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Pauvre Fou !
de Miguel De Cervantès
Mise en scène de Chantal Morel
Avec Louis Beyler (Don Quichotte), Roland Depauw (Sancho Panza), Ali Djilali-Bouzina, François Jaulin, Petra Korösi, Habiba Adjel, Aziz Bouteldja, Djamel Brikh, Rosh Djigouadi, Eliane Dorey Mohamed Er-Rafii, Nabil Er-Rafii, Brahim Koutari, Hassan Mimoun, Elise Turquin
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Du 19/06/2013 au 07/07/2013
Du mercredi au samedi à 20h, samedi et dimanche à 15h.
Théâtre du Soleil
Cartoucherie
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 98 16 96
Un duo Don Quichotte et Sancho Panza époustouflants, dans une adaptation du roman phare de Miguel De Cervantès qui mériterait quelques améliorations.
Don Quichotte, une figure de la littérature, une légende. Un homme vivant selon un code d’honneur, un chevalier parcourant le monde à la recherche d’injustices à combattre, de personnes à secourir... Un idéaliste, un hurluberlu, un pauvre fou. Pas forcément. Cet homme voit le monde sous un autre angle, et comme celui-ci semble magique et merveilleux, les moulins deviennent des géants, les catins sont de gentes dames, les chevaux ont le pouvoir de voler dans les cieux... Finalement, il se pourrait bien que les pauvres fous soient tous les autres dans leur petite vie morne et étriquée.Chantal Morel et son équipe décident d’adapter à la scène le roman de Miguel De Cervantès. Un défi, tant par la complexité de l’histoire, le nombre important de personnage et surtout parce que "l’ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche" est connu de tous. Mais cette création est apparue comme une évidence. Dans un premier temps, l’équipe travaillait sur En attendant Godot de Beckett avec en optique une interrogation sur le service public, l’intermittence, la politique de la ville... Au fur et à mesure du travail, des rencontres, des récits et des envies de porter la voix, de clamer bien haut et fort les problèmes et aberrations de ce monde, il leur fallait un personnage plus grand et bien plus héroïque que Vladimir et Astragon. Ce sera Don Quichotte ! Un preux chevalier incompris : peut-être un fou, un combattant vieillissant et qui perd un peu la tête, mais un homme de valeur et de bien qui bravera les tempêtes jusqu'à son dernier souffle pour ses idées et ce qui lui semble être juste.En tout premier lieu, c’est la scénographie de la pièce qui en impose. Une magnifique construction faite de bois sur un étage. Des bouts, des toiles suspendues, un plancher qui craque... on se croirait, à s’y méprendre, être dans l’intérieur d’un vieux navire de pirate. Un navire au bord duquel le public s’apprête à partir en voyage.Arrive un petit groupe de personnes : le peuple, tous les personnages que Don Quichotte croisera sur sa route. Parmi eux, des professionnels de la scène et des personnes désireuses de faire partie du projet, de l’aventure. Le choix de Chantal Morel est intéressant ; mêler ainsi professionnels et amateurs, mais le manque d’expérience et de naturel de la majorité du groupe se ressent trop et gêne la totale immersion du spectateur dans l’histoire.Les deux comédiens principaux Louis Beyler et Roland Depauw sont fantastiques. Louis Beyler a certes quelques années au compteur, mais quelle énergie, quelle vie et quelle vivacité. Son Don Quichotte est vrai, touchant, beau ; tel un jeune homme fougueux, il se lance dans son aventure à corps perdu. Quant à Roland Depauw, il se distingue avec un Sancho Panza époustouflant ! Ses monologues et les parties où il est plus en avant sont géniales. Par sa diction et sa manière de conteur, le comédien nous tient en haleine lors de ses récits. Il est serviteur couard et fidèle, puis gouverneur autoritaire, rusé et juste pour redevenir un homme simple, tendre et tellement touchant en retournant à une vie plus modeste avec son âne ami pour seul compagnon. Roland Depauw offre de très beaux moments de théâtre.La mise en scène manque de clarté pour ceux qui n’auraient pas lu l’uvre de Cervantès. On saute d’un passage à un autre sans véritables transitions. De plus, la pièce en général manque de rythme et d’action. Les différentes scènes sont majoritairement axées sur la parole, ce qui perd de vie et de vivacité. Visuellement, Pauvre Fou ! est une création attrayante. Mais dans le fond, elle manque d’énergie, de naturel et de simplicité.Une adaptation de Don Quichotte qui ne manque pas d'intérêt, mais qui pourrait aller bien au-delà de ce qu’elle est. Don Quichotte est l’histoire d’un homme qui voit le monde d’un il fabuleux et nous entraîne dans un voyage extraordinaire. A l’Equipe de création théâtrale maintenant de nous embarquer dans son bateau pour vivre cette aventure.
Cyriel Tardivel
26/06/2013
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre Transversal
de Pierre Pfauwadel ,ava Baya
Mise en scène de Pierre Pfauwadel
Au tout début j'ai pensé voir un groupe de femmes aborigènes en Australie sous la musique d'un didgeridoo, et puis non nous sommes près d'Athènes à l'orée d'une guerre ce sont des Amazones, et d'un coup leur cheval devient moto. . Et nos amazones deviennent...
L'avis de Geneviève Brissot
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C'est que du bonheur
de Alex Gangl
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