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Dracula mon histoire
de Bram Stoker
Mise en scène de Nathalie Juvet
Avec Adriano Sinivia, Bernard Gabay
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Du 03/04/2012 au 02/06/2012
Du lundi au samedi à 21h.
Théâtre de la Huchette
23, rue de la Huchette
75005 PARIS
Métro Saint-Michel
01 43 26 38 99
Site Internet
Dracula, l’histoire d’un mythe racontée dans une conférence pas tout à fait sérieuse
Bienvenue au Théâtre de la Huchette, ce lieu emblématique de la scène parisienne niché entre la rue portant le même nom et la place Saint-Michel. Théâtre qui se prête aux deux plus célèbres pièces de Ionesco depuis 1957. La situation d’urgence est décrétée car la scène parisienne est en crue. Coup de gueule lancée à l’opinion publique, la baisse des subventions menace certains théâtres de mettre la clé sous la porte, la Huchette en est... Et ne sera pas si des énergies se fédèrent pour dénoncer cet état de fait et résistent pour que le théâtre continue de vivre. Les deux mamelles de la diversité culturelle française sont l’artgriculture et le spectacle vivant. Des hommes et des femmes s’y impliquent généreusement sous la bannière de l’expression artistique. Il fallait le dire, c’est écrit.Nathalie Juvet a contracté le virus du théâtre dans sa prime jeunesse. Comédienne, elle a foulé les planches sous la houlette de Planchon, Moreau et Tilly. Volker Schlöndorff, Claude
Barma, Jean-Michel Ribes et Roger Kahane lui ont offert l’opportunité de s’exprimer comme actrice pour la télévision et le cinéma. Sa ligne de conduite professionnelle s’étend à la création du Festival en Seine, Spectacles au présent, festival de spectacles contemporains dans les Hauts de Seine. Une carrière échafaudée sur les bases de la pluralité artistique et enrichie de belles rencontres. A l’actif de Nathalie Juvet s’ajoute la mise en scène, in situ, Dracula mon histoire.Cette pièce de Bram Stoker s’inscrit dans le registre des légendes portées sur scène comme au cinéma. Une adaptation qui ligue le burlesque anglo-saxon au cabaret français. Résumer l’histoire de la pièce en quelques mots n’est pas chose facile. Révéler la vie du Comte de Dracula serait réveiller ses secrets intimes enfouis depuis des générations.Méfiance oblige, les légendes ne meurent jamais. La preuve en est, l’absence imprévue de Dracula à la conférence se manifeste par un écran de fumée qui se dissipe derrière son fauteuil. Ses deux fidèles serviteurs depuis le XIXe siècle ne sont pas peu fiers et circonspects d’improviser le discours à suivre. L’un et l’autre se déguisent de spontanéité en
s’accrochant à des parenthèses de vie de leur maitre. Le caractère de situation alterne entre mystère et loufoquerie, improvisation et poésie. Ils transmettent la culture Dracula à leur façon, véhiculent le mythe, sa vie et son uvre sans contrefaçon. La complicité entre les deux personnages créent une harmonie dérivant sur les contradictions d’interprétation et sur une euphorie décomplexant l’étrangeté de Dracula.Le décor, un mélange des genres astucieux et générateur de suspens. Adriano Silivia et Bernard Gaba conditionnent le personnage de Dracula à des évocations librement improvisées. Le ton de la conférence s’accorde à l’emballement, le verbe employé décroche des rires, l’énergie déployée par les deux comédiens amusent le public.Le rythme est la clé de la mise en scène. Un spectacle rendu vivant par la passerelle interactive étendue entre le public et la proximité des comédiens. La subtilité de cette création réside aussi dans la façon dont le mystère est abordé. L’image du sanguinaire Dracula est effacée pour présenter à la place un gentil monstre humainement sensible.Ce spectacle intergénérationnel découvre l’histoire d’un mythe racontée à contresens par deux bons comédiens, le tout servi par une mise en scène conceptualisée dans le style cabaret. Cette pièce captive car à la surprise se mêle les rires, aux rires s’entremêlent les délires.
Barma, Jean-Michel Ribes et Roger Kahane lui ont offert l’opportunité de s’exprimer comme actrice pour la télévision et le cinéma. Sa ligne de conduite professionnelle s’étend à la création du Festival en Seine, Spectacles au présent, festival de spectacles contemporains dans les Hauts de Seine. Une carrière échafaudée sur les bases de la pluralité artistique et enrichie de belles rencontres. A l’actif de Nathalie Juvet s’ajoute la mise en scène, in situ, Dracula mon histoire.Cette pièce de Bram Stoker s’inscrit dans le registre des légendes portées sur scène comme au cinéma. Une adaptation qui ligue le burlesque anglo-saxon au cabaret français. Résumer l’histoire de la pièce en quelques mots n’est pas chose facile. Révéler la vie du Comte de Dracula serait réveiller ses secrets intimes enfouis depuis des générations.Méfiance oblige, les légendes ne meurent jamais. La preuve en est, l’absence imprévue de Dracula à la conférence se manifeste par un écran de fumée qui se dissipe derrière son fauteuil. Ses deux fidèles serviteurs depuis le XIXe siècle ne sont pas peu fiers et circonspects d’improviser le discours à suivre. L’un et l’autre se déguisent de spontanéité en
s’accrochant à des parenthèses de vie de leur maitre. Le caractère de situation alterne entre mystère et loufoquerie, improvisation et poésie. Ils transmettent la culture Dracula à leur façon, véhiculent le mythe, sa vie et son uvre sans contrefaçon. La complicité entre les deux personnages créent une harmonie dérivant sur les contradictions d’interprétation et sur une euphorie décomplexant l’étrangeté de Dracula.Le décor, un mélange des genres astucieux et générateur de suspens. Adriano Silivia et Bernard Gaba conditionnent le personnage de Dracula à des évocations librement improvisées. Le ton de la conférence s’accorde à l’emballement, le verbe employé décroche des rires, l’énergie déployée par les deux comédiens amusent le public.Le rythme est la clé de la mise en scène. Un spectacle rendu vivant par la passerelle interactive étendue entre le public et la proximité des comédiens. La subtilité de cette création réside aussi dans la façon dont le mystère est abordé. L’image du sanguinaire Dracula est effacée pour présenter à la place un gentil monstre humainement sensible.Ce spectacle intergénérationnel découvre l’histoire d’un mythe racontée à contresens par deux bons comédiens, le tout servi par une mise en scène conceptualisée dans le style cabaret. Cette pièce captive car à la surprise se mêle les rires, aux rires s’entremêlent les délires.
Philippe Delhumeau
18/04/2012
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
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Théâtre La Luna
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AVIGNON
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"J'aimerais arrêtée"
de François WiolandMise en scène de Violaine Arsac
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