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Les Fourberies de Scapin
de Molière
Mise en scène de Omar Porras
Avec Julie Biereye, Sophie Botte, Olivia Dalric, Peggy Dias, Karl Eberhard, Alexandre Ethève, Paul Jeanson, Lionel Lingelsel, Richard Sandra
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Du 04/11/2010 au 13/11/2010
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20h30, jeudi à 19h30, dimanche à 17h.
Théâtre Firmin Gemier - La Piscine
254 av. de la Division Leclerc
92290 CHATENAY-MALABRY
01 49 84 11 94
Site Internet
Imitée en partie de Térence, la pièce est une merveille d'entrain et de verve. Molière retrouve là ses amours de jeunesse, les farces endiablées aux personnages grotesques, mais sa géniale expérience en a fait une mécanique de précision au rythme étourdissant. Les plus grands comédiens depuis Molière ont voulu jouer Scapin.
Les Fourberies de Scapin de Poquelin furent représentées pour la première fois à Paris, sur le théâtre de la Salle du Palais Royal, le 24 mai 1671 par la Compagnie du Roy. La pièce n'eut connu que dix-huit représentations sur la scène du Palais Royal. Les Fourberies de Scapin d'Omar Porras sont représentées pour la première fois à Châtenay-Malabry sur le théâtre de la Salle de La Piscine, le 4 novembre 2010 par la troupe le Teatro Malandro. La pièce, après une centaine de scènes en France et à l'étranger, y sera jouée jusqu'au 13 novembre 2010 et une nouvelle tournée s'ensuivra.Le théâtre selon Omar Porras, c'est la conversion des grandes pièces du répertoire classique en une métamorphose contemporaine. L'inspiration baroque sue l'expérience et le génie de Porras dans une conceptualisation remixée en profondeur sous l'influence de la Commedia dell'arte. Costumes et masques en témoignent ; ils sont le reflet de la liberté de style et d'engagement des comédiens qui les portent.La création des costumes a été réalisée par Coralie Sanvoisin et Peggy Sturm, les masques et postiches conçus par Cécile Kretschnar et Marie Messien. Des créations de très belle facture en symbiose avec le décor d'inspiration italienne, construit par Olivier Lorétan & associés. Façades de maisons dans les teintes soleil et douceur de vivre, volets et portes battantes en bois rappellent la fraicheur intérieure et l'esprit famille. Le jeu des lumières ne reste pas dans l'ombre car Mathias Roche au pupitre alterne l'effet électrique entre les projecteurs filtrés et les halos blanc-jaune mettant en évidence et en valeur tel personnage ou tel élément du décor. Erick Bongcam et Omar Porras sont le facteur musique qui s'enchevêtre avec la précision mécanique horlogère suisse dans l'évolution de la pièce.Si tout le monde connait le synopsis de la pièce de Molière à son origine, ce n'est pas la traduction du texte répliqué comme-ci ou comme-ça à prendre en considération, mais la valeur ajoutée à la mise en scène. La pièce met en jeu deux jeunes garçons et amants, Octave et Léandre, confrontés à l'autorité parentale d'Argante et Géronte. Les relations conflictuelles pères-fils plongent Scapin dans le vice de la malice car sous son apparence de valet débonnaire se manifeste un esprit vil et vif, une forme caractérisée d'à-propos sous une couverture de haillons.Sans parti pris, Scapin tire partie à son avantage de la situation. Il va devoir porter assistance à Octave et à Léandre pour lesquels les amours sont en danger. Jamais à cours d'idée, il fomente un stratagème dont l'intrigue se noue autour de l'argent. Argante et Géronte auront fort à faire face à la fougue et la ténacité du valet.En bon parleur, parviendra-t-il à les amadouer et bourses séantes, leur extirper les cinq cents écus et les deux cents pistoles nécessaires à la libération de Zerbinette ? Si Octave et Léandre sont fébriles, Hyacinthe rit et pleure sous le récif de l'amour, Scapin est subtil. Il descend de la scène, jette un il dans le public ravi et interrogatif et tombe dans les bras d'une adolescente pétrifiée sous l'effet de surprise.Les Fourberies de Scapin, ainsi mises en scène par Omar Porras, une version sculptée de la main du savoir faire artistique dans les matériaux de la créativité et de l'originalité. L'interprétation des comédiens du Teatro Malandro, une effervescence bouillonnante qui se traduit par la loufoquerie exagérément voulue, l'inventivité ondulant la bonne humeur interactive entre la scène et le public, le joyeux bazar déambulatoire librement manifesté dans les déplacements et la gestuelle, in situ, et la spontanéité permanente de chaque personnage.Cette comédie se situe dans la tradition populaire de la commedia dell'arte et le plaisir de partager avec le public, un grand texte du théâtre de Molière revisité dans la langue de chez nous. De Jean-Baptiste Poquelin à Omar Porras, quelques trois cent trente-neuf ans séparent la première scène du théâtre du Palais Royal à la salle du théâtre La Piscine. Scapin a amusé en son temps et fait beaucoup rire aujourd'hui la nouvelle génération, de neuf à cent neuf ans.La salle du théâtre La Piscine, baignée de collégiens, lycéens, professeurs de français, parents et autres admirateurs de belles mises en scène, a vécu une soirée mémorable. Dix minutes de rappel pour Les Fourberies de Scapin d'Omar Porras et le Teatro Malandro. Dans cette grande et très belle salle, le théâtre s'illumine en lettres d'or et chapeau bas pour le personnel qui a le sens généreux de l'accueil et le sourire en offrande."Suis-je fourbe ou honnête homme", Scapin
Philippe Delhumeau
08/11/2010
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Pierre de Lune
de Dorothée Leveau
Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
Pierre de Lune
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AVIGNON
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Le carnet rouge
de Dorothée LeveauMise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot