


Dialogue avec mon jardinier
de Henri Cueco
Mise en scène de Didier Marin, Philippe Ouzounian
Avec Didier Marin, Philippe Ouzounian
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Du 05/11/2010 au 12/02/2011
Vendredi et samedi à 20h.
Aktéon Théâtre
11, rue du Général Blaise
75011 PARIS
Métro Saint-Ambroise
01 43 38 74 62
Quand le rustique rencontre les beaux-arts, s'ouvre le portail d'un pré en bulles de culture.
Dialogue avec mon jardinier, c'est le diptyque d'un homme de la campagne, la Corrèze natale de Henri Cueco, et d'une vie vouée à la peinture, l'uvre majeure de l'artiste éponyme. La scène de l'Aktéon théâtre, un petit coin de verdure du XIe arrondissement où fleurissent salades, poireaux, courgettes, carottes et potirons. Le décor dans sa plus simple expression, une toile accrochée en fond de scène laisse admirer une chorégraphie automnale de feuilles de chênes soufflées par le vent. Le peintre, Philippe Ouzounian, arrive au milieu de cette atmosphère champêtre, la chemise entrouverte, le pantalon fuyant sur une paire de mocassins dont les lacets ont fait naufrage.Commence dès lors l'énumération d'une longue liste d'objets et d'images qui ont eu trait à une vie passée ; des souvenirs qui remontent sur la margelle de la nostalgie. Soudain, un panier de mots fleurant bon le terroir traverse l'ambiance feutrée de la salle. "Qu'est-ce que tu peints ?", demande le jardinier qui s'invite à côté de l'artiste. "C'est l'herbe de mon pré", répond le peintre. Ses yeux photographient longuement la campagne environnante étalant son tapis de verdure. L'inspiration conjuguée à la contemplation, une palette de couleurs bientôt mise en valeur sur la toile. "C'est beau", répond le jardinier, dont le pantalon lui tient à la taille par une ficelle. La barbe hirsute dénonce un homme fatigué. Pour preuve, quand il pose l'auguste sur le muret en pierres, la main frotte discrètement une douleur dissimulée dans le bas ventre... "C'est que je suis encombré là-dedans, y faudrait que ça se débouche..." Le peintre et le jardinier, une relation complice solidement accrochée comme les nuds sur la corde. Une amitié pure et sincère entre un homme voué à la culture du beau et un homme voué à la culture du bio. Entre eux s'instaure un dialogue composé de phrases simples. Les deux amis engagent une conversation guidée par les réflexions sur la vie, l'amour, la mort et la notion du beau qui revient souvent. "Ça veut dire quoi philosophe ?" "Des hommes qui ont appris à parler des choses qui nous préoccupent, des questions importantes sur la vie et de la mort." "Comme les curés en somme." "Les curés ne cherchent pas la vérité. Ils croient la connaitre déjà." Les réponses livrées sans emballage aux questions instantanées satisfont la curiosité du jardinier. En échange, heureux est-il de livrer bottes de poireaux et salades offrant l'intimité de leur croquant à qui les effeuillera. "Certains font leur jardin avec des mots. Ils les plantent et récoltent des idées. Ou l'inverse. Parfois, ils récoltent des idées nouvelles avec des mots ordinaires."Dialogue avec mon jardinier, la profondeur et la richesse des mots simples échangés sur la vie, somme toute, signe une mise en scène sobre et naturelle. Didier Marin et Philippe Ouzounian, une complicité rythmée sur la tendresse, la poésie et le respect partagé de l'un à l'autre.Dialogue avec mon jardinier, une leçon de sagesse qui s'écoute avec les mots de Henri Cueco et s'apprend au contact des deux comédiens qui excellent dans l'art de dire les choses de la vie avec la générosité des sentiments."Si on pense qu'on pense, on s'endort. Si on rêve qu'on rêve, on se réveille."
Philippe Delhumeau
29/11/2010
Henri Cueco expose ses toiles, depuis 1992, à la Galerie Louis Carré & Cie, 10 avenue de Messine, 75008 Paris. Infos: [site]

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot

