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Rostam et Esfandiâr
de Farid Paya
Mise en scène de Farid Paya
Avec Vincent Bernard, Cédric Burgle, Guillaume Caubel, Marion Denys, Jean-Matthieu Hulin, Sylvain Drouet, Thibault Pinson, David Weiss
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Du 06/06/2014 au 29/06/2014
Vendredi, samedi à 20h30. dimanche à 18h.
Théâtre de l'Epée de bois
Cartoucherie
Route du Champ-de-manoeuvre
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes / Bus 112
01 48 08 39 74
Farid Paya et la compagnie du Lierre ouvrent Le Livre des Rois (Shâh-Nâmeh) du poète iranien Ferdowsi au chapitre trois, Rostam et Esfandiâr. Rostam et Sohrâb, La Tragédie de Siâvosh étant les deux premiers volets de la trilogie qui date du Xe siècle et se composent de cent-vingt mille vers.
Illustre poète iranien de la province de Khorassan, Ferdowsi mit près de trente années à écrire Shâh-Nâmeh (Le Livre des Rois), une œuvre monumentale qui raconte l’histoire antique de l’Iran et la généalogie des Cyrus, rois de Perse depuis le VIe siècle avant J.-C. Le récit est construit à partir de faits imaginaires et inspiré de la société pluriculturelle iranienne de l’époque. Les influences artistiques de cette région d’Asie firent de la Perse, le berceau des écritures et des miniatures persanes. Les écritures persanes étaient considérées comme des objets d’art, le texte s’ornait d’enluminure, d’or et de pigments liant la couleur à l’imaginaire des miniatures. C’est ainsi que Ferdowsi écrivit Le Livre des Rois, en perse.
Rostam le fils de Zal, l’homme aux sept exploits, belligère dans des guerres d’influences extérieures. Esfandiâr, fils de Gashtâsp roi d’Irân, est un guerrier respecté, il a mis à sang et à terre les plus redoutables ennemis du royaume. Cependant, il subit l’affront de son père, lequel s’appuie sur les textes anciens pour envoyer Esfandiâr en campagne... de guerre d’où il revient à chaque fois couvert de gloire.
Ultime épreuve avant d’accéder au trône, Esfandiâr doit aller au Zâbolestan capturer Rostam et le ramener à Gashtâsp, enchaîné. Rostam, informé de ce défit, refuse d’être livré au prix d’une telle humiliation et ils décident d’un accord commun de s’affronter. Lequel des deux perdra sa vulnérabilité pour la première fois ?
La scénographie de Farid Paya et d’Evelyne Guillin se conjugue à la première personne des sujets royaux, que sont Rostam et Esfandiâr. Le plateau est épuré de toute influence extérieure, exceptée une tapisserie tissée de soie accrochée en fond de scène. Le texte se projette dans l’espace au rythme des intonations calquées sur les mouvements et les enchaînements de combats. L’éloquence de Rostam et Esfandiâr symbolise l’importance de leur rang dans la société iranienne. Le verbe s’ajuste à la hauteur du propos et s’élève sans faillir dès que la situation prend une tournure inattendue. Les costumes fabriqués par José Gomez, la subtilité de la mise en corps associée à l’aisance chorégraphique générée par les arts martiaux et la danse. Le mouvement s’organise sur un rythme soutenu, la gestuelle se confond dans une technicité sociologique. L’articulation des combats se déroule avec la sagesse des écritures persanes et la philosophie des tragédies iraniennes.
Il n’est d’homme sans lumière éclairée par le chant et la guerre, la paix se vit dans la fraîcheur des palais, l’amour s’intimise sous les alcôves. Ainsi, pourrait être présentée la mise en scène de Farid Paya, laquelle concentre le jeu théâtral dans le texte, la voix et le style. Dans ce spectacle, se remarque la précision d’occupation de l’espace par les artistes dû au décor dépouillé, lequel permet une grande liberté d’expression. Cette mise en scène a les apparences d’une toile de soie brodée associée à la technique des films d’animation en 3D. La beauté d’exécution artistique des comédiens de la Compagnie du Lierre propose une grande lisibilité du texte de Ferdowsi par la qualité des interprétations individuelles. Cette nouvelle création de Farid Paya, une ode à l’émerveillement à l’image de Gintaras Varnas qui avait enthousiasmé le monde avec sa mise en scène de Il combattimento di Tancredi e Clorinda, opéra de Giuseppe Monteverdi.
