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Les Descendants
de Sedef Ecer
Mise en scène de Bruno Freyssinet
Avec Julia Penner, Andréas Worsch (Allemagne), Tatevik Ghazarian, Vardan Mkrtchian (Arménie), Hadrien Bouvier, Gérard Torikian (France), Selin Altiparmak, Serra Yilmaz (Turquie)
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Du 02/05/2012 au 27/05/2012
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h.
La Cartoucherie - Théâtre de l'Aquarium
La Cartoucherie
Route du Champ de Manœuvre
75020 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 74 99 61 du mardi au samedi de 14h à 19h
Site Internet
Scènes transfrontalières, destins de l’Histoire, cris et souffrances d’un conflit ethnique, Les Descendants ressuscitent la mémoire collective au Théâtre de l’Aquarium.
Les Descendants, une main à l’écriture, celle de Sedef Ecer. Une histoire, des histoires sur des mains tendues à l’Allemagne, l’Arménie, la Turquie et la France. Le destin des victimes de guerre. Un adulte, des adultes aujourd’hui. Un orphelin, des orphelins hier. Sedef Ecer est une auteure dramatique franco-turque. Une plume stylisée pour la presse turque, des romans, des scenarii de longs métrages et documentaires. Des formes d’écriture aussi variées qu’expressives, Sedef les met à disposition dans son garde-mots. Cette pièce de théâtre, une bibliothèque d’images extraites des archives de l’Histoire par Serge Avédikian et restituées à la vie par l’interprétation des comédiens, selon un modus operandi contemporain.Bruno Freyssinet est de cette génération de metteur en scène qui pose les fondements d’un théâtre du renouveau. L’actualité et le présent composent les structures existentielles d’une géométrie artistique, lesquelles s’articulent sur un polygone à inclinaison variable. Tendances néo-surréalistes conçues sur les technologies pluri-visuelles et sonores, la mise
en scène de ce spectacle réalisé par Bruno Freyssinet dessine deux parallèles sur le champ de la créativité, l’innovation et l’ouverture.L’histoire, in situ, se déroule sous la coupole d’un observatoire astronomique. Autrefois dans un pays comme dans tant d’autres pays, l’amour a rapproché une fille d’un garçon. La passion a décliné en séparation, leur communauté a été massacrée. Orphelins sans famille et sans origines, que reste-t-il de leur véritable identité ? A contre-courant, les chemins du destin les ont de nouveau réunis.Aux questions sans réponses succèdent les mystères du passé. Les mots s’enchainent dans des phrases courtes ; en lieu et place des virgules, les points d’interrogation imposent le doute et la souffrance. La vérité s’écrit à l’encre rouge comme le sang des victimes qui a longtemps coulé et à cette heure, continue de laisser un gout amer dans les consciences collectives. Procès d’un génocide sans tribunal, les amants-orphelins endossent virtuellement la robe des avocats. De la haine, ils en éprouvent contre les bourreaux. Point de condamnation, il y a prescription. De la réconciliation, ils revivent leurs amours passées. Mais demain, que deviendront-ils ? Retrouveront-ils l’âme de leur peuple décimé ou vivront-ils aveuglément sans pouvoir pousser les lourdes portes de l’Histoire ?Théâtre du Temps écrit avec un T majuscule, Les Descendants jettent le trouble sur une méprise et une traitrise. L’Orient et l’Occident, géographiquement distancés et culturellement différents, se fondent en un territoire imaginaire. Grâce à l’intensité du texte de Sedef Ecer, la France, l’Allemagne, l’Arménie et la Turquie sont vicinales. Les mots s’expriment en toute
liberté. De traduction, il convient de comprendre les cris du cur et cerner l’expression des regards. Les dialogues se nouent et se dénouent selon, car cette pièce est une fresque documentaire qui dégage des émotions en couleur et imprime les contradictions en noir et blanc. Les échanges linguistiques entre les comédiens, originaires des quatre états cités en aval, donnent naissance à une nouvelle langue. La grammaire, c’est la conjonction du perçu et du ressenti, du toucher et de l’écoute.Julia Penner et Andréas Worsch (Allemagne), Tatevik Ghazarian et Vardan Mkrtchian (Arménie), Hadrien Bouvier et Gérard Torikian (France), Selin Altiparmak et Serra Yilmaz (Turquie) immortalisent un fait d’histoire dramatique. Force est de les écouter et de les voir évoluer sur une scène transeuropéenne et intergénérationnelle. C’est tremblant et
émouvant. Serra Yilmaz, une présence marquée par une personnalité dure et sincère, une magnifique interprétation pour cette comédienne turque.La mise en scène tourne comme le cadran circulaire conçue pour réconcilier le passé au présent, la haine à l’acceptation. Chaque passage est dosé comme une parenthèse qui s’ouvre et se referme presqu’aussitôt sur cette tragédie jamais traduite de cette façon.Le texte de Sedef est antique en un sens car il n’est pas sans rappeler Antigone menacée d’être enterrée vivante et, in situ, les mères pleurant leurs enfants sacrifiés. La beauté de ce texte réside en la douleur des évocations entendues et dans l’innocence et la pureté des émotions exprimées. La mise en scène se veut contemporaine et factuelle car elle est Tour de Babel et Arc de Triomphe d’un sanglant épisode de l’Histoire des Hommes. Une réalisation empreinte de réflexion et de compréhension.
