Conversations avec mon père
de Herb Gardner
Mise en scène de Marcel Bluwal
Avec Claude Brasseur...
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Du 06/02/2002 au 31/03/2002
Du mardi au samedi à 20 h 30,
Dimanche à 15 h.
Théâtre de la Porte Saint-Martin
16, boulevard Saint-Martin
75010 PARIS
Métro Strasbourg Saint-Denis
01 42 08 00 32
Dans un bistrot du bas de New York, entre 1936 et 1976, on découvre la vie du patron, de sa femme et ses deux fils, entourés d'un vieil acteur et de clients hauts en couleur
"Personne ne me marchera sur la gueule !". Sauf mon père peut-être. Tout au moins, il essayera et moi, j’essayerai de l’en empêcher. Toute ma vie. Même quand il ne sera plus là, qu’il sera mort. Un mort vivant, mon père. Je le tiens responsable de tout mes échecs, de tout mes malheurs... Une pièce de théâtre aigre, oui, mais avant tout une pièce qui demande pardon pour cette aigreur.Je n’ai pas senti le temps passer : assis au fond de l’orchestre, j’étais carrément sur scène avec les comédiens. Je suis français, immigré aux States à l’âge de dix ans. Mon père à moi, il était propriétaire et gérant d’un petit motel perdu dans un Ouest Texas en pleine crise pétrolière. Tout, il a tout essayé : vendre de la bouffe congelée, des contrats d’assurance vie... Le nom du motel changeait aussi, pour attirer la clientèle. Dans Conversations avec mon père, je m'y voyais, moi, dans ce bar de Brooklyn, en train d’essayer de comprendre la vie de mon père, de comprendre ses batailles avec le banal quotidien, ses chagrins, ses amours. Il était là, mon père à moi, derrière ces drapeaux américains. Le rêve américain ! Perdu dans une terre de gens qui te prennent pour un extra-terrestre, où tu te sens comme une mouche dans la soupe qui essaye désespérément de se noyer dans son entourage pour ne pas être remarquée, de devenir plus américain qu’américain.C’est une histoire universelle d’une famille qui se retrouve (malgré elle ?) dans un monde qui ne l’accepte pas. Une famille qui essaye de s’adapter en compromettant sa propre identité. Et un fils qui n’arrive pas à pardonner à son père d’être simplement un homme. Un fils qui ne comprend son dilemme que bien trop tard quand lui-même se retrouve père d’un fils, que son propre fils a pris son rôle et que lui se voit tout naturellement transformé en son père ! Une apologie qui se régale d’un humour tranchant tout à fait humain.
François Pointeau
02/11/2002
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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Mise en scène de Violaine Arsac
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Théâtre La Luna
![](../img-article/Yeyeve_T11512.jpg)
AVIGNON
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"J'aimerais arrêtée"
de François WiolandMise en scène de Violaine Arsac
Une histoire vraie, au mot, à la virgule, à l’orthographe. Une étudiante se prostitue pour payer ses études et décide un jour d'arrêter. Elle envoie un sos sur internet vers une association aidante. François reçoit son message, le lit, et répond. En découle un échange de...
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