Boire, Baiser, Écrire, un air de Bukowski
de Oldan
Mise en scène de Oldan, Roland Abbatecola
Avec Oldan
L’idéal serait que Bukowski soit là, sur scène, à lire ses poésies. Mais c’est impossible. Il est mort. Mauvaise nouvelle.
Tout le monde connait ou a vu la séquence chez Pivot où Bukowski était ivre et est parti avant même d'avoir pu parler de ses écrits. Oui, nous l'avons tous vu, et pour la majorité d'entre nous, c'est la seule image que nous avons de cet homme. Réducteur, n'est-ce pas ? Et pourtant, ce soir, j'ai fait connaissance du véritable Charles Bukowski. Il était là devant moi, et me, nous racontait ce qu'il aimait, ce qu'il détestait. J'ai appris que le fait de boire donnait à ce Monsieur une raison d'écrire, ou écrire lui donnait envie de boire. Boire et écrire, le "ou" n'existe pas. Il veut être lui, pas un personnage formaté par la presse ou de "biens-pensants", il est nature. Il aime, il n'aime pas. Il déteste le monde, les faire-valoir, les représentants d'une pensée. Il écrit, à cause d'un volcan puissant dans son ventre qui le pousse à taper sur une machine à écrire, tout lui vient, il trouve le titre et il écrit, il écrit.
"Comment un type qui ne s’intéresse à presque rien peut-il écrire sur quoi que ce soit ? Eh bien, j’y arrive. J’écris sur tout le reste, tout le temps : un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d’un violeur à l’instant où il mord dans son hamburger ; la vie à l’usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j’écris beaucoup de conneries dans le genre…"
Il aime aussi, mais c'est un timide, un pudique... et dans un poème dédié à sa femme, il lui dira "Je t'aime". Quel personnage ! Et quel talent aussi. Et son attitude ne l'a pas aidé à être au sommet de la célébrité, qu'il refusait d'ailleurs.
Son rêve ? "Coucher à 80 ans avec une jeune femme de 20 ans", Il est mort à 74 ans... Oldan incarne cet homme avec brio, et justesse, dans une cave, il est chez lui, et il nous reçoit, nous récite des poèmes, raconte sa vie en buvant de la bière et puis du vin, même du whisky... Nous pénétrons dans son univers et nous aimons cet homme simple, qui aime la vie simple, qui ne joue pas. Et au final nous invite à trinquer avec lui dans la rue.
Un hommage pour un grand homme, un bel hommage, un amour véritable. Une heure de bonheur où nous déconnectons d'avec le monde réel. Merci Monsieur Bukowski, Merci Oldan. Je ne sais plus tant ils ne font qu'un.
"Comment un type qui ne s’intéresse à presque rien peut-il écrire sur quoi que ce soit ? Eh bien, j’y arrive. J’écris sur tout le reste, tout le temps : un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d’un violeur à l’instant où il mord dans son hamburger ; la vie à l’usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j’écris beaucoup de conneries dans le genre…"
Il aime aussi, mais c'est un timide, un pudique... et dans un poème dédié à sa femme, il lui dira "Je t'aime". Quel personnage ! Et quel talent aussi. Et son attitude ne l'a pas aidé à être au sommet de la célébrité, qu'il refusait d'ailleurs.
Son rêve ? "Coucher à 80 ans avec une jeune femme de 20 ans", Il est mort à 74 ans... Oldan incarne cet homme avec brio, et justesse, dans une cave, il est chez lui, et il nous reçoit, nous récite des poèmes, raconte sa vie en buvant de la bière et puis du vin, même du whisky... Nous pénétrons dans son univers et nous aimons cet homme simple, qui aime la vie simple, qui ne joue pas. Et au final nous invite à trinquer avec lui dans la rue.
Un hommage pour un grand homme, un bel hommage, un amour véritable. Une heure de bonheur où nous déconnectons d'avec le monde réel. Merci Monsieur Bukowski, Merci Oldan. Je ne sais plus tant ils ne font qu'un.
Geneviève Brissot
30/07/2017
AVIGNON
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Mise en scène de Lionel Damei
Un jeune homme prend le micro et s'amuse. Lui entre, puissant, éclatant. Il prend le micro et nous voici embarqués dans la ronde des caddys pour la première chanson. Sa voix nous emmène sur ses routes qu'il nous décrit, et nous sommes embarqués dans les aigus, les graves de la...
L'avis de Geneviève Brissot
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Jeune fille cherche maison douce où pratiquer son piano
de Amandine Sroussi
Mise en scène de Amandine Sroussi
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