EN TOURNÉE
EN FRANCE
EN FRANCE
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
2147, et si l’Afrique disparaissait ?
de Moïse Touré
Mise en scène de Moïse Touré
Avec Jean-Claude Gallotta (chorégraphie), Rokia Traoré (musique), Claude-Henri Buffard (dramaturgie)
-
-
Du 09/01/2018 au 11/01/2018
MC2
4 rue Paul Claudel
38000 GRENOBLE
04 76 00 79 19
Site Internet
Afrique, Afrique...
2147 : c'est la date à laquelle un rapport de l'ONU prévoit que la pauvreté de l'Afrique aura diminué de moitié.
2147, l'Afrique : c'est le titre du premier spectacle de Moïse Touré, créé en 2005.
2147, et si l'Afrique disparaissait ? : c'est le nouvel opus du metteur en scène grenoblois, montré pour la première fois à la MC2 de Grenoble en janvier 2018.
Derrière ce titre énigmatique se trouve un spectacle complet : théâtre, danse, musique, poésie, vidéo. C'est une réflexion sur le continent africain, mais aussi sur l'humanité que propose là Moïse Touré. Comment se définit l'Afrique aujourd'hui ? Que sera-t-elle demain ? Quelle est la vision européenne, et même mondiale, de ce vaste continent ? Comment les Africains vivent-ils l'émigration vers la France ou d'autres pays ? La mondialisation ? Comment essaient-ils de faire survivre leur culture ?... Autant de questions qui restent ouvertes. A travers des textes de nombreux auteurs, plusieurs pistes sont lancées. Au spectateur d'y puiser ce qui lui parle, ce qui l'inspire, ce qui le touche. Alain Béhar, Claude-Henri Buffard, Hubert Colas, Dieudonné Niangouna, Odile Sankara, Jacques Serena, Fatou Sy et Aristide Tarnagda ont tous écrit des textes originaux pour Moïse Touré. A côté de leurs mots résonnent aussi ceux de Bernard-Marie Koltès, Aimé Césaire, Leonora Miano et bien d'autres hommes de lettres. Toutes ces voix, africaines ou françaises, sont à l'unisson pour évoquer l'Afrique d'hier, d'aujourd'hui et de demain. La poésie est leur maître-mot.
Et Moïse Touré leur associe une poésie visuelle qui nous enchante durant tout le spectacle. Nombre d'images frappantes nous restent en mémoire après la représentation : la neige qui tombe sur un homme noir dans un spectre de lumière blanche ; la pluie de tissus multicolores qui s'abat sur la scène ; les silhouettes des cinq danseurs, noires sur fond blanc. Des contrastes, mais aussi des couleurs. Couleurs vives des tissus africains noués autour des corps des danseurs ; couleurs bariolées des costumes et des accessoires des comédiens qui interprètent les textes ; couleurs traditionnelles des tenues des musiciens. On est éblouis... et bercés par les notes de Rokia Traoré, chanteuse et compositrice malienne, qui a créé une musique originale pour l'occasion. L'Afrique ancestrale et contemporaine est là dans cette musique et dans la danse, orchestrée par Jean-Claude Gallotta. Le chorégraphe grenoblois s'est inspiré de la danse africaine traditionnelle mais il la revisite. Ses danseurs sont toniques, pleins de joie et de vie ; ils nous entraînent avec eux au rythme d'une musique joyeuse et porteuse d'espoir.
L'espoir, c'est la notion qui domine cette belle création collective. L'espoir que, malgré la mondialisation, subsiste la culture africaine. A découvrir absolument !
2147, l'Afrique : c'est le titre du premier spectacle de Moïse Touré, créé en 2005.
2147, et si l'Afrique disparaissait ? : c'est le nouvel opus du metteur en scène grenoblois, montré pour la première fois à la MC2 de Grenoble en janvier 2018.
Derrière ce titre énigmatique se trouve un spectacle complet : théâtre, danse, musique, poésie, vidéo. C'est une réflexion sur le continent africain, mais aussi sur l'humanité que propose là Moïse Touré. Comment se définit l'Afrique aujourd'hui ? Que sera-t-elle demain ? Quelle est la vision européenne, et même mondiale, de ce vaste continent ? Comment les Africains vivent-ils l'émigration vers la France ou d'autres pays ? La mondialisation ? Comment essaient-ils de faire survivre leur culture ?... Autant de questions qui restent ouvertes. A travers des textes de nombreux auteurs, plusieurs pistes sont lancées. Au spectateur d'y puiser ce qui lui parle, ce qui l'inspire, ce qui le touche. Alain Béhar, Claude-Henri Buffard, Hubert Colas, Dieudonné Niangouna, Odile Sankara, Jacques Serena, Fatou Sy et Aristide Tarnagda ont tous écrit des textes originaux pour Moïse Touré. A côté de leurs mots résonnent aussi ceux de Bernard-Marie Koltès, Aimé Césaire, Leonora Miano et bien d'autres hommes de lettres. Toutes ces voix, africaines ou françaises, sont à l'unisson pour évoquer l'Afrique d'hier, d'aujourd'hui et de demain. La poésie est leur maître-mot.
Et Moïse Touré leur associe une poésie visuelle qui nous enchante durant tout le spectacle. Nombre d'images frappantes nous restent en mémoire après la représentation : la neige qui tombe sur un homme noir dans un spectre de lumière blanche ; la pluie de tissus multicolores qui s'abat sur la scène ; les silhouettes des cinq danseurs, noires sur fond blanc. Des contrastes, mais aussi des couleurs. Couleurs vives des tissus africains noués autour des corps des danseurs ; couleurs bariolées des costumes et des accessoires des comédiens qui interprètent les textes ; couleurs traditionnelles des tenues des musiciens. On est éblouis... et bercés par les notes de Rokia Traoré, chanteuse et compositrice malienne, qui a créé une musique originale pour l'occasion. L'Afrique ancestrale et contemporaine est là dans cette musique et dans la danse, orchestrée par Jean-Claude Gallotta. Le chorégraphe grenoblois s'est inspiré de la danse africaine traditionnelle mais il la revisite. Ses danseurs sont toniques, pleins de joie et de vie ; ils nous entraînent avec eux au rythme d'une musique joyeuse et porteuse d'espoir.
L'espoir, c'est la notion qui domine cette belle création collective. L'espoir que, malgré la mondialisation, subsiste la culture africaine. A découvrir absolument !
Caroline Vernisse
12/01/2018
Dates : Annecy, le 13 janvier, Bonlieu, Scène nationale
Mulhouse, les 16 et 17 janvier, La Filature, Scène nationale
Aix-en-Provence, 25 et 26 janvier, Bois de l’Aune
Fort-de-France (Martinique), 13 et 14 avril, Les Tropiques, Atrium
Reprise à l’automne 2018 : Chambéry, 13 et 14 novembre, Espace Malraux
Mulhouse, les 16 et 17 janvier, La Filature, Scène nationale
Aix-en-Provence, 25 et 26 janvier, Bois de l’Aune
Fort-de-France (Martinique), 13 et 14 avril, Les Tropiques, Atrium
Reprise à l’automne 2018 : Chambéry, 13 et 14 novembre, Espace Malraux
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre La Luna
de François Wioland
Mise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre La Luna
![](../img-article/Yeyeve_T11512.jpg)
AVIGNON
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
"J'aimerais arrêtée"
de François WiolandMise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
L'avis de Geneviève Brissot