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Faute d'impression
de Laurence Sendrowicz
Mise en scène de Nafi Salah
Avec Laurence Sendrowicz
-
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Du 20/08/2014 au 11/10/2014
Du mercredi au samedi à 19h.
Manufacture des Abbesses
7 rue Véron
75018 PARIS
Métro Abbesses, Blanche
01 42 33 42 03
Site Internet
Autobiographie d'une traductrice qui se révèle dans une remise en question identitaire, la passeuse de textes, l'épouse de Manuel et la maman de deux enfants.
Laurence Sendrowicz, un visage et une présence qui réveillent le souvenir d'une belle soirée de la fin de l'hiver 2011, dans la salle intimiste de la Vieille Grille. Un théâtre niché dans un coin de campagne du cinquième arrondissement de Paris. Le palais a conservé depuis la saveur fondante et liquoreuse d'une cerise au kirch servie au public juste avant la représentation, Les Cerises au kirch. Jamais, cette agréable sensation ne s'est reproduite et le fait de revoir Laurence Sendrowicz interpréter un nouveau rôle rappelle cette madeleine de Proust qui reste intacte.
Son entrée est à l'image de la comédienne, anecdotique et inattendue. Une chaise et une table bistrot installées en amont de la scène attendent Fanny Barkowicz. Un coup de téléphone, la voix de Stéphane Drouet, son éditeur. La nouvelle, un florilège de compliments. Fanny Barkowicz est une passeuse de textes, elle traduit en français les romans d'un auteur reconnu pour la qualité littéraire de ses histoires. Fanny respecte scrupuleusement la narration, elle cherche les mots justes, adapte la ponctuation à l'identique de l'écrivain. Un travail intense de feuillets lus et relus, des pages noircies, revues et corrigées. Une orfèvre des mots, une styliste littéraire. Son nom sera inscrit en première de couverture en caractères discrets et les lecteurs le verront sans y prêter garde.
Traductrice dans la vie, mariée à Manuel, un homme qui remet à neuf des appartements, Fanny est également la mère de deux jeunes garçons. Sa vie familiale, une suite de points de suspension. Manu et les enfants, elle les adore pour le côté sensuel et maternel. Les contraintes du quotidien, un lâchez-prise qui se ressent à sa façon de biaiser les situations.
Fanny donne de la voix aux mots qu'elle traduit. Elle se doit d'être tour à tour la pensée de l'auteur, l'incarnation des personnages et un peu-beaucoup d'elle selon son état d'esprit du moment.
Laurence Sendrowicz, une présence remarquable dans un rôle difficile à interpréter et pourtant elle se débarrasse du banal et lève l'enthousiasme sur le personnage de Fanny Barkowicz. A croire, que leurs chemins se sont croisés au hasard de la vie.
La mise en scène de Nafi Salah, un glissement existentiel sur le quotidien d'une traductrice qui se cherche entre un passé ressuscité par des fantômes et le présent animé par la famille. Il naît du travail de Nafi Salah une distance qui augmente au fur et à mesure que le personnage s'explore. Les formes sont posées sur la fuite du temps et se figent entre les parenthèses de l'épanouissement ou de la frustration de la personne.
Nafi Salah réalise un travail en profondeur intéressant sur la construction personnelle et Laurence Sendrowicz le porte en voix et en présence sans faute d'impression.
Son entrée est à l'image de la comédienne, anecdotique et inattendue. Une chaise et une table bistrot installées en amont de la scène attendent Fanny Barkowicz. Un coup de téléphone, la voix de Stéphane Drouet, son éditeur. La nouvelle, un florilège de compliments. Fanny Barkowicz est une passeuse de textes, elle traduit en français les romans d'un auteur reconnu pour la qualité littéraire de ses histoires. Fanny respecte scrupuleusement la narration, elle cherche les mots justes, adapte la ponctuation à l'identique de l'écrivain. Un travail intense de feuillets lus et relus, des pages noircies, revues et corrigées. Une orfèvre des mots, une styliste littéraire. Son nom sera inscrit en première de couverture en caractères discrets et les lecteurs le verront sans y prêter garde.
Traductrice dans la vie, mariée à Manuel, un homme qui remet à neuf des appartements, Fanny est également la mère de deux jeunes garçons. Sa vie familiale, une suite de points de suspension. Manu et les enfants, elle les adore pour le côté sensuel et maternel. Les contraintes du quotidien, un lâchez-prise qui se ressent à sa façon de biaiser les situations.
Fanny donne de la voix aux mots qu'elle traduit. Elle se doit d'être tour à tour la pensée de l'auteur, l'incarnation des personnages et un peu-beaucoup d'elle selon son état d'esprit du moment.
Laurence Sendrowicz, une présence remarquable dans un rôle difficile à interpréter et pourtant elle se débarrasse du banal et lève l'enthousiasme sur le personnage de Fanny Barkowicz. A croire, que leurs chemins se sont croisés au hasard de la vie.
La mise en scène de Nafi Salah, un glissement existentiel sur le quotidien d'une traductrice qui se cherche entre un passé ressuscité par des fantômes et le présent animé par la famille. Il naît du travail de Nafi Salah une distance qui augmente au fur et à mesure que le personnage s'explore. Les formes sont posées sur la fuite du temps et se figent entre les parenthèses de l'épanouissement ou de la frustration de la personne.
Nafi Salah réalise un travail en profondeur intéressant sur la construction personnelle et Laurence Sendrowicz le porte en voix et en présence sans faute d'impression.
Philippe Delhumeau
01/09/2014
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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Un voyage dans le temps pour partager la vie ou un moment de vie de 12 femmes célèbres. Une heure de plaisir, une heure où la comédienne évolue dans le temps, dans la vie de l'une ou de l'autre. Douze femmes qui on marqué leur temps, que nous avions peut-être oubliées pour...
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