Victoire, la fille du soldat inconnu
de Sylvie Gravagna
Mise en scène de Sylvie Gravagna
Avec Sylvie Gravagna
Une comédie musicale historique menée par un p'tit bout de bonne femme aussi délicieuse que fantaisiste.
Sylvie Gravagna, qui ne l'a connait pas, devrait réserver sa soirée pour aller découvrir cette artiste dont la garde-robes accroche sur cintre des robes de comédienne, de metteur en scène, de chanteuse. Victoire, la fille du soldat inconnu, un seule-en-scène, enfin presque. Sylvie Gravagna se glisse dans la vie de femmes qui ont vécu des histoires comme il n'en existe plus. Des histoires qui faisaient jaser de la mercerie à la Chambre des députés, des potins qui sentaient la lavande et fleurissaient le macadam de Panam, des balivernes qui alimentaient les colonnes du journal d'un sou Le Journal.
L'héroïne de l'histoire s'appelle Chourinette pour sa mère, veuve de guerre d'un mari mort sur le champ à Verdun. La petite Victoire vit le jour, il y a des dates qui forgent des destins, le 14 juillet 1916 à Paris. Cette naissance s'annonce bien avant l'heure comme un feu d'artifice, lequel étincellera de mille feux une vie durant.
Ballotée des bras de sa mère, une suffragette, à ceux de sa grand-mère et de la nounou, Victoire, c'est un album d'enfance dont les récits s'écrivent au sépia et grandissante à l'encre violette. Elle pousse dans un parterre politico-social irrigué par la soif des hommes, lequel est tassé par le poids de leur présence omniprésente dans les institutions.
Le spectacle de Sylvie Gravagna, les pages d'un manuel scolaire de la fin du XIXème siècle qui tournent aussi vite que la France de l'entre-deux guerre change, exceptées les mentalités.
Sexisme et féminisme ne font pas bon ménage face à la société patriarcale. Ouvriers, quincaillers, maîtres d'école, curés, médecins, élus, une société d'hommes faite par les hommes et pour les hommes. Les femmes sont reléguées à leur rang de bonnes ménagères ou de filles faciles, d'épouses attentives ou de vieilles filles, de mères préoccupées par leurs enfants ou de bonnes sœurs.
Chourinette en Sylvie Gravagna réveille avec fantaisie et légèreté les prémices du militantisme féminin. Elle rassemble qui veut la suivre pour aller rencontrer et revendiquer des droits auprès de l'autorité masculine. Elle véhicule l'image de la femme qui se libère et s'ouvre au monde... Comprenez ! Elle s'amuse avec le patriotisme à la grand-papa, elle chante sa joie de vivre, elle danse avec la vie comme les flammes avec le feu.
Un témoignage au féminin-pluriel en douze tableaux, des scènes de vie touchantes et nostalgiques, troublantes et sincères. La scénographie, l'association subtile des chansons de Mireille et de Jean Nohain, des vidéos d'Erwan Temple, de l'accompagnement vocal d'Anne Charvet-Dubost et des lumières du régisseur martyrisé !
Sylvie Gravagna porte dans le cœur ces femmes qui l'accompagnent en voix dans le spectacle. La comédienne est l'auteur d'un manifeste écrit sur mesure pour toutes les femmes qu'elle interprète en une, Victoire.
Victoire, la fille du soldat inconnu, un agréable moment de connivence et de bonheur avec Sylvie Gravagna.
L'héroïne de l'histoire s'appelle Chourinette pour sa mère, veuve de guerre d'un mari mort sur le champ à Verdun. La petite Victoire vit le jour, il y a des dates qui forgent des destins, le 14 juillet 1916 à Paris. Cette naissance s'annonce bien avant l'heure comme un feu d'artifice, lequel étincellera de mille feux une vie durant.
Ballotée des bras de sa mère, une suffragette, à ceux de sa grand-mère et de la nounou, Victoire, c'est un album d'enfance dont les récits s'écrivent au sépia et grandissante à l'encre violette. Elle pousse dans un parterre politico-social irrigué par la soif des hommes, lequel est tassé par le poids de leur présence omniprésente dans les institutions.
Le spectacle de Sylvie Gravagna, les pages d'un manuel scolaire de la fin du XIXème siècle qui tournent aussi vite que la France de l'entre-deux guerre change, exceptées les mentalités.
Sexisme et féminisme ne font pas bon ménage face à la société patriarcale. Ouvriers, quincaillers, maîtres d'école, curés, médecins, élus, une société d'hommes faite par les hommes et pour les hommes. Les femmes sont reléguées à leur rang de bonnes ménagères ou de filles faciles, d'épouses attentives ou de vieilles filles, de mères préoccupées par leurs enfants ou de bonnes sœurs.
Chourinette en Sylvie Gravagna réveille avec fantaisie et légèreté les prémices du militantisme féminin. Elle rassemble qui veut la suivre pour aller rencontrer et revendiquer des droits auprès de l'autorité masculine. Elle véhicule l'image de la femme qui se libère et s'ouvre au monde... Comprenez ! Elle s'amuse avec le patriotisme à la grand-papa, elle chante sa joie de vivre, elle danse avec la vie comme les flammes avec le feu.
Un témoignage au féminin-pluriel en douze tableaux, des scènes de vie touchantes et nostalgiques, troublantes et sincères. La scénographie, l'association subtile des chansons de Mireille et de Jean Nohain, des vidéos d'Erwan Temple, de l'accompagnement vocal d'Anne Charvet-Dubost et des lumières du régisseur martyrisé !
Sylvie Gravagna porte dans le cœur ces femmes qui l'accompagnent en voix dans le spectacle. La comédienne est l'auteur d'un manifeste écrit sur mesure pour toutes les femmes qu'elle interprète en une, Victoire.
Victoire, la fille du soldat inconnu, un agréable moment de connivence et de bonheur avec Sylvie Gravagna.
Philippe Delhumeau
20/10/2014
AVIGNON
Pierre De Lune
Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
Pierre De Lune
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Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir
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Mise en scène de Johanne Benoit
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