Quand m’embrasseras-tu ?
de Mahmoud Darwich
Mise en scène de Claude Brozzoni
Avec Abdelwahed Sefsaf (comédien), Georges Baux, Claude Gomez (musiciens), Thierry Xavier (plasticien)
Quand les mots de Mahmoud Darwich enflamment la scène
Sur le plateau, des tapis flamboyants, trois chaises, un orgue, un accordéon, des percussions, en fond de scène, un mur blanc, un texte sur le mur blanc. Un homme efface les mots, il inscrit en lettres rouges : "JE SUIS ARABE". Alors s’élèvent les mots du poète Mahmoud Darwich, portés par la voix d’Abdelwaheb Sefsaf. "Cinq fillettes sont passées devant les lilas blancs, en Mars, l’été de l’Intifada. Aujourd’hui il pleuvra du plomb..."Un homme de dos, en fond de scène, efface "JE SUIS ARABE". Il trace des arcs de cercle, il danse avec la toile. Il est de la même nature que la voix, que la musique qui accompagne la voix. Que le flamboiement des tapis. Les arcs deviennent trois visages, trois regards. Le chant puissant emplit, sature l’espace : il vibre, vrille, harangue, il dit l’homme-foule, l’homme-Gaza en colère, l’homme-Palestine, l’homme-Moyen-Orient, puis il parle de sa mère, de sa terre, sa voix s’apaise, douloureuse, amère, tendre. Puis il se tait. Juste la musique et la toile, au fond, qui encore se métamorphose.
"A quoi pense Néron lorsqu’il contemple l’incendie de la Palestine..." Le peintre a voilé de noir les visages. Seuls nous regardent deux yeux, cernés de rouge, aux deux bords de la toile.Le spectacle de Claude Brozzoni dit les guerres, l’exil, la perte, la peur, les rêves, et la vie envers et contre tout. Il nous emmène au-delà des conflits, dans un voyage polymorphe et incandescent d’une violente beauté."La tristesse est un oiseau blanc étranger au champ de bataille...""J’ai la nostalgie du pain de ma mèreDu café de ma mère..."
"A quoi pense Néron lorsqu’il contemple l’incendie de la Palestine..." Le peintre a voilé de noir les visages. Seuls nous regardent deux yeux, cernés de rouge, aux deux bords de la toile.Le spectacle de Claude Brozzoni dit les guerres, l’exil, la perte, la peur, les rêves, et la vie envers et contre tout. Il nous emmène au-delà des conflits, dans un voyage polymorphe et incandescent d’une violente beauté."La tristesse est un oiseau blanc étranger au champ de bataille...""J’ai la nostalgie du pain de ma mèreDu café de ma mère..."
Aline Barbier
30/05/2012
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Martin Kidermans
Fleur, fille d'Ariane, veut connaître d'où elle vient. Elle n'a jamais connu sa mère, juste son père qui lui, refuse de répondre à ses questions. Par un concours de circonstance, elle apprend que Léonardo a bien connu ses parents. Elle invente un motif de rencontre, et enfin...
L'avis de Geneviève Brissot
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la fille d'Ariane
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AVIGNON
Théâtre du Balcon
Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir
de Suzanne Van Lohuizen
Mise en scène de Johanne Benoit
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