en scène de ce spectacle réalisé par Bruno Freyssinet dessine deux parallèles sur le champ de la créativité, l’innovation et l’ouverture.L’histoire, in situ, se déroule sous la coupole d’un observatoire astronomique. Autrefois dans un pays comme dans tant d’autres pays, l’amour a rapproché une fille d’un garçon. La passion a décliné en séparation, leur communauté a été massacrée. Orphelins sans famille et sans origines, que reste-t-il de leur véritable identité ? A contre-courant, les chemins du destin les ont de nouveau réunis.Aux questions sans réponses succèdent les mystères du passé. Les mots s’enchainent dans des phrases courtes ; en lieu et place des virgules, les points d’interrogation imposent le doute et la souffrance. La vérité s’écrit à l’encre rouge comme le sang des victimes qui a longtemps coulé et à cette heure, continue de laisser un gout amer dans les consciences collectives. Procès d’un génocide sans tribunal, les amants-orphelins endossent virtuellement la robe des avocats. De la haine, ils en éprouvent contre les bourreaux. Point de condamnation, il y a prescription. De la réconciliation, ils revivent leurs amours passées. Mais demain, que deviendront-ils ? Retrouveront-ils l’âme de leur peuple décimé ou vivront-ils aveuglément sans pouvoir pousser les lourdes portes de l’Histoire ?Théâtre du Temps écrit avec un T majuscule, Les Descendants jettent le trouble sur une méprise et une traitrise. L’Orient et l’Occident, géographiquement distancés et culturellement différents, se fondent en un territoire imaginaire. Grâce à l’intensité du texte de Sedef Ecer, la France, l’Allemagne, l’Arménie et la Turquie sont vicinales. Les mots s’expriment en toute
liberté. De traduction, il convient de comprendre les cris du cur et cerner l’expression des regards. Les dialogues se nouent et se dénouent selon, car cette pièce est une fresque documentaire qui dégage des émotions en couleur et imprime les contradictions en noir et blanc. Les échanges linguistiques entre les comédiens, originaires des quatre états cités en aval, donnent naissance à une nouvelle langue. La grammaire, c’est la conjonction du perçu et du ressenti, du toucher et de l’écoute.Julia Penner et Andréas Worsch (Allemagne), Tatevik Ghazarian et Vardan Mkrtchian (Arménie), Hadrien Bouvier et Gérard Torikian (France), Selin Altiparmak et Serra Yilmaz (Turquie) immortalisent un fait d’histoire dramatique. Force est de les écouter et de les voir évoluer sur une scène transeuropéenne et intergénérationnelle. C’est tremblant et
émouvant. Serra Yilmaz, une présence marquée par une personnalité dure et sincère, une magnifique interprétation pour cette comédienne turque.La mise en scène tourne comme le cadran circulaire conçue pour réconcilier le passé au présent, la haine à l’acceptation. Chaque passage est dosé comme une parenthèse qui s’ouvre et se referme presqu’aussitôt sur cette tragédie jamais traduite de cette façon.Le texte de Sedef est antique en un sens car il n’est pas sans rappeler Antigone menacée d’être enterrée vivante et, in situ, les mères pleurant leurs enfants sacrifiés. La beauté de ce texte réside en la douleur des évocations entendues et dans l’innocence et la pureté des émotions exprimées. La mise en scène se veut contemporaine et factuelle car elle est Tour de Babel et Arc de Triomphe d’un sanglant épisode de l’Histoire des Hommes. Une réalisation empreinte de réflexion et de compréhension.
Philippe Delhumeau
08/05/2012
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Pierre de Lune
de Dorothée Leveau
Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
Pierre de Lune
![](../img-article/Yeyeve_DQSDVQ.jpg)
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Le carnet rouge
de Dorothée LeveauMise en scène de Laurent Montel
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