![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Knock ou le triomphe de la médecine
de Jules Romains
Mise en scène de Olivier Mellor
Avec Stephen Szekely, Rémi Pous, Jean-Christophe Binet, Vincent Tepernowski, Dominique Herbet, Valérie Jallais, Marie-Laure Boggio
-
-
Du 04/02/2014 au 23/02/2014
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 18h.
Théâtre de l'Epée de bois
Cartoucherie
Route du Champ-de-manoeuvre
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes / Bus 112
01 48 08 39 74
Un Knock plus invraisemblable que nature servi par les joyeux comédiens de la Compagnie du Berger.
Il est des pièces du répertoire théâtral français qui suscitent toujours autant d’engouement, l’intérêt porté au récit et à l’écriture de l’auteur en sont les arguments essentiels. Molière épouse le comique, Feydeau communie avec le rire, Romains sème le vaudeville. La particularité de ces trois figures de styles, le geste associé à la réplique donne du volume aux personnages, le texte s’envole et la cocasserie double la mise sur le ridicule de situation. Adapter des pièces de boulevard, un exercice qui s’exécute sur le fil du rasoir. Si l’ivresse est captative d’entrée, le pari est réussi. Si l’ennui glisse de fauteuil en fauteuil, la salle soupire. Olivier Mellor et les comédiens de la Compagnie du Berger s’emparent de la pièce de Jules Romains avec la désinvolture et l’opportunité qui contribuent à leur renommée de la Picardie à la France des régions.Le label Mellor, une Appellation d’Origine Contrôlée, preuve en est avec son Cyrano de Bergerac présenté à l’Epée de Bois la saison dernière. Un succès retentissant ! Il n’a pas la prétention de détourner les personnages de leur contexte initial. Au contraire, un par un, il les extrait, les étudie sous toutes les coutures, et réflexion faite, il adapte leur jeu au plus près comme un juste au corps taillé sur mesure.
Jules Romains fait partie du patrimoine littéraire de l’Hexagone et nombre de ses pièces ont été jouées par des troupes amateurs et professionnelles. Qu’importe le statut des artistes, Knock est de ces pièces indémodables qui donnent vie à des caricatures et prennent corps avec une crédulité véhiculée avec ferveur.Enthousiasmante se veut la mise en scène d’Olivier Mellor, un psychodrame à la française réalisé avec des gens qui drainent des valeurs provinciales et humaines. Qu’il est plaisant d’assister en témoin privilégié à ce spectacle abouti d’une durée de deux heures et quelques minutes. Le temps ne prend pas possession de l’espace, les comédiens de Knock l’occupent allègrement dans une scénographie structurée à l’essentiel, à l’initiative Valérie Jallais, Olivier Mellor et Benoit André. Laquelle conjuguée à un décor conçu pour être aisément déhoussable confère à l’esprit de la pièce un cachet d’humeur et d’humour. Olivier Briquet, Benoit André, Syd Etchetto, Greg Trovel ont travaillé à la construction des décors.L’histoire de Knock, médecin de campagne, ne défraie plus les chroniques des journaux et des avant-premières de spectacles. Jules Romains, des lectures de collège, le découvrir au théâtre quelques années plus tard, réveille des souvenirs et le plaisir reste intact. Une comédie s’apprécie à la hauteur de la noblesse de l’âme artistique, l’imagination et la poésie, la subtilité et la surprise. La Compagnie du Berger dans son ensemble use avec brio de ces allégories. Elle rend grâce à cette satyre d’une autre époque, laquelle n’a guère fait évoluer les mentalités. Gens des villes et gens des campagnes se complaisent de préjugés confondues de contradictions.Exaltantes et théâtrales en ressortent les répliques dans cette adaptation, laquelle semble avoir été écrite hier. Que dire, si ce n’est que pousser la porte du cabinet du docteur Knock, c’est s’attendre à ce qu’on ne s’attend pas. Knock ou le triomphe de la médecine d’Olivier Mellor à l’ordonnance, Stephen Szekely, Rémi Pous, Jean-Christophe Binet, Vincent Tepernowski, Dominique Herbet, Valérie Jallais, Marie-Laure Boggio au chevet, un vaudeville à prescrire en urgence.
Jules Romains fait partie du patrimoine littéraire de l’Hexagone et nombre de ses pièces ont été jouées par des troupes amateurs et professionnelles. Qu’importe le statut des artistes, Knock est de ces pièces indémodables qui donnent vie à des caricatures et prennent corps avec une crédulité véhiculée avec ferveur.Enthousiasmante se veut la mise en scène d’Olivier Mellor, un psychodrame à la française réalisé avec des gens qui drainent des valeurs provinciales et humaines. Qu’il est plaisant d’assister en témoin privilégié à ce spectacle abouti d’une durée de deux heures et quelques minutes. Le temps ne prend pas possession de l’espace, les comédiens de Knock l’occupent allègrement dans une scénographie structurée à l’essentiel, à l’initiative Valérie Jallais, Olivier Mellor et Benoit André. Laquelle conjuguée à un décor conçu pour être aisément déhoussable confère à l’esprit de la pièce un cachet d’humeur et d’humour. Olivier Briquet, Benoit André, Syd Etchetto, Greg Trovel ont travaillé à la construction des décors.L’histoire de Knock, médecin de campagne, ne défraie plus les chroniques des journaux et des avant-premières de spectacles. Jules Romains, des lectures de collège, le découvrir au théâtre quelques années plus tard, réveille des souvenirs et le plaisir reste intact. Une comédie s’apprécie à la hauteur de la noblesse de l’âme artistique, l’imagination et la poésie, la subtilité et la surprise. La Compagnie du Berger dans son ensemble use avec brio de ces allégories. Elle rend grâce à cette satyre d’une autre époque, laquelle n’a guère fait évoluer les mentalités. Gens des villes et gens des campagnes se complaisent de préjugés confondues de contradictions.Exaltantes et théâtrales en ressortent les répliques dans cette adaptation, laquelle semble avoir été écrite hier. Que dire, si ce n’est que pousser la porte du cabinet du docteur Knock, c’est s’attendre à ce qu’on ne s’attend pas. Knock ou le triomphe de la médecine d’Olivier Mellor à l’ordonnance, Stephen Szekely, Rémi Pous, Jean-Christophe Binet, Vincent Tepernowski, Dominique Herbet, Valérie Jallais, Marie-Laure Boggio au chevet, un vaudeville à prescrire en urgence.
Philippe Delhumeau
12/02/2014
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
![](../img-article/Yeyeve_F9NCPC.jpg)
AVIGNON
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
![](../img/z.gif)
![](../img/t.gif)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel DarleyMise en scène de Thierry De Pina
Marie Pierre va voir son père veuf et malade, tous les mardis, et vont faire les courses à Monoprix. Ils connaissent tout le monde dans le quartier, et les voisins, et les relations, et les gens regardent Marie Pierre. Ils ne savent pas quoi dire, certains sont gênés, les autres ignorent....
L'avis de Geneviève Brissot