La Mante
de Hugo Paviot
Mise en scène de Hugo Paviot
Avec David Arribe, Paula Brunet Sancho, Delphine Serina
L'artiste en guerre civile...
Avec La Trilogie d'Alexandre, Hugo Paviot a entrepris une œuvre ambitieuse : suivre la vie d'un personnage, toujours le même et différent à la fois, habité par les conflits du siècle mis en abyme au fond de sa propre conscience. Avec Les Culs de plomb, c'était la guerre d'Algérie et la pédophilie. La Mante le plonge, quinze années plus tard, au cœur même de la guerre d'Espagne.Alexandre est devenu alors l'un des plus grands artistes peintres du siècle. Mais il a des relations plus que houleuses, sadomasochistes même, avec sa muse, Anna Paros, son unique modèle. Comme Les Culs de plomb, La Mante est une plongée dans les circonvolutions de l'Histoire, mais aussi dans la conscience et l'inconscient du personnage à la recherche, encore une fois, de sa problématique identité et de sa propre histoire derrière celle de sa mère. Pourra-t-il, au bout de ce chemin, se réconcilier enfin avec lui-même ?
Un lieu théâtral aussi improbable que la conscience même du héros – ou plutôt de l'anti-héros , des personnages qui surgissent comme dans un rêve – un cauchemar ! – sous des éclairages parfois insolites (on aura remarqué celui, en forme de croix, qui accompagne toute une scène...). Bien des éléments nous rappellent le catholicisme rigoriste de l'Espagne pré et postfranquiste et surtout le personnage de la mère qui hante la mémoire d'Alexandre . C'est, en effet, sous ce couvercle étouffant et funeste (Ah ce "Viva la muerte ! qui provoqua jadis la juste colère de Miguel de Unamuno et qui revient comme un leitmotive...) que se déroule la pièce...Alexandre retrouve un jour celle qui fut sa mère, aveugle, confite en dévotions sulpiciennes , dans un couvent où elle a en charge un orphelinat d'enfants abandonnés. Belle métaphore parmi tant d'autres que cette femme, victime elle aussi de la confusion des événements historiques et qui sera appelée brutalement elle aussi à recouvrer une mémoire qu'elle croyait perdue...
Une mise en scène hiératique donc, des comédiens David Arribe, formidablement égal à lui-même, Paula Brunet Sancho, la mère à la forte présence et Delphine Serina (Anna Paros, la Muse), authentique tragédienne, qui tirent d'eux-mêmes et de leurs personnages le maximum de contrastes puissants! Une dimension hispanique ou hispanisante forte que l'on ne trouve guère que dans les tableaux de Goya et dans certains chefs d'uvre de Luis Bunuel... Tout concours à faire de La Mante une pleine réussite théâtrale et certainement l'un des coups de cœur de ce Festival.
Un lieu théâtral aussi improbable que la conscience même du héros – ou plutôt de l'anti-héros , des personnages qui surgissent comme dans un rêve – un cauchemar ! – sous des éclairages parfois insolites (on aura remarqué celui, en forme de croix, qui accompagne toute une scène...). Bien des éléments nous rappellent le catholicisme rigoriste de l'Espagne pré et postfranquiste et surtout le personnage de la mère qui hante la mémoire d'Alexandre . C'est, en effet, sous ce couvercle étouffant et funeste (Ah ce "Viva la muerte ! qui provoqua jadis la juste colère de Miguel de Unamuno et qui revient comme un leitmotive...) que se déroule la pièce...Alexandre retrouve un jour celle qui fut sa mère, aveugle, confite en dévotions sulpiciennes , dans un couvent où elle a en charge un orphelinat d'enfants abandonnés. Belle métaphore parmi tant d'autres que cette femme, victime elle aussi de la confusion des événements historiques et qui sera appelée brutalement elle aussi à recouvrer une mémoire qu'elle croyait perdue...
Une mise en scène hiératique donc, des comédiens David Arribe, formidablement égal à lui-même, Paula Brunet Sancho, la mère à la forte présence et Delphine Serina (Anna Paros, la Muse), authentique tragédienne, qui tirent d'eux-mêmes et de leurs personnages le maximum de contrastes puissants! Une dimension hispanique ou hispanisante forte que l'on ne trouve guère que dans les tableaux de Goya et dans certains chefs d'uvre de Luis Bunuel... Tout concours à faire de La Mante une pleine réussite théâtrale et certainement l'un des coups de cœur de ce Festival.
Henri Lepine
20/07/2016
AVIGNON
Chapelle des Italiens
Mise en scène de Marie Gaultier
Quatre jeunes vont interpréter divers personnages en plusieurs tableaux pour nous "expliquer" ou plutôt nous dévoiler les rouages du harcèlement à l'école. C'est donc très original d'associer à l'histoire de Camille, l'histoire de Albi une truie albinos...
L'avis de Geneviève Brissot
Chapelle des Italiens
AVIGNON
Mouton Noir
de Alex LoretteMise en scène de Marie Gaultier
Quatre jeunes vont interpréter divers personnages en plusieurs tableaux pour nous "expliquer" ou plutôt nous dévoiler les rouages du harcèlement à l'école. C'est donc très original d'associer à l'histoire de Camille, l'histoire de Albi une truie albinos...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Théâtre des Corps Saints
Madame Bovary en plus drôle et moins long
de Camille Broquet,marion Pouvreau
Mise en scène de Edward Decesari
Théâtre des Corps Saints
Madame Bovary en plus drôle et moins long
de Camille Broquet,marion Pouvreau
Mise en scène de Edward Decesari
AVIGNON
Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer
Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer