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L'Histoire de Ronald, le clown de McDonald's / J'ai acheté une pelle chez Ikéa pour creuser ma to
de Rodrigo García.
Mise en scène de Marion Poppenborg
Avec Laure Roldan, Jérôme Varanfrain, Max Thommes
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Du 22/06/2010 au 25/07/2010
Du mardi au samedi à 19h30 et le dimanche à 15h.
Vingtième Théâtre
7 Rue des Platrières
75020 PARIS
01 48 65 97 90
Site Internet
Si tu as neuf ans et que tu vis à Florence,
Tu vas au McDonald's le dimanche.
Si tu vis en Afrique,
Tu couds des ballons pour Nike.
Tu vas au McDonald's le dimanche.
Si tu vis en Afrique,
Tu couds des ballons pour Nike.
L'écriture de Rodrigo Garcia ne se prête pas à toutes les oreilles. Cette pièce n'est pas à servir avec sa pocket-surprise à tous les mangeurs en herbe, d'happy meal. Vision symptomatique d'un état de fait constaté sur une société de consommation internationale qui choque par le poids des mots et le choc des idéaux. Un texte choc pour des gens chics.Rodrigo Garcia est né en Argentine, à Buenos Aires. Sa carrière, un doux mélange épique de mise en scène, de scénographe et d'auteur, le pousse à vivre en Espagne. Son attachement pour le théâtre se manifeste par une réaction acerbe de la société et se traduit dans ses textes avec dérision et un volubilisme outrancier qui lui est strictement personnel. Au public d'apprécier le degré de ces métaphores percutantes et tranchantes qui élèvent le mercure jusqu'aux limites de la comédie humaine.Des hommes et des femmes, lesquels par conviction, fédèrent dans un consumérisme féroce et tonitruant. Sur la scène derrière un paravent rouge comme la révolte, s'agite et vocifère un trio déjanté, trois grands enfants capricieux, sans scrupule à qui éructera, à qui pétera, et grossiers à satiété.Le paravent rouge tombe et un décor de halte-garderie pour ados retardés s'ouvre en décor. Nos trois garnements n'ont de cesse de se vautrer sur le toboggan, de déambuler dans ce microcosme de toys à eux. Ils commentent avec leurs mots la société de consommation dans laquelle ils pataugent et abusent au quotidien.Ah, le fameux McDonald's, s'il n'existait pas... what else ! Pourtant, les mômes l'adorent car à l'enseigne du clown Ronald, les enfants sont rois. Les parents n'ont pas à se tortiller les méninges pour savoir ce que va manger leur progéniture en couche-culotte ou pustuleuse. Happy meal au menu, hamburger ou nuggets au choix, frites, coca, compote ou yaourt à boire et une surprise débile offerte à l'effigie d'un personnage, tout droit sorti du dernier film d'animation américain à très gros budget pour enfants. Encore une farce à l'attrape-couillon venue des States pour amadouer le consommateur, composé du père, de la mère et de leurs enfants, deux généralement.Le trio se lance à tour de rôle dans un monologue ponctué de rots, de pets et de mots vulgaires. Ces mômes sont l'esprit et la pensée unanimes d'une société de consommation affligeante qui s'étale sur l'ensemble de la planète.La mise en scène, un jeu conceptuel mené à un rythme fou par Laure Roldan, Jérôme Varanfrain et Max Thommes. Pas de répit, les répliquent fusent à la vitesse de cuisson d'un hamburger chez McDo. Les trois comédiens s'amusent à défrayer le temps comme sont englouties les frites grasses par un gosse de neuf ans.D'ailleurs, nous aurions bien repris un peu de rab... pas de McDo, mais de texte.
Philippe Delhumeau
03/07/2010
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Martin Kidermans
Mise en scène de Martin Kidermans
Fleur, fille d'Ariane, veut connaître d'où elle vient. Elle n'a jamais connu sa mère, juste son père qui lui, refuse de répondre à ses questions. Par un concours de circonstance, elle apprend que Léonardo a bien connu ses parents. Elle invente un motif de rencontre, et enfin...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME
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AVIGNON
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la fille d'Ariane
de Martin KidermansMise en scène de Martin Kidermans
Fleur, fille d'Ariane, veut connaître d'où elle vient. Elle n'a jamais connu sa mère, juste son père qui lui, refuse de répondre à ses questions. Par un concours de circonstance, elle apprend que Léonardo a bien connu ses parents. Elle invente un motif de rencontre, et enfin...
L'avis de Geneviève Brissot