




La vraie vie
de Fabrice Roger-Lacan
Mise en scène de Bernard Murat
Avec Guillaume de Tonquédec, Léa Drucker, Bernard Murat, Anne Benoit, Alka Balbir
-
-
Du 12/09/2017 au 31/12/2017
Du mardi au samedi à 21h. Dimanche à 15h30. Samedi supplémentaire à 18h.
Théâtre Edouard VII
10 place Édouard VII
75009 PARIS
01 47 42 59 92
Site Internet
Une comédie grinçante qui ouvre les guillemets sur des silences existentiels.
Jeudi 19 octobre 2017. Le théâtre Edouard VII se prépare à accueillir le public venu en nombre assister à la première de La vraie vie, la nouvelle mise en scène de Bernard Murat. La sonnerie annonçant le début de la représentation précède les trois coups du brigadier. Le grand rideau rouge s'ouvre sur la scène révélant l'intérieur cossu de l'appartement de Pierre et de Florence.
Juché sur une échelle, Pierre, Guillaume de Tonquédec, déplace, place et place de nouveau les livres occupant les étagères de son imposante bibliothèque. L'échelle se dérobant sous ses pieds, Pierre se retrouve dans une position inconfortable, les mains agrippant avec fermeté la tranche d'une étagère. Il devra son salut à Florence, Léa Drucker, qui rentre à l'improviste d'un voyage professionnel à Lisbonne annulé. Pierre lui annonce l'arrivée imminente de son professeur de lycée qu'il n'a pas revu depuis.
Maxime, le prof, Bernard Murat, se présente en compagnie d'une belle jeune femme, Soledad, Alka Balbir. Florence l'entoure d'une affection et d'une attention presque maternelles. Soledad ne devrait pas tarder d'accoucher d'un enfant qu'elle refuse de garder car sous sa jeunesse éclatante, apparaissent des zones d'ombre.
Rentre en scène en toute discrétion la mère de Pierre, Alice, Anne Benoit. Assise sur un coin du canapé, elle semble aussi effacée que le silence qui l'enveloppe. Elle suit les conversations emportées dans les souvenirs de Pierre et de Maxime, elle dodeline de la tête ou acquiesce par des battements de paupières les échanges entre Florence et Soledad.
Le rythme de la pièce se veut tour à tour enlevée, intimiste, intense et troublante. Le public prend partie de tel ou tel comportement ou propos libérés par les comédiens en manifestant des rires généreux ou en émettant un hochement de désapprobation. La mécanique scénique de Bernard Murat est une nouvelle fois bien lancée. Les comédiens, lui compris, font corps avec leur personnage tout en pointant les travers de leur moitié fiscale, Pierre et Florence, ou amicale, Pierre et Maxime, avec dérision et hypocrisie.
Soudain, la situation mue en un volte-face décliné au masculin - féminin - pluriel suite à une remarque lâchée par l'un des protagonistes. Les quiproquos se fondent dans un subtil jeu de "Si je te dis la vérité, tu me dis qui je suis".
Guillaume de Tonquédec excelle dans le registre de l'époux épris d'amour pour Florence et du bon fils à sa maman chérie, jusqu'au moment où... Léa Drucker se montre convaincante dans le rôle de Florence, l'épouse qui n'envoie pas dire ce qui lui vient à l'esprit au moment opportun. Bernard Murat ressemble à un chat qui joue avec sa souris et souhaite, in fine, la croquer "pour de vrai". Alka Balbir, une jolie souris avec une frimousse à mettre plus d'un matou en alerte. Mais qui s'y frotte, s'y pique ! Anne Benoit assume avec justesse et exigence le rôle de la mère qui dissimule un secret de...
La synergie et la complicité des comédiens restituent avec exigence la mise en scène réussie de Bernard Murat.
La vraie vie, une comédie contemporaine dosée d'humour et de vérités bonnes ou non à révéler... A vous de juger et d'apprécier.
Juché sur une échelle, Pierre, Guillaume de Tonquédec, déplace, place et place de nouveau les livres occupant les étagères de son imposante bibliothèque. L'échelle se dérobant sous ses pieds, Pierre se retrouve dans une position inconfortable, les mains agrippant avec fermeté la tranche d'une étagère. Il devra son salut à Florence, Léa Drucker, qui rentre à l'improviste d'un voyage professionnel à Lisbonne annulé. Pierre lui annonce l'arrivée imminente de son professeur de lycée qu'il n'a pas revu depuis.
Maxime, le prof, Bernard Murat, se présente en compagnie d'une belle jeune femme, Soledad, Alka Balbir. Florence l'entoure d'une affection et d'une attention presque maternelles. Soledad ne devrait pas tarder d'accoucher d'un enfant qu'elle refuse de garder car sous sa jeunesse éclatante, apparaissent des zones d'ombre.
Rentre en scène en toute discrétion la mère de Pierre, Alice, Anne Benoit. Assise sur un coin du canapé, elle semble aussi effacée que le silence qui l'enveloppe. Elle suit les conversations emportées dans les souvenirs de Pierre et de Maxime, elle dodeline de la tête ou acquiesce par des battements de paupières les échanges entre Florence et Soledad.
Le rythme de la pièce se veut tour à tour enlevée, intimiste, intense et troublante. Le public prend partie de tel ou tel comportement ou propos libérés par les comédiens en manifestant des rires généreux ou en émettant un hochement de désapprobation. La mécanique scénique de Bernard Murat est une nouvelle fois bien lancée. Les comédiens, lui compris, font corps avec leur personnage tout en pointant les travers de leur moitié fiscale, Pierre et Florence, ou amicale, Pierre et Maxime, avec dérision et hypocrisie.
Soudain, la situation mue en un volte-face décliné au masculin - féminin - pluriel suite à une remarque lâchée par l'un des protagonistes. Les quiproquos se fondent dans un subtil jeu de "Si je te dis la vérité, tu me dis qui je suis".
Guillaume de Tonquédec excelle dans le registre de l'époux épris d'amour pour Florence et du bon fils à sa maman chérie, jusqu'au moment où... Léa Drucker se montre convaincante dans le rôle de Florence, l'épouse qui n'envoie pas dire ce qui lui vient à l'esprit au moment opportun. Bernard Murat ressemble à un chat qui joue avec sa souris et souhaite, in fine, la croquer "pour de vrai". Alka Balbir, une jolie souris avec une frimousse à mettre plus d'un matou en alerte. Mais qui s'y frotte, s'y pique ! Anne Benoit assume avec justesse et exigence le rôle de la mère qui dissimule un secret de...
La synergie et la complicité des comédiens restituent avec exigence la mise en scène réussie de Bernard Murat.
La vraie vie, une comédie contemporaine dosée d'humour et de vérités bonnes ou non à révéler... A vous de juger et d'apprécier.
Philippe Delhumeau
24/10/2017

