La confession impudique
de Junichirö Tanazaki
Mise en scène de Jacques Bondoux
Avec Jacques Bondoux, Catherine Chauvière, Hervé Bourde
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Du 10/01/2002 au 10/02/2002
Artistic Athévains
45 bis, RUE Richard-Lenoir
75011 PARIS
Métro Voltaire
01 43 56 38 32
Il a cinquante-six ans. Sa vigueur ne lui permet plus de désirs comparables à ceux de sa femme qui a dix ans de moins que lui
Dans un couple, quand le dialogue disparaît peu à peu, quand le désir s'estompe au fil des années, l'écriture devient un moyen pour exprimer l'intime, pour pallier l'incapacité de dire. Mais il est trop tard pour sauver le couple : l'amour qui unissait jadis cet homme et cette femme s'est transformé aujourd'hui en dégoût. Une haine que chacun retranscrit, noir sur blanc, dans son journal intime. Le journal n'a, d'ailleurs, d'intime que le nom. Car, chacun des époux prend un malin plaisir de laisser, ici ou là, des indices suffisamment clairs pour que l'autre en découvre l'existence. Il en découle "un système de communication complexe et pervers, une conversation d'alcôve indirecte aux allures de poker menter érotique, qui ne s'achèvera que par la mort du plus faible".
Quand la pièce paraît en 1956, Junichirö Tanazaki provoque, au Japon, l'un des plus gros scandales de la littérature japonaise moderne. Sans doute parce que la sexualité se trouve ici analysée au sein même du couple conjugal, alors que le public japonais est davantage habitué à lire les frasques d'un homme marié avec des geishas ou des prostituées. Aujourd'hui, en revanche, ces époux qui se manipulent par journal intime interposé, n'ont pas de quoi choquer le lecteur, en l'occurrence le spectateur. Sans doute, les murs ont-elles, depuis, évolué. Rien de très bouleversant, donc, dans cette confession-là. On regrette, du coup, que la mise en scène, trop discrète, ne parvienne pas à recréer le scandale de l'époque. Le décor reste, lui aussi, très sobre : un lit au milieu de la scène le compose presque entièrement. Heureusement, les deux comédiens (Jacques Bondoux et Catherine Chauvière) s'en sortent honorablement. Ouf !
Quand la pièce paraît en 1956, Junichirö Tanazaki provoque, au Japon, l'un des plus gros scandales de la littérature japonaise moderne. Sans doute parce que la sexualité se trouve ici analysée au sein même du couple conjugal, alors que le public japonais est davantage habitué à lire les frasques d'un homme marié avec des geishas ou des prostituées. Aujourd'hui, en revanche, ces époux qui se manipulent par journal intime interposé, n'ont pas de quoi choquer le lecteur, en l'occurrence le spectateur. Sans doute, les murs ont-elles, depuis, évolué. Rien de très bouleversant, donc, dans cette confession-là. On regrette, du coup, que la mise en scène, trop discrète, ne parvienne pas à recréer le scandale de l'époque. Le décor reste, lui aussi, très sobre : un lit au milieu de la scène le compose presque entièrement. Heureusement, les deux comédiens (Jacques Bondoux et Catherine Chauvière) s'en sortent honorablement. Ouf !
Mathieu Girandola
02/11/2002
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Atelier 44
de Lionel Damei
Mise en scène de Lionel Damei
Un jeune homme prend le micro et s'amuse. Lui entre, puissant, éclatant. Il prend le micro et nous voici embarqués dans la ronde des caddys pour la première chanson. Sa voix nous emmène sur ses routes qu'il nous décrit, et nous sommes embarqués dans les aigus, les graves de la...
L'avis de Geneviève Brissot
Atelier 44
![](../img-article/Yeyeve_GG8U3J.jpg)
AVIGNON
![](../img/t.gif)
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![](../img/t.gif)
Dansong
de Lionel DameiMise en scène de Lionel Damei
Un jeune homme prend le micro et s'amuse. Lui entre, puissant, éclatant. Il prend le micro et nous voici embarqués dans la ronde des caddys pour la première chanson. Sa voix nous emmène sur ses routes qu'il nous décrit, et nous sommes embarqués dans les aigus, les graves de la...
L'avis de Geneviève Brissot