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Du plomb dans les ailes
de Sarah Koné, Paul Aymé
Mise en scène de Sarah Koné, Paul Aymé
Avec Eliott Appel, Ludmilla Bouakkaz, Clothilde Bouan, Anna Gianforcaro, Manon Iside, Matthieu Louis-Marie, Léontine Maurel-Paurd, Garance Pak, Jeanne Pollacchi, Nicolas Potiquet, Emma Renavand, Yumi Sean, Emma Tillier
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Du 04/01/2015 au 18/05/2015
Dimanche à 15h, lundi à 19h15.
Théâtre de Belleville
94 rue du Faubourg du Temple
75011 PARIS
Métro Belleville ou Goncourt
01 48 06 72 34
Site Internet
Du plomb dans les ailes, une pièce de théâtre musicale sur la jeunesse confrontée à l'immersion de ses quêtes intérieures.
La Compagnie Sans Père, l'alchimie d'une petite troupe qui puisent son énergie dans la construction pluridisciplinaire artistique pour créer des spectacles aboutis comme Un geste d'amour récemment joué au théâtre de Ménilmontant et pour l'heure jusqu'au 18 mai au théâtre de Belleville, Du plomb dans les ailes.
Le cfficient réussite des treize comédiens de la Compagnie Sans Père, des énergies individuelles mises en commun, un travail mené avec sincérité et passion. Sarah Koné et Paul Aymé, un duo qui instrumentalise cet ensemble de l'écriture des textes à la mise en scène.
L'écriture de la pièce Du plomb dans les ailes, des mots synonymes à des apparences, des parenthèses extraites à une jeunesse déclinée au féminin-masculin, pluriel, des virgules posées entre des moments de fragilité et de douleur, des guillemets ouverts sur de courtes répliques, les points d'interrogation et les points d'exclamation se fondent dans un moule identitaire. Ce récit se ponctue avec des points de suspension car la vie de ces jeunes ne fait que commencer.
Résumé. Une grande table dressée est prête à recevoir treize convives. Un set d'assiettes posé au centre, un gâteau crémeux attend d'être partagé. La sonnerie du téléphone retentit. A chaque fois, une voix répète "J'ai peur" suivi d'une longue liste de tensions promptes à soulever des interrogations, des incompréhensions.
La scénographie se résume à une longue table installée en front de plateau, des chaises disposées du même côté, une console où est posé un téléphone. La scène libérée de toute influence permet à la troupe de se laisser aller à des élans de solidarité et à des emportements identiques à des battements d'ailes brisées.
Le téléphone est le fil conducteur de ce "j'ai peur". Toute interrogation est synonyme d'un sentiment difficile à canaliser, la peur. La peur de n'être plus tout à fait soi-même, la peur de n'être pas ou plus aimé, la peur d'être ignoré, la peur de ne pas voir ce que les autres voient en soi, la peur d'une étreinte, la peur d'être souillé, la peur de ressentir des sentiments intenses comme l'amour, la peur de partager sa vie, la peur...
Chacun s'accorde à l'autre dans l'écoute, chacun écoute l'autre dans un même accord. La jeunesse s'égare dans un labyrinthe identitaire semé d'obstacles correspondant à chaque palier de l'enfance à franchir. L'adolescence s'apparente à un jeu de cartes où chacune d'entre elles tirées révèlent une vérité et une contre-vérité, une diatribe et une éloge. La jeunesse se heurte à des murs intérieurs échafaudés de malaises, de solitude, de départ et d'arrivée. Elle porte à fleur de sentiment des écarts de conduite exprimés dans une disgrâce et une obsession morale et physique. Il y a ces corps qui changent, ces voix qui muent, ces âmes qui manifestent une sensibilité à toute épreuve.
La mise en scène de Sarah Koné et Paul Aymé montrent des progressions, expriment des oppositions, racontent des histoires individuelles mises en commun. Telle une chaine de montage, une mécanique se met en route du début à la fin et s'articule sur des musiques classiques et contemporaines. L'orgue de Barbarie enchaine les partitions, de jolies voix entonnent des chansons en anglais et en italien, les mains signent ce que les voix disent.
Eliott Appel, Ludmilla Bouakkaz, Clothilde Bouan, Anna Gianforcaro, Manon Iside, Matthieu Louis-Marie, Léontine Maurel-Paurd, Garance Pak, Jeanne Pollacchi, Nicolas Potiquet, Emma Renavand, Yumi Sean, Emma Tillier manifestent beaucoup de sincérité , jouent pour de vrai leur personnage et font preuve d'une énergie débordante.
Si le talent n'attend pas le nombre des années, tous ces comédiens rayonnent et méritent d'être vus pour la qualité de leur interprétation respective, à laquelle il convient de greffer Sarah Koné et Paul Aymé .
Le cfficient réussite des treize comédiens de la Compagnie Sans Père, des énergies individuelles mises en commun, un travail mené avec sincérité et passion. Sarah Koné et Paul Aymé, un duo qui instrumentalise cet ensemble de l'écriture des textes à la mise en scène.
L'écriture de la pièce Du plomb dans les ailes, des mots synonymes à des apparences, des parenthèses extraites à une jeunesse déclinée au féminin-masculin, pluriel, des virgules posées entre des moments de fragilité et de douleur, des guillemets ouverts sur de courtes répliques, les points d'interrogation et les points d'exclamation se fondent dans un moule identitaire. Ce récit se ponctue avec des points de suspension car la vie de ces jeunes ne fait que commencer.
Résumé. Une grande table dressée est prête à recevoir treize convives. Un set d'assiettes posé au centre, un gâteau crémeux attend d'être partagé. La sonnerie du téléphone retentit. A chaque fois, une voix répète "J'ai peur" suivi d'une longue liste de tensions promptes à soulever des interrogations, des incompréhensions.
La scénographie se résume à une longue table installée en front de plateau, des chaises disposées du même côté, une console où est posé un téléphone. La scène libérée de toute influence permet à la troupe de se laisser aller à des élans de solidarité et à des emportements identiques à des battements d'ailes brisées.
Le téléphone est le fil conducteur de ce "j'ai peur". Toute interrogation est synonyme d'un sentiment difficile à canaliser, la peur. La peur de n'être plus tout à fait soi-même, la peur de n'être pas ou plus aimé, la peur d'être ignoré, la peur de ne pas voir ce que les autres voient en soi, la peur d'une étreinte, la peur d'être souillé, la peur de ressentir des sentiments intenses comme l'amour, la peur de partager sa vie, la peur...
Chacun s'accorde à l'autre dans l'écoute, chacun écoute l'autre dans un même accord. La jeunesse s'égare dans un labyrinthe identitaire semé d'obstacles correspondant à chaque palier de l'enfance à franchir. L'adolescence s'apparente à un jeu de cartes où chacune d'entre elles tirées révèlent une vérité et une contre-vérité, une diatribe et une éloge. La jeunesse se heurte à des murs intérieurs échafaudés de malaises, de solitude, de départ et d'arrivée. Elle porte à fleur de sentiment des écarts de conduite exprimés dans une disgrâce et une obsession morale et physique. Il y a ces corps qui changent, ces voix qui muent, ces âmes qui manifestent une sensibilité à toute épreuve.
La mise en scène de Sarah Koné et Paul Aymé montrent des progressions, expriment des oppositions, racontent des histoires individuelles mises en commun. Telle une chaine de montage, une mécanique se met en route du début à la fin et s'articule sur des musiques classiques et contemporaines. L'orgue de Barbarie enchaine les partitions, de jolies voix entonnent des chansons en anglais et en italien, les mains signent ce que les voix disent.
Eliott Appel, Ludmilla Bouakkaz, Clothilde Bouan, Anna Gianforcaro, Manon Iside, Matthieu Louis-Marie, Léontine Maurel-Paurd, Garance Pak, Jeanne Pollacchi, Nicolas Potiquet, Emma Renavand, Yumi Sean, Emma Tillier manifestent beaucoup de sincérité , jouent pour de vrai leur personnage et font preuve d'une énergie débordante.
Si le talent n'attend pas le nombre des années, tous ces comédiens rayonnent et méritent d'être vus pour la qualité de leur interprétation respective, à laquelle il convient de greffer Sarah Koné et Paul Aymé .
Philippe Delhumeau
05/05/2015
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