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Rostam et Sohrâb
de Farid Paya
Mise en scène de Farid Paya
Avec David Weiss, Vincent Bernard, Cédric Burgle, Marion Denys, Guillaume Caubel, Martin Delavenne, Thibault Pinson, Jean-Matthieu Hulin
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Du 26/09/2012 au 28/10/2012
Du mercredi au samedi à 21h, dimanche à 18h.
Théâtre de l'Epée de bois
Cartoucherie
Route du Champ-de-manoeuvre
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes / Bus 112
01 48 08 39 74
Une épopée tragique, mélange de la culture iranienne et asiatique, sur la quête de l’identité. Coloré et puissant.
Sohrâb est un enfant dont l’héritage paternel fait de lui une copie asiatique d’Hercule. Il ignore qui est son père, le puissant guerrier Rostam. A l’age de 5 ans, grand et fort comme dix hommes, Sohrâb questionne sa mère, la belle Tahmineh, fille du roi de Samangân, sur son géniteur. L’enfant décide de retrouver son père sur les champs de batailles dans une Asie en perpétuel conflit. Malheureusement, père et fils se trouvent à servir dans les camps opposés et, sans se reconnaitre, ils se battront jusqu’à la mort.Cette tragédie n'est pas sans rappeler les histoires de conflits familiaux de la mythologie de la Grèce antique. Ici, c’est une des histoires de la mythologie iranienne que nous offre Farid Paya. La tragique histoire de Rostam et de son fils Sohrâb est tirée du "Livre des Rois", transcrit par le poète iranien Ferdowski, il y a dix siècles de cela.L’histoire est simple et profonde : un être en quête d’identité, une jeunesse et une vie volée par l’aveuglement des conflits et des guerres, une femme amoureuse délaissée, une mère désespérée... Très touchante, donc. Le contexte géographique et politique dans lequel évoluent les personnages est, lui, un peu plus difficile d’accès et semble parfois confus. Des noms étrangers à la culture occidentale nous perdent parfois, surtout lorsqu’il s’agit des différents clans et rois qui s’affrontent.Pour une histoire qui initialement n’est pas prévue pour être représentée sur les planches, l’adaptation théâtrale est toutefois réussie. Même si uelques longueurs et des explications de texte à la place d’actions qui rendraient la pièce plus vivante, gênent et alourdissent la pièce. La répétition des combats pourrait être supprimée ou allégée afin d’obtenir une histoire plus fluide et éviter les redondances.Au niveau de la mise en scène, le choix se porte sur un plateau pratiquement vide à l’exception de quelques marches en fond de scène. Ce grand espace disponible permet de voyager avec les personnages dans notre propre imaginaire, c’est très agréable. Un travail remarquable de lumière permet des changements d’ambiance et de tableau. Ajoutez à cela des costumes très travaillés et somptueux, marqués par des couleurs et des étoffes spécifiques aux personnages. Le rendu visuel du spectacle est tout simplement magnifique !Les scènes de combats, nombreuses, mériteraient de ne pas être suggérées, mais véritablement travaillées et assumées. Les combattants se retrouvent plutôt à esquisser un affrontement par des mouvements chorégraphiés au lieu de s’affronter véritablement. Cela donne un effet un peu "cheap" au spectacle et c’est bien dommage.A l’inverse, on se laisse complétement transporter et même souvent enchanter par les chants qui ponctuent les scènes. Tous les comédiens donnent de la voix, à l’unisson ou en solo, en duo parfois. Ces chants apportent une intensité saisissante à la création.Les comédiens sont charmants et leur travail homogène. Marion Denys, seule femme autour d’une équipe de sept comédiens, apporte la touche de grâce et de sensualité au spectacle. Elle possède une voix divine qui, comme les sirènes, charme et enivre. Vincent Bernard qui interprète le très jeune Sohrâb est fantastique. Espiègle, joueur à l’écoute de ses partenaires et engagé dans son jeu. Bien qu’il ait plus de 25 ans, il joue un enfant de 5 ans, en étant convainquant et touchant. Thibault Pinson et Martin Delavenne nous offrent, eux aussi, une performance d’acteur très appréciable. Tous deux interprètent plusieurs personnages différents les uns des autres avec justesse, sincérité et amusement.La compagnie du Lierre signe là un spectacle agréable, très esthétique et merveilleux à l’oreille, mais gagnerait à être légèrement raccourci pour plus de clarté. Quoi qu’il en soit, c’est un beau voyage que nous offre l’équipe de Rostam et Sohrâb.
Cyriel Tardivel
04/10/2012
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Chapelle des Italiens
de Alex Lorette
Mise en scène de Marie Gaultier
Quatre jeunes vont interpréter divers personnages en plusieurs tableaux pour nous "expliquer" ou plutôt nous dévoiler les rouages du harcèlement à l'école. C'est donc très original d'associer à l'histoire de Camille, l'histoire de Albi une truie albinos...
L'avis de Geneviève Brissot
Chapelle des Italiens
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AVIGNON
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Mouton Noir
de Alex LoretteMise en scène de Marie Gaultier
Quatre jeunes vont interpréter divers personnages en plusieurs tableaux pour nous "expliquer" ou plutôt nous dévoiler les rouages du harcèlement à l'école. C'est donc très original d'associer à l'histoire de Camille, l'histoire de Albi une truie albinos...
L'avis de Geneviève Brissot