Rostam et Esfandiâr, une tragédie qui s’apprécie comme un conte oriental. Magnifique !
Rostam le fils de Zal, l’homme aux sept exploits, belligère dans des guerres d’influences extérieures. Esfandiâr, fils de Gashtâsp roi d’Irân, est un guerrier respecté, il a mis à sang et à terre les plus redoutables ennemis du royaume. Cependant, il subit l’affront de son père, lequel s’appuie sur les textes anciens pour envoyer Esfandiâr en campagne... de guerre d’où il revient à chaque fois couvert de gloire.
Ultime épreuve avant d’accéder au trône, Esfandiâr doit aller au Zâbolestan capturer Rostam et le ramener à Gashtâsp, enchaîné. Rostam, informé de ce défit, refuse d’être livré au prix d’une telle humiliation et ils décident d’un accord commun de s’affronter. Lequel des deux perdra sa vulnérabilité pour la première fois ?
La scénographie de Farid Paya et d’Evelyne Guillin se conjugue à la première personne des sujets royaux, que sont Rostam et Esfandiâr. Le plateau est épuré de toute influence extérieure, exceptée une tapisserie tissée de soie accrochée en fond de scène. Le texte se projette dans l’espace au rythme des intonations calquées sur les mouvements et les enchaînements de combats. L’éloquence de Rostam et Esfandiâr symbolise l’importance de leur rang dans la société iranienne. Le verbe s’ajuste à la hauteur du propos et s’élève sans faillir dès que la situation prend une tournure inattendue. Les costumes fabriqués par José Gomez, la subtilité de la mise en corps associée à l’aisance chorégraphique générée par les arts martiaux et la danse. Le mouvement s’organise sur un rythme soutenu, la gestuelle se confond dans une technicité sociologique. L’articulation des combats se déroule avec la sagesse des écritures persanes et la philosophie des tragédies iraniennes.
Il n’est d’homme sans lumière éclairée par le chant et la guerre, la paix se vit dans la fraîcheur des palais, l’amour s’intimise sous les alcôves. Ainsi, pourrait être présentée la mise en scène de Farid Paya, laquelle concentre le jeu théâtral dans le texte, la voix et le style. Dans ce spectacle, se remarque la précision d’occupation de l’espace par les artistes dû au décor dépouillé, lequel permet une grande liberté d’expression. Cette mise en scène a les apparences d’une toile de soie brodée associée à la technique des films d’animation en 3D. La beauté d’exécution artistique des comédiens de la Compagnie du Lierre propose une grande lisibilité du texte de Ferdowsi par la qualité des interprétations individuelles. Cette nouvelle création de Farid Paya, une ode à l’émerveillement à l’image de Gintaras Varnas qui avait enthousiasmé le monde avec sa mise en scène de Il combattimento di Tancredi e Clorinda, opéra de Giuseppe Monteverdi.
Rostam et Esfandiâr, une tragédie qui s’apprécie comme un conte oriental. Magnifique !
Philippe Delhumeau
14/06/2014
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
l'Episcène
de Dimitri Lepage
Mise en scène de Jérôme Jacob-Paquay
Un homme qui fuit le monde, vit dans une grotte, et décide de nous raconter l'histoire de ce petit garçon, vous savez, ce petit garçon qui aime se promener dans la forêt. Et qui découvre un jour......................Cet homme nous raconte sa vie, ses pensées, ses désirs. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
l'Episcène
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AVIGNON
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Des Chèvres en Corrèze
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Chapelle des Italiens
La petite dans la forêt profonde
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard
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