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Léopold m'attend
de Sophie Weiss
Mise en scène de Sophie Weiss, Christel Lazarevsky
Avec Sophie Weiss
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Du 07/07/2012 au 28/07/2012
16h15. Relâche le 17 juillet.
Atelier 44
44 rue Thiers
84000 AVIGNON
04 90 16 94 31
Site Internet
Un spectacle de marionnette troublant et poétique, pas vraiment pour les enfants.
Sophie Weiss crée son premier seule-en-scène dont elle est à la fois l’auteur et l’interprète. Accompagnée d’une marionnette faite de tissus, de plumes et de mousse, elle nous fait entrer dans l’univers d’une femme particulière. A première vue, cela semble être un nouveau spectacle de marionnette pour enfant. Il n’en est rien. La scénographie sombre rappelle les chambres d’hôpital. Un lit blanc à la couverture grise qui gratte, une chaise blanche et en guise d’armoire, un sac de tissu.Une jeune femme se réveille. A ses côtés, une marionnette partage son lit. Comme un vieux couple, ils se disputent la couverture. Le réveil sonne, la journée commence. Les rituels de cette femme (sa toilette, celle de la marionnette, son maquillage...) sont troublants. Petit à petit, se dévoile le thème de la psychiatrie et plus particulièrement celui de la schizophrénie. Ses gestes sont répétés, son regard se perd parfois. Ici, pas de caricature. Cette compréhension se fait tout en douceur et Sophie est impressionnante de justesse dans son jeu.La marionnette Léopold, une grande catin en matelas, est attendrissante. Un rien la fait vivre. Son regard est enfantin et touchant. Aussi, quand la demoiselle s’énerve-t-elle et la roue-t-elle de coups, ou l’enferme-t-elle dans son sac, on est pris d’affection pour cette marionnette de chiffon. La manipulation se fait à vue, cela donne une double dimension à la pièce. Léopold est-il une extension imaginaire de la jeune fille, étant à la fois son double, son enfant et son amant ? Cette marionnette existe-t-elle vraiment, réalisée par une femme troublée souffrant de solitude et d’incompréhension ?L’uvre est majoritairement basée sur un travail corporel, c’est un théâtre du mouvement. On y trouve peu de texte laissant ainsi à loisir le spectateur imaginer, comprendre, ressentir la pièce et sa signification à son gré. Des petites bribes de texte permettent de déchiffrer pourquoi cette demoiselle est ainsi (viol, inceste, meurtre entre les parents ?).Bien que le thème soit très fort, les deux personnages évoluent dans un univers onirique et poétique. La folie est amenée doucement par des troubles, puis des dérangements et enfin de la violence. Mais cette brutalité n’est pas une fin en soit, elle passe et les protagonistes finissent par se réconcilier. Beaucoup d’amour et de tendresse qui oscillent entre peur et haine.Sophie Weiss collabore avec Christophe Seval qui compose les musiques du spectacle. Un pur génie et une osmose évidente entre les deux artistes. Les musiques de Christophe sont très cinématographiques. Elles soulignent le spectacle à merveille. Tellement qu'on se sent tomber dans le gouffre aux côtés d’Alice.La performance de Sophie (tant par la manipulation de Léopold, son travail de réalisation et son interprétation) est bluffante. Un spectacle tout simplement magnifique sur la schizophrénie et la douleur de la solitude. Le coup de cur du festival Off d’Avignon. A ne pas manquer !
Cyriel Tardivel
10/07/2012
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AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Clemence Baron
Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
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Les enfants du diable
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