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Lacenaire: Faire de sa vie une oeuvre
de Yvan Bregeon, Franck Desmedt
Mise en scène de Franck Desmedt
Avec Frederic Kneip, Franck Desmedt, Yvon Martin
-
-
Du 10/06/2014 au 30/08/2014
Du Mardi au Samedi à 21h00.
Théâtre de la Huchette
23, rue de la Huchette
75005 PARIS
Métro Saint-Michel
01 43 26 38 99
Site Internet
Le petit théâtre de la Huchette fief des chefs d’œuvre théâtraux d’Eugène Ionesco depuis 57ans accueille une pièce menée comme un thriller : hommage à Pierre François Lacenaire .
Criminel et Poète voilà deux qualificatifs bien antinomiques qui pourtant définissent le mieux Pierre François Lacenaire en son XIXème siècle.
La littérature et les dictionnaires ont laissé tomber aux oubliettes le personnage sulfureux et son œuvre littéraire.
Il nous reste gravé dans nos mémoires la figure de Marcel Herrand au cinéma dans le film « les enfants du paradis » qui immortalise notre funeste héros comme pour le racheter de ses fautes.
Il en va de même de cette pièce mise en scène par Franck Desmedt et remarquablement interprétée par Frédéric Kneip ( Lacenaire) et Yvon Martin ( Avril) .
Le brouillard remplit la scène de cette ambiance trouble dans laquelle Lacenaire se mêlait aux humeurs du Boulevard du crime.
Dandy au visage effrayant il nous conte sa vie pleine de douleur et le crime comme une revanche et une nécessité suprême à le rendre vivant.
La pièce d'Yvon Brégeon & Franck Desmedt, situe un épisode de la vie de Lacenaire dans lequel Avril et lui-même, bâtissent un plan qui selon Lacenaire va leur rapporter 100000 francs. Lacenaire a besoin des services d'Avril pour accomplir la sale besogne qui les rendra riches à jamais, mais Avril est assez rétif et n'a guère de sympathie pour la « Camarde » à l'égard de qui il éprouve une peur intense.
La pièce nous présente un Lacenaire courageux jusqu’à la guillotine ce qui ne semble pas être le cas si l’on se réfère au journal de l’époque : la Gazette des tribunaux, journal officiel, qui écrit, contre toute vérité, que le coupable « n’a pas su affronter l’échafaud sans trembler ».
Le metteur en scène n’a pas omis de nous laisser dubitatifs en nous présentant la visite de Prosper Mérimée dans la prison où Lacenaire est détenu et où d’ailleurs il fait salon et défraye la chronique de l’époque.
Dubitatif pourquoi ?
Prosper Mérimée trouve tellement l’œuvre littéraire de Lacenaire géniale qu’il va même jusqu’à parler de grâce au nom de ce talent et au mépris des autre coupables et de la justice du même coup.
Il est nécessaire de relire les mémoire de Lacenaire pour comprendre son enfance , son parcours et les motivations qui l’ont conduit au crime.
L’œuvre littéraire de Lacenaire est véritablement tératogène.
« Faire de sa vie une œuvre » comme s’intitule cette superbe pièce c’est relire sans hésiter le talent d’un criminel dont voici les mots à fleur de peau:
Jeune imprudent à peine à ton aurore,
Tu veux déjà connaître la douleur.
Le rossignol qui ne fait que d’éclore
Doit-il si tôt songer à l’oiseleur ?
Savoure encor le parfum de la vie
Elle commence : à quoi bon la flétrir ?
Par l’amitié quelle soit embellie,
Laisse le fiel à ceux qui vont mourir.
Dis-moi : pourquoi sur l’humaine faiblesse
Vouloir porter un regard scrutateur ?
Ferme les yeux, ta précoce sagesse
Te vaudra-t-elle un moment de bonheur ?
L’homme est injuste, ingrat, capricieux.
Il est méchant, je le sais, mais écoute.
Qui devant lui peut dire « je vaux mieux » ?
Calme il est temps , la vague inquiétude
Qui porte une ombre à tes moindres désirs
On fait trop tôt cette funeste étude
Où sont fixés tes imprudents désirs
Fuis les soupçons, dans l’homme vois un frère
Sois bon, mais fort, juste, mais généreux
Et reste enfant dans les bras de ta mère
Voilà, crois-moi, le secret d’être heureux
Lacenaire ( Conciergerie 5 janvier 1836 )
La littérature et les dictionnaires ont laissé tomber aux oubliettes le personnage sulfureux et son œuvre littéraire.
Il nous reste gravé dans nos mémoires la figure de Marcel Herrand au cinéma dans le film « les enfants du paradis » qui immortalise notre funeste héros comme pour le racheter de ses fautes.
Il en va de même de cette pièce mise en scène par Franck Desmedt et remarquablement interprétée par Frédéric Kneip ( Lacenaire) et Yvon Martin ( Avril) .
Le brouillard remplit la scène de cette ambiance trouble dans laquelle Lacenaire se mêlait aux humeurs du Boulevard du crime.
Dandy au visage effrayant il nous conte sa vie pleine de douleur et le crime comme une revanche et une nécessité suprême à le rendre vivant.
La pièce d'Yvon Brégeon & Franck Desmedt, situe un épisode de la vie de Lacenaire dans lequel Avril et lui-même, bâtissent un plan qui selon Lacenaire va leur rapporter 100000 francs. Lacenaire a besoin des services d'Avril pour accomplir la sale besogne qui les rendra riches à jamais, mais Avril est assez rétif et n'a guère de sympathie pour la « Camarde » à l'égard de qui il éprouve une peur intense.
La pièce nous présente un Lacenaire courageux jusqu’à la guillotine ce qui ne semble pas être le cas si l’on se réfère au journal de l’époque : la Gazette des tribunaux, journal officiel, qui écrit, contre toute vérité, que le coupable « n’a pas su affronter l’échafaud sans trembler ».
Le metteur en scène n’a pas omis de nous laisser dubitatifs en nous présentant la visite de Prosper Mérimée dans la prison où Lacenaire est détenu et où d’ailleurs il fait salon et défraye la chronique de l’époque.
Dubitatif pourquoi ?
Prosper Mérimée trouve tellement l’œuvre littéraire de Lacenaire géniale qu’il va même jusqu’à parler de grâce au nom de ce talent et au mépris des autre coupables et de la justice du même coup.
Il est nécessaire de relire les mémoire de Lacenaire pour comprendre son enfance , son parcours et les motivations qui l’ont conduit au crime.
L’œuvre littéraire de Lacenaire est véritablement tératogène.
« Faire de sa vie une œuvre » comme s’intitule cette superbe pièce c’est relire sans hésiter le talent d’un criminel dont voici les mots à fleur de peau:
Jeune imprudent à peine à ton aurore,
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Fuis les soupçons, dans l’homme vois un frère
Sois bon, mais fort, juste, mais généreux
Et reste enfant dans les bras de ta mère
Voilà, crois-moi, le secret d’être heureux
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Yves-Alexandre Julien
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