Mon Ombre
de Juliette Prillard
Mise en scène de Mélanie Depuiset
Avec Juliette Prillard
Un univers où enfants et adultes peuvent s'envoler main dans la main les yeux fermés !
"Très librement inspiré du conte L'Ombre d'Andersen, Mon Ombre raconte l'histoire d'un homme et de son ombre... Avec du papier, du carton, du bazar, du bric, du broc et du hasard, Muguette nous embarque dans l'histoire de Spéculos qu'est tombé sur un os. La comédienne avec ses doigts de fée (bien qu'elle préfère jouer la princesse !) donne vie aux deux marionnettes."
Un univers où enfants et adultes peuvent s'envoler main dans la main les yeux fermés ! Laissez-vous guider par ce clown déluré ! L'entrée en salle établit déjà un premier contact avec ce personnage vif, au maquillage expressif, en tenue rayée noir et blanc et cela à toute son importance.
Les marionnettes sont magnifiques. L'esthétique est remarquable, derrière ces carrioles qui tiennent on ne sait comment, ces valises malmenées enfermant chacune des trésors cartonnés, papier-mâchés, des marionnettes défraîchies, nous nous évadons, transportés par des bulles de poésie. Ce décor bric à brac possède une unité soignée et harmonieuse. Entre délicatesse et brutalité, la comédienne manipule Spéculos, le savant-malin et son ombre avec une adresse absolue. Elle délègue des émotions fortes à ces deux acolytes aux frimousses objectivement figées, mais dans l'imaginaire de chacun des spectateurs, leurs visages ne cessent de se mouvoir : sourire, moue, colère, malice, joie, vice... nous percevons leurs émois.
Ce conte d'Andersen, peu connu, mérite d'être découvert car derrière la romance et la légèreté apparente se cache une délicieuse poésie, du mystère qui mène à des réflexions sur l'existence et la notion de désir. Tout comme Dr Jekyll & M.Hide, Spéculos et son ombre sont dualité, lequel des deux sera l'ombre de son ombre ?
Un univers où enfants et adultes peuvent s'envoler main dans la main les yeux fermés ! Laissez-vous guider par ce clown déluré ! L'entrée en salle établit déjà un premier contact avec ce personnage vif, au maquillage expressif, en tenue rayée noir et blanc et cela à toute son importance.
Les marionnettes sont magnifiques. L'esthétique est remarquable, derrière ces carrioles qui tiennent on ne sait comment, ces valises malmenées enfermant chacune des trésors cartonnés, papier-mâchés, des marionnettes défraîchies, nous nous évadons, transportés par des bulles de poésie. Ce décor bric à brac possède une unité soignée et harmonieuse. Entre délicatesse et brutalité, la comédienne manipule Spéculos, le savant-malin et son ombre avec une adresse absolue. Elle délègue des émotions fortes à ces deux acolytes aux frimousses objectivement figées, mais dans l'imaginaire de chacun des spectateurs, leurs visages ne cessent de se mouvoir : sourire, moue, colère, malice, joie, vice... nous percevons leurs émois.
Ce conte d'Andersen, peu connu, mérite d'être découvert car derrière la romance et la légèreté apparente se cache une délicieuse poésie, du mystère qui mène à des réflexions sur l'existence et la notion de désir. Tout comme Dr Jekyll & M.Hide, Spéculos et son ombre sont dualité, lequel des deux sera l'ombre de son ombre ?
Aurore Lavidalie
14/07/2014
AVIGNON
Théâtre Transversal
Mise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
AVIGNON
Le papier Peint Jaune
de Charlotte Perkins GilmanMise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot