


On ne badine pas avec l'amour
de Alfred de Musset
Mise en scène de Christophe Thiry
Avec Francis Bolela, Stanislas de la Tousche, Lucile Durant, Sébastien Ehlinger, Marion Guy, Pierre Marzin, Koso Morina, Anna SorinFrancis Bolela, Stanislas de la Tousche, Lucile Durant, Sébastien Ehlinger, Marion Guy, Pierre Marzin, Koso Morina, Anna Sorin
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Du 17/09/2014 au 02/11/2014
Du mardi au samedi à 21h30, dimanche à 17h.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
01 45 44 57 34
On ne badine pas avec l'amour, la comédie d'Alfred de Musset mise en scène par Christophe Thiry, une jouissance homérique interprétée par de jeunes et pétillantes comédiennes autour d'un noyau de comédiens d'exception.
Le travail artistique de Christophe Thiry se résume à un théâtre pour la vie où tout le monde court après. Loin de s'exiler sur une terre de hasard, il mêle subtilement l'illusion comique en une joyeuse ménagerie de verre où l'œuvre de l'auteur est réinventée à partir d'une direction de comédiens jeunes pour les uns, expérimentés pour les autres. Christophe Thiry n'embarrasse pas le plateau d' une scénographie exagérément lesté d'objets et d'éléments inutiles. La scène, la sienne en particulier, fait éloge à la légèreté de l'être, à la liberté d'expression. Créatif et moderne, il concilie d'aise les écritures de la littérature classique à des formes innovantes et respectueuses de la pensée des illustres dramaturges.
Le théâtre d'Alfred de Musset se veut un théâtre de liberté où prennent position des personnages en tout genre, lesquels se trouvent et se choisissent dans un lyrisme libéré des contraintes scéniques. Sur scène, la mode n'interpelle pas à l'admiration, mais invite au plaisir Ainsi, naissent les émotions la représentation durant. Camille et Perdican s'aiment depuis toujours, les projets de mariage prévus par Le Baron verront se confronter la spiritualité de sa nièce à la fougue de son fils. Un élan inconsidéré distancié par des sentiments extrêmes d'où continuent de surgir des pulsions amoureuses confondues d'une jeunesse blessée et d'assombrissement.
Camille, interprétée par Anna Sorin, se présente sous une plastique troublante, laquelle lève le voile sur une fragilité cristalline et une dévotion religieuse impénétrable. Sébastien Ehlinger, Perdican, est opportuniste et un soupçon machiavélique. Il feint une passion charnelle pour Rosette, jouée par Marion Guy, une parade pour attirer l'attention de Camille. Pièce romantique ciselée sur fond de satire sociale, la fantaisie s'installe au gré des répliques. Lesquelles s'inspirent de l'expression du théâtre de liberté d'Alfred de Musset et révèlent la désillusion de la jeunesse.
La désillusion et la fantaisie, la nostalgie et l'insouciance sont revendiquées par Le Chœur qui s'anime selon l'intensité du moment et prend la pose entre pudeur et poésie. Koso Morina, Le Chœur, est généreuse, vive et passionnée par le mouvement accordé à l'esthétique de la pièce. Le Baron, joué par Pierre Marzin, est le dénominateur commun en le sens où sa présence et ses interventions nient les successions d'évènements personnels et scellent le pastiche en lieu et place du tragique de situation.
Ecriture couchant plusieurs personnages, citer les comédiens qui s'investissent de corps et d'esprit dans la mise en scène de Christophe Thiry. Francis Bolela, Maitre Bridaine, Stanislas de la Tousche, Maitre Blasius, et Lucile Durant, Dame Pluche.
La scénographie épurée permet d'apprécier le style et l'élégance des costumes signés Annamaria Di Mambro. Des costumes qui glissent avec merveille dans ce théâtre vivant et épris de liberté où l'insoutenable légèreté de l'être de Camille, l'effervescence de Camille et le romantisme champêtre de Rosette témoignent d'une mise en scène brillante.
Le théâtre d'Alfred de Musset se veut un théâtre de liberté où prennent position des personnages en tout genre, lesquels se trouvent et se choisissent dans un lyrisme libéré des contraintes scéniques. Sur scène, la mode n'interpelle pas à l'admiration, mais invite au plaisir Ainsi, naissent les émotions la représentation durant. Camille et Perdican s'aiment depuis toujours, les projets de mariage prévus par Le Baron verront se confronter la spiritualité de sa nièce à la fougue de son fils. Un élan inconsidéré distancié par des sentiments extrêmes d'où continuent de surgir des pulsions amoureuses confondues d'une jeunesse blessée et d'assombrissement.
Camille, interprétée par Anna Sorin, se présente sous une plastique troublante, laquelle lève le voile sur une fragilité cristalline et une dévotion religieuse impénétrable. Sébastien Ehlinger, Perdican, est opportuniste et un soupçon machiavélique. Il feint une passion charnelle pour Rosette, jouée par Marion Guy, une parade pour attirer l'attention de Camille. Pièce romantique ciselée sur fond de satire sociale, la fantaisie s'installe au gré des répliques. Lesquelles s'inspirent de l'expression du théâtre de liberté d'Alfred de Musset et révèlent la désillusion de la jeunesse.
La désillusion et la fantaisie, la nostalgie et l'insouciance sont revendiquées par Le Chœur qui s'anime selon l'intensité du moment et prend la pose entre pudeur et poésie. Koso Morina, Le Chœur, est généreuse, vive et passionnée par le mouvement accordé à l'esthétique de la pièce. Le Baron, joué par Pierre Marzin, est le dénominateur commun en le sens où sa présence et ses interventions nient les successions d'évènements personnels et scellent le pastiche en lieu et place du tragique de situation.
Ecriture couchant plusieurs personnages, citer les comédiens qui s'investissent de corps et d'esprit dans la mise en scène de Christophe Thiry. Francis Bolela, Maitre Bridaine, Stanislas de la Tousche, Maitre Blasius, et Lucile Durant, Dame Pluche.
La scénographie épurée permet d'apprécier le style et l'élégance des costumes signés Annamaria Di Mambro. Des costumes qui glissent avec merveille dans ce théâtre vivant et épris de liberté où l'insoutenable légèreté de l'être de Camille, l'effervescence de Camille et le romantisme champêtre de Rosette témoignent d'une mise en scène brillante.
Philippe Delhumeau
25/09/2014

GRENOBLE
MC2
de Adèle Gascuel,brahim Koutari
Mise en scène de Catherine Hargreaves
Qu’est-ce qui peut bien relier la ZUP (« zone huppée ») de Grenoble au théâtre de l’Odéon de Paris ? Le CAP plombier à l’ENA (« Ecole Nationale d’Acteurs ») ? Le terrain de foot aux planches du théâtre ? Le Maroc à la place Beaumarchais d’Echirolles ? Réponse : Brahim...
L'avis de Caroline Vernisse
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24 place Beaumarchais
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AVIGNON
L'ORIFLAMME
Solitude d'un ange gardien
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
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GRENOBLE
MC2
24 place Beaumarchais
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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