Femme non-rééducable [mémorandum théâtral sur Anna Politkovskaïa]
de Stefano Massini
Mise en scène de Vincent Franchi
Avec Amine Adjina, Maud Narboni
Anna Politkovskaïa, journaliste russe connue pour ses prises de positions critiques envers Vladimir Poutine, et ses reportages sans concession sur le conflit en Tchétchénie d’où elle dénonçait sans relâche les crimes contre l’humanité, est retrouvée assassinée le 7 octobre 2006.
C’est une jolie découverte et même rencontre que nous venons d’effectuer en allant voir ce spectacle mis en scène par Vincent Franchi et écrit par Stefano Massini. Une rencontre, pour commencer, avec un texte et son auteur. Un très beau texte, très bien écrit. Les mots touchent, emmènent avec eux et appellent à la réflexion. Nous avons envie d’aller plus loin, à la découverte de ce texte mais aussi de son auteur et de ses autres productions.
Une rencontre avec l’histoire, notre Histoire. Un conflit, celui des Russes et des Tchétchènes et toute l’injustice et la souffrance que ce dernier a pu engendrer. Et la découverte de cette femme, admirable, Anna Politkovskaïa. Journaliste et femme dans un monde d’homme et de tyran, qui ose prendre position et qui dénonce sans relâche la cruauté des Hommes.
Une rencontre avec un metteur en scène et ses partis pris. Que cela fait du bien de voir dans le Off d’Avignon un vrai spectacle de théâtre. Une mise en scène affirmée, réfléchie et poussée jusqu’au moindre détail. Pas besoin de fioriture pour nous faire voyager dans l’univers de cette femme, c’est dans un cadre épuré mais très juste que se déroule l’action. De la vidéo, qui permet un autre regard, des lumières très fines qui font partie intégrante du spectacle et de la musique très bien choisie [interrogation tout de même quant à la facile récurrence de cette dernière]. Nous sommes face à une vraie belle mise en scène et à un théâtre qui retourne à son essence : nous faire réfléchir.
Enfin, une rencontre avec une actrice : Maud Narboni. C’est elle qui interprète merveilleusement bien Anna Politkovskaïa. Son jeu est très juste, intense, touchant et d’une puissance incontestable.En somme, nous avons assisté à un vrai moment de théâtre, celui où le temps est suspendu et où l’écoute dans la salle est d’une qualité exceptionnelle. Pas un bruit, pas un mouvement, nous sommes tous "en arrêt" face à une telle rencontre.
Une rencontre avec l’histoire, notre Histoire. Un conflit, celui des Russes et des Tchétchènes et toute l’injustice et la souffrance que ce dernier a pu engendrer. Et la découverte de cette femme, admirable, Anna Politkovskaïa. Journaliste et femme dans un monde d’homme et de tyran, qui ose prendre position et qui dénonce sans relâche la cruauté des Hommes.
Une rencontre avec un metteur en scène et ses partis pris. Que cela fait du bien de voir dans le Off d’Avignon un vrai spectacle de théâtre. Une mise en scène affirmée, réfléchie et poussée jusqu’au moindre détail. Pas besoin de fioriture pour nous faire voyager dans l’univers de cette femme, c’est dans un cadre épuré mais très juste que se déroule l’action. De la vidéo, qui permet un autre regard, des lumières très fines qui font partie intégrante du spectacle et de la musique très bien choisie [interrogation tout de même quant à la facile récurrence de cette dernière]. Nous sommes face à une vraie belle mise en scène et à un théâtre qui retourne à son essence : nous faire réfléchir.
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Anne-Lise Paquien
17/07/2015
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Martin Kidermans
Fleur, fille d'Ariane, veut connaître d'où elle vient. Elle n'a jamais connu sa mère, juste son père qui lui, refuse de répondre à ses questions. Par un concours de circonstance, elle apprend que Léonardo a bien connu ses parents. Elle invente un motif de rencontre, et enfin...
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BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Le mardi à Monoprix
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