Les Présidentes

de Werner Schwab
Mise en scène de Caroline Stella
Avec Lavande Grimbert, Eugénie Vilaseca, Morgane Amalia
Du fond d’une cuisine absurde, trois bigotes cherchent vainement un exutoire à leur médiocrité. La jubilation verbale et l’humour noir de Schwab règnent en maître.
Werner Schwab présente une tranche de vie satirique de trois bigotes, aux prises avec leurs fantasmes et leurs frustrations. Une illustration parfaite du bigotisme qui se résume à une pratique étroite et bornée de la dévotion : seules les formes extérieures du culte les préoccupent. L’humour grinçant, réside justement dans l’idée que chacune se fait de Dieu, de la vie et de la notion du bien et du mal. Chacune défend sa vérité, becs et ongles, sans jamais admettre le point de vue de l’autre. La "petite Marie", légèrement attardée qui ne voit pas le mal, arrive à toucher le spectateur par sa naïveté et son innocence. Elle nous emmène, en fin de compte, vers une vérité qui nous laisse à mi-chemin entre le rire et le malaise. Greta et Erna, trop préoccupées par leur besoin de reconnaissance, incarnent, quant à elles, les antithèses de la bonté divine.Une pièce originale drôle et grinçante, interprétée par trois jeunes comédiennes généreuses et énergiques qui ne laissent pas indifférent.
Samuel Guillemin
06/09/2004

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion MezadorianMise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou

