EN TOURNÉE
EN FRANCE
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The Roots
de Kader Attou
Mise en scène de Kader Attou
Avec Babacar Bouba Cissé, Bruce Chiefare, Virgile Dagneaux, Erwan Godard, Mabrouk Gouicem, Adrien Goulinet, Kevin Mischel, Artem Orlov, Mehdi Ouachek, Nabil Ouelhadj, Maxime Vicente
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Du 13/11/2013 au 15/11/2013
Bonlieu Scène nationale Annecy
1 Rue Jean Jaurès
74000 ANNECY
04 50 33 44 00
Site Internet
Les racines du Hip-hop
Kader Attou ne se présente plus dans le monde de la danse. Fondateur de la compagnie Accrorap, auteur d’une quinzaine de spectacles, aujourd’hui directeur du Centre chorégraphique national de La Rochelle / Poitou-Charentes (depuis 2008), il a fait ses preuves et a prouvé, en même temps, que le hip-hop est une danse en évolution qui a su faire sa place sur la scène internationale. Comme celui de son confrère Mourad Merzouki, son hip-hop se nourrit d’autres influences, d’autres formes de danse, ramenées de ses voyages aux quatre coins du monde. Par la recherche qu’il effectue sur la scénographie, par ses choix musicaux, par les mouvements novateurs qu’il insère dans ses chorégraphies, il renouvelle ce style de danse, né dans la rue et simple performance physique au départ. Dans les pièces de Kader Attou, le hip-hop prend place dans un ensemble théâtral ; il sert à raconter des histoires, ce qu’indiquait d’ailleurs le titre de son spectacle de 2008 : Petites Histoires.com, qui représentait la vie de la "France d’en bas".The Roots (les racines) s’interroge sur la mémoire corporelle. Kader Attou, à travers plusieurs tableaux aux ambiances musicales hétéroclites (on passe des mélodies du chanteur algérien Idir à Beethoven, par des détours électro), a voulu retrouver et retracer les périodes marquantes de son art. De sa découverte et de sa pratique du hip-hop dans la rue, sur un carton, à ses créations, plus élaborées, sur de vraies scènes, il nous montre comment a évolué son travail sur la gestuelle, sur le mouvement.Pour interpréter cette fresque dansée, onze interprètes de la compagnie Accrorap partagent l’affiche. En solo, en duo ou tous ensemble, dans des tableaux toujours énergiques, ils donnent vie à la mémoire de leur chorégraphe. Le décor est sobre : une toile de fond et un sol peints avec des motifs imprécis, discrets, qui semblent symboliser les racines. Ces racines, ce sont aussi le tourne-disque et le vieux fauteuil (bancal), objets de l’enfance. Ils sont là pour faire entrer le quotidien sur scène et montrer combien le hip-hop est une danse en prise sur le monde.Si The Roots est un spectacle symbolique, il est aussi très populaire, parce qu’il parle de la vie. Chacun y verra donc ce qu’il veut : ces hommes en costumes qui courent ou se battent représentent-ils la société contemporaine ? Lorsqu’ils posent les vestes et dansent ensemble, parfaitement synchronisés, sont-ils l’image d’une humanité solidaire ? Peu importe puisqu’il est depuis longtemps reconnu que l’uvre, une fois montrée, appartient à ceux qui la reçoivent. L’histoire est donc à inventer et à ré-inventer à chaque représentation. Il en ressort néanmoins, incontestablement, une formidable énergie, quasi vitale, qui se communique au public et le laisse, après une heure trente de danse, "regonflé à bloc".
Caroline Vernisse
18/11/2013
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Les 3S (anciennement Les Trois Soleils)
de Jean-Luc Voulfow
Mise en scène de Jean-Luc Moreau
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