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Médée
de Pierre Corneille
Mise en scène de Paulo Correia
Avec Gaëlle Boghossian, Laurent Chouteau, Stéphane Kordylas, Stéphane Naigeon, Fabrice Pierre, Amandine Pudlo
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Du 21/03/2013 au 21/04/2013
De mardi à samedi à 20h, dimanche à 16h.
La Cartoucherie - Théâtre de la Tempête
Route du Champ de Manoeuvre
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 28 36 36
Site Internet
Médée, une esthétique cornélienne construite sur les fondements de l’art dramatique et présentée sur la scène du Théâtre La Tempête avec l’apport des technologies numériques.
Pierre Corneille est un jeune auteur dramatique en 1635, quand inspiré par la tragédie de Sénèque, il reprend l’écriture de Médée. L’histoire de cette héroïne relève d’une personnalité diabolique qui sème sortilèges et effrois autour d’elle. Loin d’elle, les réflexions sur la vérité humaine. Aux velléités, alea jacta est avec Médée.Avec Médée, Corneille change littéralement de registre. Jusqu'à cette date, il s’était illustré avec des comédies et une tragi-comédie en 1631, Clitandre. Soucieux à cette époque, c’est peut-être la raison pour laquelle il pose la plume pour en prendre une nouvelle.L’écriture ne relève pas du romanesque, bien que l’amour cornélien soit la confrontation de la gloire en conflit avec l’égo. Les héros muent en monstres, la mythologie s’invite, in situ, dans une nouvelle dimension.La mise en scène de Paulo Correia en est la démonstration vivante et raisonnée. La scénographie s’empreinte de fantastique et d’inclinaisons à cadence inhumaine démesurant l’espace. Le théâtre classique s’ouvre sur une distanciation visant à montrer les héros de la mythologie sous un angle confondant l’imaginaire et le factuel.Un rapport de proximité scène-public se met immédiatement en place à l’apparition des images projetées sur l’écran couvrant les limites du plateau. Telle une vidéo in-folio en 3D, les gravures semblent s’extraire d’un livre de science-fiction pour se matérialiser dans l’espace où le public rentre de son plein gré. La gravité des expressions négatives dessinées expriment le surnaturel et le décor glisse dans le concept par touches successives.Médée apparaît sombre, le regard glacial immortalise la petite-fille du Soleil. Provocante et ensorcelée, elle est la transposition de deux mondes, la vie et l’enfer. La mise en scène faite d’ombre et de lumière accentue l’impact produit par les effets numériques créant une atmosphère abyssale. La mécanique d’un univers de fictions invite à voyager dans les profondeurs de l’errance et de la déshumanisation.Créon incarne la puissance et la gloire, tandis qu’Egée, blessé dans ses chairs, n’est plus que l’ombre d’un mythe échu. Jason et Pollux s’entendent à la force de leurs oppositions et le fer des épées ne donnera raison ni à l’un, ni à l’autre. Créuse parait fragile et peut enclin à surmonter les épreuves. Les esprits convulsent à la vue du trône libéré par Créon pour Jason ou Créuse. Médée, abandonnée par l’impétueux Jason, se vengera en donnant sa robe imbibée de poisons à Créuse.La légende des amours tragiques s’envole dans une reconquête du triomphe... Pourtant. Le monde des hommes s’apparente-t-il à celui des divinités ?D’affirmation, il ne faut point attendre dans les méandres du théâtre antique réécrit en version classique. Divergences d’enjeux contrarient la perception des hommes traduit entre croyance de l’insondable et vulnérabilité des hommes. De Sénèque à Corneille, l’histoire de Médée varie peu, c’est simplement ce qu'elle projette qui est perçu différemment.Paulo Correia réconcilie les mondes antique et contemporain par la création numérique. Les héros traversent cette tragédie cornélienne en affirmant leur pouvoir et leur faiblesse. L’impact des images crée une troisième dimension ascensionnelle, laquelle foudroie d’extraordinaire l’attention du public surpris par autant d’imagination.
Les innovations scéniques sont conçues comme des procédés alchimiques confondant les variations de la psychologie à la notion de science-fiction.Gaëlle Boghossian interprète une Médée plus diabolique que nature car elle porte le personnage avec force et conviction. L’effet ne produit pas dans l’imitation, mais dans le talent gravé sur le marbre de la scène. Laurent Chouteau, Stéphane Kordylas, Stéphane Naigeon, Fabrice Pierre, Amandine Pudlo sont tout aussi percutants et exceptionnels.Médée de Paulo Correia, c’est l’exigence d’un collectif artistique impliqué et appliqué à l’uvre de Pierre Corneille.
Les innovations scéniques sont conçues comme des procédés alchimiques confondant les variations de la psychologie à la notion de science-fiction.Gaëlle Boghossian interprète une Médée plus diabolique que nature car elle porte le personnage avec force et conviction. L’effet ne produit pas dans l’imitation, mais dans le talent gravé sur le marbre de la scène. Laurent Chouteau, Stéphane Kordylas, Stéphane Naigeon, Fabrice Pierre, Amandine Pudlo sont tout aussi percutants et exceptionnels.Médée de Paulo Correia, c’est l’exigence d’un collectif artistique impliqué et appliqué à l’uvre de Pierre Corneille.
Philippe Delhumeau
01/04/2013
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