Un Chapeau de paille d'Italie
de Eugène Labiche
Mise en scène de Giorgio Barberio Corsetti
Avec Cécile Brune, Coraly Zahonero, Jérôme Pouly, Laurent Natrella, Julie Sicard, Bakary Sangaré, Christian Hecq, Nicolas Lormeau, Gilles David, Félicien Juttner, Pierre Niney, Adeline d'Hermy, Elliot Jenicot, Louis Arene, Jennifer Decker
Le mariage de Fadinard ou la folle journée
Labiche est l’un des auteurs les plus joués à la Comédie française : dix-sept pièces de ses pièces sont au répertoire, dont Un chapeau de paille en Italie. Ce vaudeville, créé en 1851 au Théâtre du Palais-Royal et joué à la Comédie française pour la première fois en 1938, met en scène les noces de Fadinard, qui court après le chapeau de paille d’une dame, au lieu de se préoccuper de son propre mariage. Comme dans tout vaudeville, on retrouve le mari, la femme et l’amant dans une société bourgeoise hypocrite et mesquine : ici, c’est la propriétaire du chapeau qui trompe son mari, quand le cheval de Fadinard dévore son chapeau. Mais la satire de la bourgeoisie ne s’arrête pas là, puisque Fadinard lui-même, à peine marié, fuit déjà sa femme et sa belle-famille au premier prétexte venu. La quête du chapeau n’est donc qu’un subterfuge pour rester en mouvement : le héros refuse de se laisser enfermer dans la noce et nous entraîne avec lui de maison en maison, à la rencontre de personnages tous aussi loufoques les uns que les autres.
Pour l’incarner, Pierre Niney est parfait de maladresse et de fausse naïveté. La vingtaine de comédiens qui l’accompagne ne joue pas une fausse note non plus. Toute la troupe de la noce, accompagnée par trois musiciens, qui interprètent des morceaux en live, nous fait ainsi vivre deux heures fort réjouissantes. Sur un rythme effréné, les péripéties s’enchaînent sans un seul temps mort. Les personnages, dans des costumes seventies kitsch à souhait, courent incessamment d’un bout à l’autre de la scène. La musique, qui oscille entre rock et accents tsiganes, convient parfaitement pour souligner cet emballement des événements. Et lorsque les comédiens se mettent à chanter et à danser, le public en redemande. Car si le fond satirique de la pièce est grinçant, sa forme est légère et joyeuse.
Pour l’incarner, Pierre Niney est parfait de maladresse et de fausse naïveté. La vingtaine de comédiens qui l’accompagne ne joue pas une fausse note non plus. Toute la troupe de la noce, accompagnée par trois musiciens, qui interprètent des morceaux en live, nous fait ainsi vivre deux heures fort réjouissantes. Sur un rythme effréné, les péripéties s’enchaînent sans un seul temps mort. Les personnages, dans des costumes seventies kitsch à souhait, courent incessamment d’un bout à l’autre de la scène. La musique, qui oscille entre rock et accents tsiganes, convient parfaitement pour souligner cet emballement des événements. Et lorsque les comédiens se mettent à chanter et à danser, le public en redemande. Car si le fond satirique de la pièce est grinçant, sa forme est légère et joyeuse.
Caroline Vernisse
02/04/2014
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