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La Cerisaie
de Anton Tcheckhov
Mise en scène de Christian Benedetti
Avec Brigitte Barilley, Alix Riemer, Hélène Vivies, Philippe Crubézy, Christian Benedetti, Antoine Amblard, Jean-Claude Bolle-Reddat, Lise Quet, Nicolas Buchoux, Hélène Stadnicki, Jean-Pierre Moulin, Christophe Carotenuto
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Du 20/01/2016 au 14/02/2016
Mercredi, jeudi, vendredi à 20h30, samedi, dimanche à 16h.
Théâtre du Soleil
Cartoucherie
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 98 16 96
Après avoir brillamment monté La Mouette, Oncle Vania et Les Trois Sœurs au Théâtre-Studio à Alfortville, Christian Benedetti s'invite dans La Cerisaie, une autre pièce monumentale du théâtre de Tchekhov, qu'il met en scène au Théâtre du Soleil.
Le théâtre de Christian Benedetti, la régularité d'un travail de création oxygéné, fluide et intense articulé autour d'une équipe d'habitués. L'esprit de famille, somme toute, règne dans ce microcosme qui a pour habitude d'ouvrir sa scène au public à Alfortville. Cette fois, la troupe du Théâtre-Studio a franchi la Seine pour s'installer chez Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil à La Cartoucherie.
La Cerisaie, une comédie en quatre actes que Tchekhov conclut après deux années d'écriture. La pièce, une inspiration de distance partagée entre la Datcha blanche, la maison de l'auteur à Yalta en Crimée, et la résidence de son ami Stanislavski à Lioubimovka en Russie. Une parenthèse géographique quelque peu similaire pour Christian Benedetti, Alfortville - La Cartoucherie.
Les personnages, une famille liée par les racines de la terre d'un domaine ingérable mis aux enchères. Iermolaï Alexeevitch Lopakhine, Christian Benedetti, est un homme de biens qui a réussi sa vie. Il répète avec une certaine fierté que son grand-père et que son père ont été serfs à La Cerisaie, d'où sa volonté d'engager d'importants travaux immobiliers pour conserver le domaine. L'homme porte l'élégance en l'apparence et dans le parler. Lioubov Andreevna Ranevskaïa, Brigitte Barilley, vit désormais à Paris. Elle suit les mouvements de la vie comme bon lui semble car les liens maternels se sont noués de sanglots le jour où l'un de ses enfants s'est mortellement noyé. Dépensière, généreuse, amoureuse, elle souhaite la vente de La Cerisaie et ce, malgré les souvenirs qui ont gravés dans sa mémoire le parfum des cerisiers en fleur. Ania, sa fille, Varia, sa fille adoptive, Leonid, Piotr, Boris, Charlotta, Semione, Douniacha, Firs et Iacha comblent cette fresque familiale et entourage immédiat, les domestiques, ou rapporté l'étudiant et le comptable.
Sur scène, les personnages mènent bon train et entrainent le public à les suivre dans l'intrigue déclinée au pluriel car il n'est pas une situation qui se révèle sans un revers épique ou anecdotique. La lumière est la vertèbre de cette colonne artistique, elle lie les points de rupture, panse les blessures mémorielles du passé, intensifie les zones d'ombre et fait pleins feux sur les moments de liesse.
La musicalité de la pièce, le partage des sangs entre Lioubov et Ania, Alix Riemer, la perception des sens entre Lioubov et Leonid, Philippe Crubézy, la différence ressentie entre Varia, Hélène Vivies, et Ania, le regard condescendant de Iermolaï à l'égard de Firs, le vieux domestique, interprété par Jean-Pierre Moulin.
La Cerisaie, une pièce dont la contemporanéité ne fait aucun doute ainsi mise en scène. Christian Benedetti perpétue tel un héritage, l'écriture de Tchekhov construite sur les traumatismes familiaux. Le public suit attentivement cette fiction théâtrale articulée par l'importance accordée aux mouvements, à la façon dont les comédiens rentrent de corps dans leur interprétation respective, au présent de narration qui rompt avec les histoires du passé. Les personnages vivent ce qu'ils représentent réellement et non l'inverse, d'où cette communion qui rapproche le plateau de la salle.
