en couleurs. Mais en vain. Nous n’arrivons pas à le suivre dans son univers grotesque. Costumes et décors ne sont pas à incriminer non plus. L’intention parodique y est, mais elle n’entraîne pas les rires attendus. Nous restons dépités face au spectacle d’un monde absurde où le tragique burlesque ne prête même pas à sourire. Trop de flou entoure l’intrigue ; Globul nous perd en cours de route. Même l’intervention de l’auteur, qui résume les faits à mi-chemin dans le parcours du héros, ne nous convainc pas. Tels les spectateurs du "pub" lors de la scène finale, nous assistons à toute la représentation sans comprendre l’intérêt de ces marionnettes absurdes qui s’agitent en tout sens. La mise en abyme est réussie !
Caroline Vernisse
30/05/2006
Le spectacle a été vu en mars 2006 au théâtre des Célestins, à Lyons.
AVIGNON
L'Optimist
Mise en scène de Alain Illel
Un voyage dans le temps pour partager la vie ou un moment de vie de 12 femmes célèbres. Une heure de plaisir, une heure où la comédienne évolue dans le temps, dans la vie de l'une ou de l'autre. Douze femmes qui on marqué leur temps, que nous avions peut-être oubliées pour...
L'avis de Geneviève Brissot
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Elles
de Dominique Bethune,alain IllelMise en scène de Alain Illel
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