GRENOBLE
MC2
de Adèle Gascuel,brahim Koutari
Mise en scène de Catherine Hargreaves
Qu’est-ce qui peut bien relier la ZUP (« zone huppée ») de Grenoble au théâtre de l’Odéon de Paris ? Le CAP plombier à l’ENA (« Ecole Nationale d’Acteurs ») ? Le terrain de foot aux planches du théâtre ? Le Maroc à la place Beaumarchais d’Echirolles ? Réponse : Brahim...
L'avis de Caroline Vernisse
MC2

GRENOBLE





24 place Beaumarchais
de Adèle Gascuel,brahim KoutariMise en scène de Catherine Hargreaves
Qu’est-ce qui peut bien relier la ZUP (« zone huppée ») de Grenoble au théâtre de l’Odéon de Paris ? Le CAP plombier à l’ENA (« Ecole Nationale d’Acteurs ») ? Le terrain de foot aux planches du théâtre ? Le Maroc à la place Beaumarchais d’Echirolles ? Réponse : Brahim...
L'avis de Caroline Vernisse
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Solitude d'un ange gardien
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
L'ORIFLAMME
Solitude d'un ange gardien
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
GRENOBLE
MC2
24 place Beaumarchais
de Adèle Gascuel,brahim Koutari
Mise en scène de Catherine Hargreaves
MC2
24 place Beaumarchais
de Adèle Gascuel,brahim Koutari
Mise en scène de Catherine Hargreaves
AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray