![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Talking Heads II : femme avec pédicure & nuits dans les jardins d'Espagne
de Alan Bennett
Mise en scène de Claude Bonin
Avec Emmanuelle Rozès, Bénédicte Jacquard
-
-
Du 26/03/2015 au 19/04/2015
Jeudi, vendredi à 20h30, samedi à 16h et 20h30, dimanche à 16h.
Théâtre de l'Epée de bois
Cartoucherie
Route du Champ-de-manoeuvre
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes / Bus 112
01 48 08 39 74
Talking Heads II, un show made by Claude Bonin, une mêlée artistique où tous les coups sont autorisés du moment que le writing spirit d'Alan Bennett en sorte winner.
Surprenant ! Stimulant ! Renversant ! Claude Bonin réalise avec Talking Heads II l'un de ses meilleurs spectacles. Son univers s'installe une fois de plus dans un absurde de situation auquel il rend éloge dans l'écriture de sa mise en scène. Cette fois, il a retroussé la Manche pour aller chercher l'inspiration dans une série écrite pour la BBC. Un format qui rentre dans le cadre de la caméra et déborde avec fantaisie sur une scène de théâtre. Un procédé typiquement britannique qui s'accorde à l'esprit des Monty Python du fait de la présence d'une galerie de portraits qui se croisent sans se voir. Cette invisibilité se retrouve dans la mise en scène de Claude Bonin. Emmanuelle Rozès et Bénédicte Jacquard jouent en parallèle, la transition d'interprétation suit l'écriture d'Alan Bennett.
Miss Fozzard, interprétée par Emmanuelle Rozès, partage son quotidien entre son emploi de vendeuse au rayon blanc d'un grand magasin et de son frère, Bernard, victime d'un AVC. Soucieuse de l'entretien de ses pieds, elle fréquente régulièrement son nouveau pédicure, Mister Dunderdale. Les soins podologiques lui procurent un plaisir permanent, une jouissance intérieure que Miss Fozzard peine à révéler à Mister Dunderdale jusqu'au jour où une situation imprévue se fraie un chemin dans cette petite routine.
Emmanuelle Rozès rentre de cors dans le personnage de Miss Fozzard. Elle glisse avec une aisance déconcertante dans les différents statut de son personnage comme dans les escarpins portés selon l'occasion. Un rôle incarné par une comédienne généreuse et inattendue.
Miss Horrock, jouée par Bénédicte Jacquard, a une passion, la haie de laurier qu'elle entretient la main verte dans un gant de jardinier. Son mari sifflote, croise Sean Connery au golf, met sa casquette à l'envers comme les jeunes et manifeste l'envie d'aller vivre à Marbella. Jeanne, la voisine, se confie à Miss Horrock et lui avoue avoir assassiné son mari. Un sinistre bonhomme qui lui en faisait voir de toutes les couleurs, sous l'œil avisé d'invités. Miss Horrock rend visite en cachette à la prison où Jeanne est incarcérée. L'une et l'autre partagent la passion du jardinage, elles projettent de créer une pépinière à la fin de la condamnation de Jeanne. Une maladie l'emportera, Rosemary déménage à Marbella et là-bas, rien ne pousse.
Bénédicte Jacquard témoigne d'une certaine pudeur quand elle parle de Jeanne et des malheurs qui l'ont conduit à commettre l'irréparable. Elle porte autant d'attention aux gens qui l'entourent qu'à sa haie de laurier, une façon de se démarquer de l'isolement d'une existence routinière. Les surprises se grefferont au fil de son histoire, mais ne donneront pas l'effet escompté. Bénédicte Jacquard est simplement saisissante dans l'interprétation de son personnage car elle se montre humble, réservée, sincère et déterminée.
Le décor, un escarpin dimensionné façon ubuesque, lequel révèle des trappes dans le talon. Une haie de laurier qui semble figer et finalement se démonte en trois panneaux.
La mise en scène de Claude Bonin, une découpe ciselée avec subtilité d'extraits de la série Talking Heads II, une adaptation qui met en valeur deux écritures, la plume d'Alan Bennett et la version scénique éponyme. Les personnages, deux identités qui masquent des tempéraments forts et tendrement cruels de fantaisie.
L'humour se lit et s'écoute de bout en bout du spectacle, lequel s'empare de l'espace de la scène intimiste du théâtre de l'Epée de Bois avec un plaisir manifesté par l'assistance présente. Talking Heads II, a cup of delight. What else !
Miss Fozzard, interprétée par Emmanuelle Rozès, partage son quotidien entre son emploi de vendeuse au rayon blanc d'un grand magasin et de son frère, Bernard, victime d'un AVC. Soucieuse de l'entretien de ses pieds, elle fréquente régulièrement son nouveau pédicure, Mister Dunderdale. Les soins podologiques lui procurent un plaisir permanent, une jouissance intérieure que Miss Fozzard peine à révéler à Mister Dunderdale jusqu'au jour où une situation imprévue se fraie un chemin dans cette petite routine.
Emmanuelle Rozès rentre de cors dans le personnage de Miss Fozzard. Elle glisse avec une aisance déconcertante dans les différents statut de son personnage comme dans les escarpins portés selon l'occasion. Un rôle incarné par une comédienne généreuse et inattendue.
Miss Horrock, jouée par Bénédicte Jacquard, a une passion, la haie de laurier qu'elle entretient la main verte dans un gant de jardinier. Son mari sifflote, croise Sean Connery au golf, met sa casquette à l'envers comme les jeunes et manifeste l'envie d'aller vivre à Marbella. Jeanne, la voisine, se confie à Miss Horrock et lui avoue avoir assassiné son mari. Un sinistre bonhomme qui lui en faisait voir de toutes les couleurs, sous l'œil avisé d'invités. Miss Horrock rend visite en cachette à la prison où Jeanne est incarcérée. L'une et l'autre partagent la passion du jardinage, elles projettent de créer une pépinière à la fin de la condamnation de Jeanne. Une maladie l'emportera, Rosemary déménage à Marbella et là-bas, rien ne pousse.
Bénédicte Jacquard témoigne d'une certaine pudeur quand elle parle de Jeanne et des malheurs qui l'ont conduit à commettre l'irréparable. Elle porte autant d'attention aux gens qui l'entourent qu'à sa haie de laurier, une façon de se démarquer de l'isolement d'une existence routinière. Les surprises se grefferont au fil de son histoire, mais ne donneront pas l'effet escompté. Bénédicte Jacquard est simplement saisissante dans l'interprétation de son personnage car elle se montre humble, réservée, sincère et déterminée.
Le décor, un escarpin dimensionné façon ubuesque, lequel révèle des trappes dans le talon. Une haie de laurier qui semble figer et finalement se démonte en trois panneaux.
La mise en scène de Claude Bonin, une découpe ciselée avec subtilité d'extraits de la série Talking Heads II, une adaptation qui met en valeur deux écritures, la plume d'Alan Bennett et la version scénique éponyme. Les personnages, deux identités qui masquent des tempéraments forts et tendrement cruels de fantaisie.
L'humour se lit et s'écoute de bout en bout du spectacle, lequel s'empare de l'espace de la scène intimiste du théâtre de l'Epée de Bois avec un plaisir manifesté par l'assistance présente. Talking Heads II, a cup of delight. What else !
Philippe Delhumeau
04/04/2015
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Clemence Baron
Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME
![](../img-article/Yeyeve_TE8695.jpg)
AVIGNON
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Les enfants du diable
de Clemence BaronMise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Pierre De Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
Pierre De Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina