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L'Ecole des ventriloques
de Alejandro Jodorowsky
Mise en scène de Jean-Michel d'Hoop
Avec Isabelle Wéry, Emmanuelle Mathieu, Anne Romain, Pierre Jacqmin, Sébastien Chollet, Fabrice Rodriguez, Cyril Brian
-
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Du 07/07/2014 au 26/07/2014
20h40.
La Manufacture - Scènes contemporaines
2, rue des Ecoles
84000 AVIGNON
04 90 85 12 71
Site Internet
« L’École des ventriloques » est une vaste fresque effrayante et truculente qui bouscule l'ordre établi et la morale judéo-chrétienne allant jusqu'au blasphème mais sans occulter l'Eglise. Si le synopsis de ce spectacle à besoin de soutanes, de bonnes sœurs et de manichéisme c'est qu'au fond même tournée en dérision la foi et la croyance interpellent et questionnent sans cesse.
Céleste, en fuite, arrive par on ne sait trop quel tour de "passe-passe" dans une école hors du commun .Habillés de soutanes, des étudiants de cette institution apparaissent avec en eux sous leur vêture un monstre incarnant les confins de leur personnalité..
Autour de lui un conseiller d'éducation armé d'un flingue, au langage brut de décoffrage et marchant comme un Cow Boy, une religieuse dépravée qui cache en elle un être de luxure et dont elle va violement accoucher dans une douleur horrifiante jusqu'à ce qu'il poigne sous sa robe... des marionnettistes dirigés par des marionnettes endiablées et une entité supérieure tel un gourou ou un dieu sentencieux et punitif apparaît de temps à autres comme sorti d'un chao sur un écran géant, vociférant et rappelant à l'impétrant les règles de cette école auxquelles il doit se soumettre.
Notre héros tombé du ciel va devoir trouver la marionnette qui lui sied le mieux mais il ne dispose que de trois chances.
Les propositions qu'il va faire sont bien trop jolies pour une institution qui fait l'éloge du "dégueulasse" et met un point d'honneur à ce que ses élèves " assemblent l'ordure" qui est en eux.
Ces trois choix délimités et sans alternative incarnent bien la philosophie d'une vie d'artiste dans laquelle se posent les questions fondamentales du rôle de l'individu dans le monde dans lequel évolue, du message qu'il souhaite faire passer au-delà du rôle qu'il incarne, de sa liberté d'être et de l'obligation d'être un autre qu'on lui impose....
Ici le personnage central doit faire face à une liberté reconsidérée dans un mode exotique voir autodestructeur, une liberté asservie dans laquelle l'humain doit se mettre au service de marionnettes.
Cette pièce interpelle et pose question sur la narration, le théâtre, la quête identitaire...
L'école des ventriloques nous conduit dans les replis les plus sombres de notre être intérieur et intime ou se cache la sexualité, la violence, les pulsions avouables ou inavouables et dans cette éloge à les exulter, à les mettre sur le devant de la scène on repense aux univers de Kafka et plus spécifiquement au 1984 de Georges Orwell dans lequel les humains sont à la merci de pantins. Dans toute cette vilaine ligne de conduite, Celeste notre héros va tenter en souffrant de bousculer l'ordre établi en créant des marionnettes inattendues comme un héros, un saint, un génie.
De temps à autre apparaissent sur grand écran les corps nus de l'équipe des marionnettistes. Est-ce là la volonté de la compagnie de nous montrer que ces artistes n'ont rien à cacher et qu'au-delà du sujet qui nous est présenté il ne faut y voir que la simplicité nue d'un travail sans aucun message subliminal?
La compagnie Belge Point Zero à passé commande de ce texte truculent à Alejandro Jodorowski auteur pour le moins provocateur excellant dans l'art du mime et appréciant particulièrement le sujet ésotérique et les arts divinatoires.
On retrouve bien là dans cette pièce l'ambiance des intérêts portés par l'auteur aux sujets que nous venons de citer.
Ce qui nous est donné à voir en terme de décor a quelque-chose de l'univers d'Enki Bilal: lumières froides, mobilier sombre et rouillé...
Entre l'usage de la rouille et du velours rouge capitonné rappelant le fond des cercueils en des boites qui se déplacent sur la scène comme le font des prestidigitateurs dans leurs spectacles on s'attend à de la magie et elle est plus que visible!
