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Cockpit cuisine
de Benoit Faivre, Laurent Fraunié, Harry Holtzman
Mise en scène de Hary Holtzman
Avec Benoit Faivre
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-
Du 05/02/2015 au 22/02/2015
Jeudi à 14h, vendredi à 20h, amedi à 20h et dimanche à 16h.
Le Grand Parquet
35 rue d'Aubervilliers
Jardin d'Eole
75018 PARIS
Métro La Chapelle (2)
01 40 05 01 50
Site Internet
Dans une maison ordinaire de Forbach, vivait un certain Marcel Blondeau. Héritage se faisant, un certain Marc Dabo ouvre la porte de cette maison et qu'elle n'est pas sa surprise quand...
Il découvre que la vie de Marcel Blondeau n'avait rien d'ordinaire. Un doigt posé sur l'interrupteur de l'existence et fiat lux sur l'univers d'un homme dont Marc Dabo n'avait jamais entendu parler jusqu'à cette minute où... la traversée du jardin en friche, la maison aux volets fermés qui se révèle à ses yeux, la clé introduite dans la serrure de la porte, la pénombre qui cligne un clair-obscur au jour qui s'arrête sur le perron. La salle de séjour ressemble à une brocante où s'entasse un bric-à-brac de postes de télévisions désossées, des cassettes vidéos dépareillées, des outils mélangés à des objets hétéroclites. Marc Dabo n'en revient pas, il a mis un pied dans la caverne d'un facteur Cheval ignoré de tous.
Commence dès lors l'incroyable histoire de Marcel Blondeau reconstituée à partir de vieilles photos de famille soigneusement rangées dans des albums. Les cahiers d'école du p'tit Marcel révèlent des trésors d'inventivité dessinés tel l'estomacabine. Un drôle d'engin surmonté de quatre roues posées sur une savante structure mécanique permettant d'arpenter toutes les géographies de la terre. Des calculs codés sont notés dans le moindre espace vide des cahiers. Les règles arithmétiques n'existent plus, Marcel crée les siennes.
Qui était-il ? Un enfant rêveur ? Un successeur à Jules Verne ? Un illusionniste ? Hary Holtzman, metteur en scène, assisté de Benoit Faivre, direction artistique, écriture et jeu, Laurent Fraunié, jeu et écriture, Francis Ramm, conception dispositifs, régie et jeu, Tommy Laszlo, conception images et cahiers, ont dû s'amuser comme des mômes, lesquels d'un rien s'inventent un monde qui leur correspond.
Un spectacle qui correspond en tout point à la ligne artistique de la compagnie La Bande Passante, créée en 2007 par Benoit Faivre et dont l'objectif tournait autour de Compléments d'objets. Un parcours de machines sonores permettant d'écouter la mémoire des choses inanimées.
In situ, s'enchevêtrent des compléments d'objets de la vie courante dématérialisés de leur usage initial. Chaque objet s'impose pour reconstruire une histoire, l'imaginaire d'un homme semblable à la mémoire de Méliès. Les écrans vidéo projettent des images faites avec des montages en papier. Elles donnent vie à des personnages animés par une passion déclinée en 3H, Benoit Faivre et ses deux acolytes.
La narration s'organise autour du parcours anecdotique de Marcel Blondeau. Les mots ont des allures de scénario muet, la musique s'obverse sans s'entendre car elle traverse la vie des gens qui ont vécu les expériences de Marcel Blondeau.
La mise en scène de Hary Holtzman ressemble à un film de Jean-Pierre Jeunet. Est-il besoin de rappeler que ses réalisations soulignent l'importance accordée à la créativité doublée de poésie et d'exigence. Celle-ci en est.
Benoit Faivre, une performance de tous les instants, brut et tendre, singulier et poète, voyageur et pudique, cinéaste et biographe.
Cockpit Cuisine, une belle création qui s'ouvre sur une découverte de découvertes. Celle d'une histoire et celles d'artistes qui donnent envie de la vivre. C'est au Grand Parquet que ça se passe, car il n'y a que là que de telles histoires permettent de rêver.
Commence dès lors l'incroyable histoire de Marcel Blondeau reconstituée à partir de vieilles photos de famille soigneusement rangées dans des albums. Les cahiers d'école du p'tit Marcel révèlent des trésors d'inventivité dessinés tel l'estomacabine. Un drôle d'engin surmonté de quatre roues posées sur une savante structure mécanique permettant d'arpenter toutes les géographies de la terre. Des calculs codés sont notés dans le moindre espace vide des cahiers. Les règles arithmétiques n'existent plus, Marcel crée les siennes.
Qui était-il ? Un enfant rêveur ? Un successeur à Jules Verne ? Un illusionniste ? Hary Holtzman, metteur en scène, assisté de Benoit Faivre, direction artistique, écriture et jeu, Laurent Fraunié, jeu et écriture, Francis Ramm, conception dispositifs, régie et jeu, Tommy Laszlo, conception images et cahiers, ont dû s'amuser comme des mômes, lesquels d'un rien s'inventent un monde qui leur correspond.
Un spectacle qui correspond en tout point à la ligne artistique de la compagnie La Bande Passante, créée en 2007 par Benoit Faivre et dont l'objectif tournait autour de Compléments d'objets. Un parcours de machines sonores permettant d'écouter la mémoire des choses inanimées.
In situ, s'enchevêtrent des compléments d'objets de la vie courante dématérialisés de leur usage initial. Chaque objet s'impose pour reconstruire une histoire, l'imaginaire d'un homme semblable à la mémoire de Méliès. Les écrans vidéo projettent des images faites avec des montages en papier. Elles donnent vie à des personnages animés par une passion déclinée en 3H, Benoit Faivre et ses deux acolytes.
La narration s'organise autour du parcours anecdotique de Marcel Blondeau. Les mots ont des allures de scénario muet, la musique s'obverse sans s'entendre car elle traverse la vie des gens qui ont vécu les expériences de Marcel Blondeau.
La mise en scène de Hary Holtzman ressemble à un film de Jean-Pierre Jeunet. Est-il besoin de rappeler que ses réalisations soulignent l'importance accordée à la créativité doublée de poésie et d'exigence. Celle-ci en est.
Benoit Faivre, une performance de tous les instants, brut et tendre, singulier et poète, voyageur et pudique, cinéaste et biographe.
Cockpit Cuisine, une belle création qui s'ouvre sur une découverte de découvertes. Celle d'une histoire et celles d'artistes qui donnent envie de la vivre. C'est au Grand Parquet que ça se passe, car il n'y a que là que de telles histoires permettent de rêver.
Philippe Delhumeau
16/02/2015
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
L'Optimist
de Grégoire Aubert
Mise en scène de Dominique Fataccioli
deux couples, qui on le suppose vont bien, sont dans la norme, auront maison, chien, enfants, voiture. et puis il y a l'invitation, et là tout est chamboulé. Plus rien n'est acquis. L'amour ? quel amour ? un dîner et tout s'écroule. La vie est ainsi, rien n'est sûre,...
L'avis de Geneviève Brissot
L'Optimist
![](../img-article/Yeyeve_DTRPEZ.jpg)
AVIGNON
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Stabilité temporaire
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