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Le Manteau
de Nicolas Gogol
Mise en scène de Ugo Pacitto
Avec Yacine Benyacoub, Martin Alcouffe, Éléonore Antoine-Snowden, Maximilien Bonora, Juliette Boudet, Logan Antuofermo
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Du 03/12/2016 au 15/03/2017
Samedi à 16h (sauf les 24 et 31 décembre), 19 décembre et 9 janvier à 21h.
Darius-Milhaud
80, allée Darius-Milhaud
75019 PARIS
Métro Porte-de-Pantin
01 42 01 92 26
Site Internet
Une satire décapante de la société russe, à l’époque des tsars, qui se termine en histoire de fantôme Le fantastique de Gogol servi par une troupe de comédiens aux gestes précis, aux masques surréalistes et qui a la passion du théâtre. De l’inventivité, de la jeunesse, un rythme fou : les planches brûlent…
Deux pauvres hères aux frusques colorées entonnent un air d’opéra, mais la chanteuse s’enroue tellement il fait froid. Peut-être sommes nous sur la Perspective Nevski, en tous cas au cœur de la ville, à deux pas des ministères où « l’extase administrative » berce les fonctionnaires bien au chaud. L’un d’entre eux a attiré l’attention de nos deux mendiants. Haut sur pattes, long comme un jour sans fin, l’air emprunté, Il s’appelle Akaki Akakievitch Bachmatchkine, mais chacun l’appelle Akaki la Savate. C’est un copiste très appliqué, qui traine toujours avec lui une plume blanche, toujours ondulée, semblables à ses moustaches. Son sérieux infirme le mot de Talleyrand : "Les oies font assurément moins de sottises qu’on n’en écrit avec leurs plumes." Lui en effet, ne pense qu’à son travail, ce qui déclenche les railleries de ces "Messieurs les ronds de cuir". Mais on est loin de Courteline et beaucoup plus proche de Kafka avec son oppressante bureaucratie.
Voilà pour l’environnement, place à l’action ! Akaki, tout en travaillant en forçat de la plume n’est guère payé. Dans les rues de Saint-Pétersbourg il gèle à pierre fendre et il doit se contenter d’un vieux manteau râpé, déchiré de partout. Pour parer au plus pressé et au moins cher il fait appel au tailleur Pétrovitch, un serf qui a été affranchi. L’homme l’éconduit, presqu’avec violence. Sa logeuse, une mégère à la langue bien pendue, lui fait remarquer qu’il s’est adressé à lui beaucoup trop tôt. Ce tailleur, il faut le surprendre le soir, quand il a bu un coup. Tout devient différent et il se montre gentil, voire compréhensif. Akaki suit les conseils de la logeuse. Le miracle s’accomplit. Non seulement Pétrovitch est doux comme un agneau, mais il offre fort doses de vodka à son visiteur, enfin il lui propose de lui tailler un nouveau manteau, superbe, avec col de marte, pour un prix très compétitif. Akaki devra faire un effort financier, mis il accepte. Désormais, Chacun admire notre copiste, le jalouse, mais en même temps le voit sous un œil neuf il est monté dans l’échelle sociale. Le bonheur est toujours court, surtout à Saint-Pétersbourg. Un voleur se jette sur lui et rafle cet objet du désir. Commence alors pour Akiki un vrai cauchemar. Il apprend qu’il n’est pas le seul. Des bandes en effet fleurissent dans la ville, agressent les passants, les dépouillent et revendent les manteaux, légèrement retouchés. Akaki entend déposer plainte, mais il se heurte à la bureaucratie tsariste. D’où une kyrielle d’incidents et des portes qui se referment, les unes après les autres.
En faisant référence à cette nouvelle au départ c’est une court récit Dostoïevski clame haut : "Eh bien, oui ! Nous sommes tous sortis du Manteau de Gogol" et il est vrai que bien des scènes ont été reprises dans L’Idiot. La jeune troupe, menée de mains de maître par Ugo Taccito a adapté l’uvre avant de la mettre en scène. Avec sa troupe, il a reconstitué au plus juste l’ambiance des "Nouvelles de Pétersbourg". Sa direction d’acteurs a la précision d’un métronome. On peut presque parler de chorégraphie.Les masques évoquent la Commedia dell’arte, tout en renforçant le burlesque des situations/ Mention spéciale, en ce domaine, à Khadija El Mahdi, qui assure la direction du jeu des masques. Des masques qui sont une création collective. Les costumes de Cléo Paquette sont dans le même ton. La scénographie, confiée à Leo Ciornei, témoigne d’une grande inventivité. Il s’agit de deux praticables qui ressemblent à deux cabines de bains dans lesquelles s’ouvre une fenêtre où s’agitent, gourmandes, comme à la télévision ou à guignol, quelques trognes particulièrement avinées. Mais ces praticables tournent et se transforment en paravents où surgissent, peintes, quelques rues sombres ou vues de Saint-Pétersbourg. Une musique enlevée, parfois planante, donne le "la" au jeu scénique on la doit à Quentin Morand. Mais mon admiration va surtout aux comédiens dont la jeunesse explose sous le masque : Yacine Benyacoub, Martin Alcouffe, Eléonore Antoine-Snowden, Maximilien Bonora, Juliette Boudet et Logan Antuofermo. Souhaitons que ce spectacle soit repris bien vite et qu’il fasse l’objet d’une tournée à travers la France ! La passion de cette troupe est communicative.
Voilà pour l’environnement, place à l’action ! Akaki, tout en travaillant en forçat de la plume n’est guère payé. Dans les rues de Saint-Pétersbourg il gèle à pierre fendre et il doit se contenter d’un vieux manteau râpé, déchiré de partout. Pour parer au plus pressé et au moins cher il fait appel au tailleur Pétrovitch, un serf qui a été affranchi. L’homme l’éconduit, presqu’avec violence. Sa logeuse, une mégère à la langue bien pendue, lui fait remarquer qu’il s’est adressé à lui beaucoup trop tôt. Ce tailleur, il faut le surprendre le soir, quand il a bu un coup. Tout devient différent et il se montre gentil, voire compréhensif. Akaki suit les conseils de la logeuse. Le miracle s’accomplit. Non seulement Pétrovitch est doux comme un agneau, mais il offre fort doses de vodka à son visiteur, enfin il lui propose de lui tailler un nouveau manteau, superbe, avec col de marte, pour un prix très compétitif. Akaki devra faire un effort financier, mis il accepte. Désormais, Chacun admire notre copiste, le jalouse, mais en même temps le voit sous un œil neuf il est monté dans l’échelle sociale. Le bonheur est toujours court, surtout à Saint-Pétersbourg. Un voleur se jette sur lui et rafle cet objet du désir. Commence alors pour Akiki un vrai cauchemar. Il apprend qu’il n’est pas le seul. Des bandes en effet fleurissent dans la ville, agressent les passants, les dépouillent et revendent les manteaux, légèrement retouchés. Akaki entend déposer plainte, mais il se heurte à la bureaucratie tsariste. D’où une kyrielle d’incidents et des portes qui se referment, les unes après les autres.
En faisant référence à cette nouvelle au départ c’est une court récit Dostoïevski clame haut : "Eh bien, oui ! Nous sommes tous sortis du Manteau de Gogol" et il est vrai que bien des scènes ont été reprises dans L’Idiot. La jeune troupe, menée de mains de maître par Ugo Taccito a adapté l’uvre avant de la mettre en scène. Avec sa troupe, il a reconstitué au plus juste l’ambiance des "Nouvelles de Pétersbourg". Sa direction d’acteurs a la précision d’un métronome. On peut presque parler de chorégraphie.Les masques évoquent la Commedia dell’arte, tout en renforçant le burlesque des situations/ Mention spéciale, en ce domaine, à Khadija El Mahdi, qui assure la direction du jeu des masques. Des masques qui sont une création collective. Les costumes de Cléo Paquette sont dans le même ton. La scénographie, confiée à Leo Ciornei, témoigne d’une grande inventivité. Il s’agit de deux praticables qui ressemblent à deux cabines de bains dans lesquelles s’ouvre une fenêtre où s’agitent, gourmandes, comme à la télévision ou à guignol, quelques trognes particulièrement avinées. Mais ces praticables tournent et se transforment en paravents où surgissent, peintes, quelques rues sombres ou vues de Saint-Pétersbourg. Une musique enlevée, parfois planante, donne le "la" au jeu scénique on la doit à Quentin Morand. Mais mon admiration va surtout aux comédiens dont la jeunesse explose sous le masque : Yacine Benyacoub, Martin Alcouffe, Eléonore Antoine-Snowden, Maximilien Bonora, Juliette Boudet et Logan Antuofermo. Souhaitons que ce spectacle soit repris bien vite et qu’il fasse l’objet d’une tournée à travers la France ! La passion de cette troupe est communicative.
Pierre Breant
22/02/2017
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
L'Optimist
de Sandra Fabbri
Mise en scène de Bruno Banon
Que veux dire être normal ? Le Larousse donne cette définition : Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme, qui n'a rien d'exceptionnel. Lily n'est pas dans la norme...........Sa mère est folle, et son père est complètement déconnecté de notre monde. ...
L'avis de Geneviève Brissot
L'Optimist
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Rallumer les Lucioles
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AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina
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