Regarder cette pièce avec un regard enfantin, c'est-à-dire en se tenant aux faits, sans jugement sur la morale ni sur des messages cachés est un pure délice car on est emporté comme dans un conte cinématographique. C'est très joli et on est transporté sans cesse dans l'aventure.
Pour cette simple raison nous dirons qu'on ne peut pas recommander cette pièce à des personnes prudes et fermées d'esprit mais qu'au-delà de la cruauté du sujet, le travail artistique, la mise en scène, des marionnettes admirablement manipulées, on passe un moment savoureux et drôle.
Autour de lui un conseiller d'éducation armé d'un flingue, au langage brut de décoffrage et marchant comme un Cow Boy, une religieuse dépravée qui cache en elle un être de luxure et dont elle va violement accoucher dans une douleur horrifiante jusqu'à ce qu'il poigne sous sa robe... des marionnettistes dirigés par des marionnettes endiablées et une entité supérieure tel un gourou ou un dieu sentencieux et punitif apparaît de temps à autres comme sorti d'un chao sur un écran géant, vociférant et rappelant à l'impétrant les règles de cette école auxquelles il doit se soumettre.
Notre héros tombé du ciel va devoir trouver la marionnette qui lui sied le mieux mais il ne dispose que de trois chances.
Les propositions qu'il va faire sont bien trop jolies pour une institution qui fait l'éloge du "dégueulasse" et met un point d'honneur à ce que ses élèves " assemblent l'ordure" qui est en eux.
Ces trois choix délimités et sans alternative incarnent bien la philosophie d'une vie d'artiste dans laquelle se posent les questions fondamentales du rôle de l'individu dans le monde dans lequel évolue, du message qu'il souhaite faire passer au-delà du rôle qu'il incarne, de sa liberté d'être et de l'obligation d'être un autre qu'on lui impose....
Ici le personnage central doit faire face à une liberté reconsidérée dans un mode exotique voir autodestructeur, une liberté asservie dans laquelle l'humain doit se mettre au service de marionnettes.
Cette pièce interpelle et pose question sur la narration, le théâtre, la quête identitaire...
L'école des ventriloques nous conduit dans les replis les plus sombres de notre être intérieur et intime ou se cache la sexualité, la violence, les pulsions avouables ou inavouables et dans cette éloge à les exulter, à les mettre sur le devant de la scène on repense aux univers de Kafka et plus spécifiquement au 1984 de Georges Orwell dans lequel les humains sont à la merci de pantins. Dans toute cette vilaine ligne de conduite, Celeste notre héros va tenter en souffrant de bousculer l'ordre établi en créant des marionnettes inattendues comme un héros, un saint, un génie.
De temps à autre apparaissent sur grand écran les corps nus de l'équipe des marionnettistes. Est-ce là la volonté de la compagnie de nous montrer que ces artistes n'ont rien à cacher et qu'au-delà du sujet qui nous est présenté il ne faut y voir que la simplicité nue d'un travail sans aucun message subliminal?
La compagnie Belge Point Zero à passé commande de ce texte truculent à Alejandro Jodorowski auteur pour le moins provocateur excellant dans l'art du mime et appréciant particulièrement le sujet ésotérique et les arts divinatoires.
On retrouve bien là dans cette pièce l'ambiance des intérêts portés par l'auteur aux sujets que nous venons de citer.
Ce qui nous est donné à voir en terme de décor a quelque-chose de l'univers d'Enki Bilal: lumières froides, mobilier sombre et rouillé...
Entre l'usage de la rouille et du velours rouge capitonné rappelant le fond des cercueils en des boites qui se déplacent sur la scène comme le font des prestidigitateurs dans leurs spectacles on s'attend à de la magie et elle est plus que visible!
Regarder cette pièce avec un regard enfantin, c'est-à-dire en se tenant aux faits, sans jugement sur la morale ni sur des messages cachés est un pure délice car on est emporté comme dans un conte cinématographique. C'est très joli et on est transporté sans cesse dans l'aventure.
Pour cette simple raison nous dirons qu'on ne peut pas recommander cette pièce à des personnes prudes et fermées d'esprit mais qu'au-delà de la cruauté du sujet, le travail artistique, la mise en scène, des marionnettes admirablement manipulées, on passe un moment savoureux et drôle.
Yves-Alexandre Julien
25/07/2014
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Pierre De Lune
de Dorothée Leveau
Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
Pierre De Lune
![](../img-article/Yeyeve_DQSDVQ.jpg)
AVIGNON
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Le carnet rouge
de Dorothée LeveauMise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Pierre De Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
Pierre De Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
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