Huis clos
de Jean-Paul Sartre
Mise en scène de Laurent Ziveri
Avec Olivia Dardenne, Estelle Galarme, Olivier Ranger, Gilles Eiguier
Un hallucinant et excellent travail d’acteurs.
Les philosophes existentialistes notamment ont fréquemment utilisé les formes théâtrales pour illustrer leurs thèses en leur donnant davantage de poids. Et certaines de leurs uvres sont vite devenues des classiques, comme ce fut le cas avec Camus et Sartre. Ainsi ont-ils pu donner naissance à un théâtre impur parce qu’imprégné d’idéologie ou trop au service d’une démonstration préfabriquée.Il en est résulté toutefois des réussites qui doivent leur légitimité théâtrale à leurs mises en scène ou aux comédiens qui ont su incarner parfois brillamment les personnages. Ainsi en est-il de cet Huis Clos donné par la cie UPPERCUThéâtre, après un très intéressant Caligula donné voici quelques années."L’enfer, c’est les autres...", tel est le postulat trop connu que le philosophe veut s’acharner à défendre dans Huis Clos. Trois personnages, Garcin, un journaliste-publiciste (Olivier Ranger), Inès Serrano (Olivia Dardenne), une employée des postes, Estelle Rigault (Estelle Galarme), une mondaine, se retrouvent dans un étrange et indéfinissable espace concentrationnaire dont ils ne peuvent sortir.La raison de cet enfermement à trois ? Ils sont là précisément pour la découvrir... à travers ce face à face avec eux-mêmes. Et cet espace devient donc très vite un lieu de mauvaise rencontre et de conflit... avec soi-même... et sa propre image... avec les autres, aussi et surtout, puisque c’est par eux que l’on peut prendre conscience de ses propres turpitudes et de sa mauvaise foi...La thèse sartrienne est comme toute thèse : forcément réductrice et idéologiquement discutable. C’est peut-être aussi cela qui en fait l’intérêt. En revanche ici, le traitement théâtral est tout à fait intéressant : une mise en scène précise, rigoureuse (de Laurent Ziveri), des décors et lumières donnant une réelle dimension d’étrangeté aux lieux, une bande son aux effets fantastiques rappelant celle du film de Robert Wise La Maison du Diable, mais surtout des acteurs au jeu particulièrement tonique, agressif, brutal même... C’est ce qui contribue à faire de ce Huis Clos un spectacle très convaincant.
Henri Lepine
23/07/2010
AVIGNON
Pierre De Lune
Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
Pierre De Lune
AVIGNON
Le carnet rouge
de Dorothée LeveauMise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina
BA Théâtre (anciennement Sham's bar théâtre)
Le mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
Mise en scène de Thierry De Pina
AVIGNON
Chapelle des Italiens
La petite dans la forêt profonde
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard
Chapelle des Italiens
La petite dans la forêt profonde
de Philippe Minyana
Mise en scène de Alexandre Horréard