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Les Gueux
de Ruzzante
Mise en scène de Karl Eberhard
Avec Sophie Botte, Patrick Boukobza, Loïc-Emmanuel Deneuvy, Karl Eberhard, Kévin Lelannier, Lison Pennec
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Du 22/05/2012 au 01/06/2012
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h.
Théâtre de l'Epée de bois
Cartoucherie
Route du Champ-de-manoeuvre
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes / Bus 112
01 48 08 39 74
Une comédie masquée sur fond d’après-guerre, pour petits et grands.
Ruzzante, de son vrai nom Angelo Beolco (1496/1542), est un auteur italien en avance sur son temps. Ses personnages ne sont pas des héros classiques accomplissant des prouesses, aux destins improbables et qui jouissent d’une fin heureuse. Ils en sont l’opposé. Généralement des misérables qui tentent de survivre face aux puissants (les riches, les chefs de guerre...). On les humilie, on les frappe, on leur vole leur femme... Ils sont pathétiques et attachants. Et finalement bien plus proches des spectateurs que les rois et reines des tragédies grecques. Il est vrai que Ruzzante est, malheureusement, peu connu. Karl Eberhard mélange trois de ses courtes pièces (Bilora, La Moscheta et Retour de guerre) pour créer Les Gueux et ainsi nous donner un aperçu de l’univers de l’auteur.Deux combattants, troufions de l’armée, ceux que l’on envoie en première ligne comme chair à canon, reviennent des champs de bataille. Ils pensaient y faire fortune ; ils n’y ont trouvé que désespoir, traumatismes et manques. Après des mois loin de leur famille et de leur foyer, ils rêvent de ce joyeux retour auprès de leur bien-aimée. Mais ils ne sont pas beaux à voir, faméliques, affamés et puants. Quelles seront les réactions de ces dames ? Effectivement, les retrouvailles sont bien loin des espérances des deux soldats. Leurs femmes ont couché avec d’autres et ont pris de nouveaux époux pour subsister. C’est un retour violent, à l’image de la guerre qu’ils viennent de vivre, qui les attend dans leur "home sweet home".Nous avons là un thème bien difficile et triste, qui ne prête pas vraiment aux sourires. Et pourtant le spectacle Les Gueux est une comédie pour toute la famille, pleine de rythme, de chansons, de personnages truculents et d’humour. Les comédiens jouent masqués et on remarque immédiatement un haut niveau dans leur interprétation. Les personnages sont à la fois magnifiques et un peu inquiétants. Ils s’adressent au public droit dans les yeux. On ressent l’influence du travail de la compagnie d’Omar Porras Theatro Malandro. Ils sont drôles, aussi, burlesques et à la fois tendres et touchants, ils sont à la limite de l’absurde.La musique est également très présente. Patrick Boukobza, le guitariste, accompagne les personnages dans leurs histoires. A la manière de Jean-Jacques Lemêtre, grand musicien au Théâtre du Soleil, il ponctue les déplacements. Cette présence musicale porte doucement les scènes en toute discrétion. Les chansons originales, aux textes humoristiques, sont entrainantes et restent en mémoire.On retrouve l'inspiration de la commedia dell’arte, notamment pour la scénographie. Le plateau est un cercle de bois qui évoque les tréteaux. Même si les comédiens se permettent de jouer au-delà des limites de cette zone, cette piste de bois reste le lieu central de l’action. Un lit, une petite commode sur roulettes... très peu d’éléments de décors. On reste focalisé sur les comédiens et leur interprétation. Une petite note qui a son importance. Ce sont les détails qui font tout ; les costumes sont superbes. Mis à part ce caleçon du XXIe siècle sur un misérable vêtu de loques : voilà qui jure terriblement avec l’univers entier de la pièce !Des comédiens de talent. Acteurs et chanteurs, ils disposent d’une grande fluidité dans le corps et d’une très belle maîtrise du jeu masqué. Les Gueux est un très beau spectacle qui prouve bien que l’on peut rire de tout. Tout dépend de la façon dont l’histoire est racontée. Bref, les 80 minutes passent beaucoup trop vite. On en redemande !
Cyriel Tardivel
27/05/2012
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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Théâtre La Luna
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