Paris la Grande
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Jusqu'au 31/12/2001
Théâtre Mouffetard
73, rue Mouffetard
75005 PARIS
Métro Place-Monge
01 43 31 11 99
Site Internet
De Montaigne à Mistinguette, Philippe Meyer célèbre Paris en chansons
Sociologue de formation, Philippe Meyer, sur France Inter depuis 1982, y anime actuellement une émission consacrée aux chansons du monde entier, le samedi à 10h10. Celui que Max Gallo appelle "le rêve perdu de la liberté", a décidé de célébrer Paris dans un beau spectacle donné jusqu'au 31 décembre au Nouveau Théâtre Mouffetard.Bonhomme saltimbanque, chantant des ritournelles et récitant du Ferré, il excelle dans l'art de l'éclectisme, en éternel amoureux de la vie. Qui donc mieux que lui peut nous dire en quoi consiste son dernier numéro rue Mouffetard ? La Theatrotheque.com donne le champ libre à Philippe Meyer, en attestant volontiers ce qui provient d'un si grand puits de savoir... et de liberté.
« Pour des générations et des générations, Paris aura représenté ce nouveau monde, un lieu où s'affranchir, refaire sa vie, devenir l'acteur de son destin (...)Paris est une sorte d'Amérique, une cité qui affranchit ceux qui s'installent, qui les délivrent des pesanteurs de leur mileu d'origine, qui les agrandit à leurs propres yeux. Cette ville de tous les possibles est aussi une ville capable de broyer des vies. Comme la poésie et le roman, la chanson va d'un Paris à son contraire (...) Cent Paris cohabitent donc, mais on peut les regrouper en deux grandes espèces: celle dont Restif ou Bernardin-de-Saint-Pierre vantent le foisonnement, mais aussi celle qu'apostrophe Rastignac dans son fameux "A nous deux, Paris !" (...) Accompagné, dans tous les sens du Verbe, par Jean-Pierre Gesbert et Pascal Le Pennec, j'ai voulu prendre ma place dans la longue cohorte de ceux qui ont aimé Paris, redonner vie à leurs mots et à leurs mélodies ».
De Montaigne à Mistinguette, de la môme Piaf aux librettistes d'opéra de la Restauration, "Paris la Grande" est un voyage dans le temps poétique et drôle nourri par le matériau hétéroclite d'un faiseur de mots : Philippe Meyer.
« Pour des générations et des générations, Paris aura représenté ce nouveau monde, un lieu où s'affranchir, refaire sa vie, devenir l'acteur de son destin (...)Paris est une sorte d'Amérique, une cité qui affranchit ceux qui s'installent, qui les délivrent des pesanteurs de leur mileu d'origine, qui les agrandit à leurs propres yeux. Cette ville de tous les possibles est aussi une ville capable de broyer des vies. Comme la poésie et le roman, la chanson va d'un Paris à son contraire (...) Cent Paris cohabitent donc, mais on peut les regrouper en deux grandes espèces: celle dont Restif ou Bernardin-de-Saint-Pierre vantent le foisonnement, mais aussi celle qu'apostrophe Rastignac dans son fameux "A nous deux, Paris !" (...) Accompagné, dans tous les sens du Verbe, par Jean-Pierre Gesbert et Pascal Le Pennec, j'ai voulu prendre ma place dans la longue cohorte de ceux qui ont aimé Paris, redonner vie à leurs mots et à leurs mélodies ».
De Montaigne à Mistinguette, de la môme Piaf aux librettistes d'opéra de la Restauration, "Paris la Grande" est un voyage dans le temps poétique et drôle nourri par le matériau hétéroclite d'un faiseur de mots : Philippe Meyer.
Joseph Agostini
29/10/2002
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Au Coin de la Lune (La Luna)
de Amandine Sroussi
Mise en scène de Amandine Sroussi
Myrtille, une urne dans les bras, va dans l'appartement de son amie Framboise qui vient de décéder. Elle retrouve son piano, la contrebasse, divers objets. Tout est drapé, comme dans une maison hantée. Et puis Framboise se réincarne, réapparaît. D'abord suffoquée, Myrtille se...
L'avis de Geneviève Brissot
Au Coin de la Lune (La Luna)
![](../img-article/Yeyeve_NLENKQ.jpg)
AVIGNON
![](../img/t.gif)
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Jeune fille cherche maison douce où pratiquer son piano
de Amandine SroussiMise en scène de Amandine Sroussi
Myrtille, une urne dans les bras, va dans l'appartement de son amie Framboise qui vient de décéder. Elle retrouve son piano, la contrebasse, divers objets. Tout est drapé, comme dans une maison hantée. Et puis Framboise se réincarne, réapparaît. D'abord suffoquée, Myrtille se...
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