La scénographie, la profondeur de l'espace autorise une occupation juste et géométrique des comédiens dans leurs va-et-vient. Le décor, un minimum d'éléments pour un maximum de jeu.
Les comédiens, Brigitte Barilley, Alix Riemer, Hélène Vivies, Philippe Crubézy, Christian Benedetti, Antoine Amblard, Jean-Claude Bolle-Reddat, Lise Quet, Nicolas Buchoux, Hélène Stadnicki, Jean-Pierre Moulin, Christophe Carotenuto, jouent juste et vrai, jouent Tchekhov revu par Christian Benedetti.
La Cerisaie, un nouveau chef d'œuvre du théâtre russe à mettre à l'actif de Christian Benedetti et des comédiens du Théâtre-Studio d'Alfortville.
La Cerisaie, une comédie en quatre actes que Tchekhov conclut après deux années d'écriture. La pièce, une inspiration de distance partagée entre la Datcha blanche, la maison de l'auteur à Yalta en Crimée, et la résidence de son ami Stanislavski à Lioubimovka en Russie. Une parenthèse géographique quelque peu similaire pour Christian Benedetti, Alfortville - La Cartoucherie.
Les personnages, une famille liée par les racines de la terre d'un domaine ingérable mis aux enchères. Iermolaï Alexeevitch Lopakhine, Christian Benedetti, est un homme de biens qui a réussi sa vie. Il répète avec une certaine fierté que son grand-père et que son père ont été serfs à La Cerisaie, d'où sa volonté d'engager d'importants travaux immobiliers pour conserver le domaine. L'homme porte l'élégance en l'apparence et dans le parler. Lioubov Andreevna Ranevskaïa, Brigitte Barilley, vit désormais à Paris. Elle suit les mouvements de la vie comme bon lui semble car les liens maternels se sont noués de sanglots le jour où l'un de ses enfants s'est mortellement noyé. Dépensière, généreuse, amoureuse, elle souhaite la vente de La Cerisaie et ce, malgré les souvenirs qui ont gravés dans sa mémoire le parfum des cerisiers en fleur. Ania, sa fille, Varia, sa fille adoptive, Leonid, Piotr, Boris, Charlotta, Semione, Douniacha, Firs et Iacha comblent cette fresque familiale et entourage immédiat, les domestiques, ou rapporté l'étudiant et le comptable.
Sur scène, les personnages mènent bon train et entrainent le public à les suivre dans l'intrigue déclinée au pluriel car il n'est pas une situation qui se révèle sans un revers épique ou anecdotique. La lumière est la vertèbre de cette colonne artistique, elle lie les points de rupture, panse les blessures mémorielles du passé, intensifie les zones d'ombre et fait pleins feux sur les moments de liesse.
La musicalité de la pièce, le partage des sangs entre Lioubov et Ania, Alix Riemer, la perception des sens entre Lioubov et Leonid, Philippe Crubézy, la différence ressentie entre Varia, Hélène Vivies, et Ania, le regard condescendant de Iermolaï à l'égard de Firs, le vieux domestique, interprété par Jean-Pierre Moulin.
La Cerisaie, une pièce dont la contemporanéité ne fait aucun doute ainsi mise en scène. Christian Benedetti perpétue tel un héritage, l'écriture de Tchekhov construite sur les traumatismes familiaux. Le public suit attentivement cette fiction théâtrale articulée par l'importance accordée aux mouvements, à la façon dont les comédiens rentrent de corps dans leur interprétation respective, au présent de narration qui rompt avec les histoires du passé. Les personnages vivent ce qu'ils représentent réellement et non l'inverse, d'où cette communion qui rapproche le plateau de la salle.
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Philippe Delhumeau
25/01/2016
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