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Lisbeths
de Fabrice Mélquiot
Mise en scène de Manuel Bouchard
Avec Nadjina Khouri ou Babette Largo, Claude Lalu
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Du 18/08/2011 au 01/10/2011
Du jeudi au samedi à 21h, dimanche à 17h. Relâche le 25 septembre.
Manufacture des Abbesses
7 rue Véron
75018 PARIS
Métro Abbesses, Blanche
01 42 33 42 03
Site Internet
Sur un quai de gare, des regards se croisent un jour et se décroisent le lendemain.
L’écriture de Fabrice Mélquiot, des fragments de vie reconstitués dont le scénario prend forme dans l’anonymat d’histoire de gens ordinaires. Dans la distribution, ni premier, ni second rôle ; le casting met en lumière des figurants. Lesquels, soudain et sans le savoir, se donnent l’illusion d’avoir de l’importance quand une virgule glisse avec discrétion dans les parenthèses de leur existence. Un huis-clos entrebâillé sur un volet à claire-voie où le jour et la nuit se fondent inlassablement.La puissance du texte, c’est l’intensité exprimée avec des mots simples et clairs, sensibles et poignants. Dès le premier regard échangé sur le quai de la gare à Tours, le destin de Pietr et Lisbeths va basculer. Tout deux la quarantaine, que tout oppose et rien rapproche, que tout rapproche et rien oppose.Pietr est vendeur-représentant-placier en encyclopédie et édition scientifique. Sa vie, un consommé de kilomètres sur les routes de France alternée entre des visites chez les libraires et la solitude des chambres d’hôtel. Lisbeths, c’est déjà une autre histoire.Dans une brasserie de la rue Michelet, des banalités échangées, des mots sans intérêt, mais qui permettent de faire connaissance autour d’une tasse de thé. Son regard et l’abysse de ses yeux le stimulent, la spontanéité de son rire se décroche sur une syllabe, Ia vie.Les rencontres se succèdent dans les chambres d’hôtel. Malgré les frustrations et les ombres douloureuses du passé, la séduction de l’un pour l’autre évite les pièges des cases trompeuses comme au jeu de l’oie. Si la vérité cautérise difficilement certaines plaies jamais refermées, l’amour luit dans l’incandescence de leur nudité. Un rapprochement mutuel qui pose la question de l’amour devinette. Aujourd’hui, Pietr et Lisbeths donnent un nouvel élan à leur quarantaine avancée. Demain, qu’en sera-t-il ?Désormais, le carrefour de leur amour se rejoint à l’intersection du petit deux-pièces de Pietr, à Paris. Lisbeths sème sur son passage des exhalaisons de bonheur. Elle, la femme mise à la porte de la bijouterie et de son couple par un seul et même homme, trouve auprès de Pietr, l’assurance et le réconfort d’un horizon prometteur.Pourtant, au jeu de l’amour devinette, c’est une nouvelle fois sur un quai de gare, celui de la Rochelle, que l’intrigue va se mêler à la surprise.Peu de temps a coulé et Pietr ne reconnait plus la femme qu’il a laissée dans la capitale. Elle l’appelle, il ne lui répond pas. Elle s’approche de lui, il la fuit des yeux. Que s’est-il passé entre hier et aujourd’hui ? Le présent a effacé les marques abandonnées dans la profondeur de leur intimité.Le texte de Fabrice Melquiot s’apparente à un kaléidoscope de sentiments et d’ignorance, de vérité et de mensonges. Les amants deviennent des inconnus. Les mots résonnent dans une poésie où rimes et proses posent et déposent le sens donné à une écriture sensible et troublante.Des notes de romantisme inspirées de Victor Hugo et l’influence de la pensée philosophique de Jean-Jacques Rousseau apportent à cette pièce l’intérêt intellectuel des rapports ambigus établis entre l’homme et la femme. L’amour oscille entre vertige et vestige, un château d’émotions construit sur les bases du sable mouvant. Le bonheur est éphémère car la remise en question de soi prime sur celle de l’autre. L’amour, c’est comme un enfant de bohème. Ses chemins se croisent et se décroisent pour mieux se retrouver et s’égarer dans la confluence de notre inconscient. Il se cultive avec les instruments liés à la mécanique de notre comportement.C’est ainsi qu’en témoigne la brillante interprétation des deux comédiens. Claude Lalu joue un homme sincère et généreux, gauche et attachant. La démarche légère lui confère une énergie faussement dissimulée car le pas s’emboite allègrement dans l’évolution de l’intrigue voulue dans la pièce. Le personnage de Lisbeths se définit entre raison et déraison, trouble et passion. Un rôle finement modelé pour une femme qui porte en transparence les douleurs et les joies de sa condition.La scénographie, un style épuré qui se fond d’aise dans l’élément neutre du décor. Lisbeths, une pièce qui prend tout son sens dans les valeurs refuges de l’existence, écouter, respecter et aimer. A voir et à revoir.
Philippe Delhumeau
30/08/2011
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