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Les Oiseaux
de Aristophane
Mise en scène de Alfredo Arias
Avec Catherine Salviat, Catherine Hiegel, Martine Chevallier, Alain Lenglet, Céline Samie, Loic Corbery, Nicolas Lormeau, Shahrokh Moskhin Ghalam, Hervé Pierre (et les élèves comédiens de la Comédie-Française)
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Du 10/04/2010 au 18/07/2010
Matinée à 14h, soirées à 20h30.
Comédie-Française - Salle Richelieu
2, rue de Richelieu
75001 PARIS
01 44 58 15 15
"Au commencement régnaient le Vide et la Nuit. Ni la Terre, ni le Ciel n'existaient encore. Dans la profondeur des Ténèbres, la Nuit aux ailes noires enfanta un œuf d'où est sorti, ailé d'or, Eros, le désir. C'est lui qui s'unit, dans un éclair, au vide volatile dans la vaste Ténèbres : il fit éclore notre race et son verbe tragi-comique et nous poussa vers les lumières de la rampe! C'est ainsi que nous sommes les plus anciens de tous les bienheureux." (Le Coryphée)
Aristophane, poète athénien (445 - 385 avant J.-C.) écrivit en 414 Les Oiseaux, pièce considérée comme majeure de son œuvre théâtrale. Les Oiseaux, l'enchantement poétique d'une ville Coucou-les-Nuées où caracolent des êtres imaginaires, la plume sous l'aisselle, vivants de moustiques et d'eau fraîche.
L'auteur, à son origine, porte un regard acerbe et suave sur la politique menée par les législateurs, il dénonce avec une certaine auto-dérision l'absurdité qui conditionne le quotidien des contribuables vivant dans la Cité.Alfredo Arias a adapté Les Oiseaux, salle Richelieu, dans une mise en scène à la croisée de l'opéra, de la danse et du théâtre. L'esthétique de la pièce repose sur la qualité du décor conçue par un maître de la scènographie, Roberto Platé. La Place Colette, place de résidence de la Comédie-Française, a été réalisée à l'identique du lieu de représentation, de quoi y perdre corneilles et rossignols. Une conception grandiose qui assure profondeur et vaste espace scénique où peuvent évoluer sans se froisser les ailes les comédienzoiseaux.Les costumes, un défilé de couleurs idéalisé par Françoise Tournafond, un tableau peint avec la pointe d'une grande aiguille et des petites mains en amont, un bal ailé qui tournoie au gré de l'air des répliques parlées, chantées, une apostrophe contemporaine au célèbre oiseau de feu. La scène, une cascade de lumières orchestrée sous la baguette de Jacques Rouveyrollis. D'ombre, il n'y a que les recoins des bâtisses du décor. La musique originale de Bruno Coulais se marie allègrement avec la direction du cur des élèves-comédiens de la Comédie-Française dirigée par Raoul Duflot-Verez.La mise en scène, le talent reconnu aux quatre coins du monde d'Alfredo Arias n'est plus à présenter et encore moins à décrire. Ses spectacles s'écrivent dans les yeux comme un texte ancien découvert dans une amphore du désert du Sinai et qui suscitent, bien des siècles après, l'intérêt et la curiosité d'archéologues et historiens du monde antique.Les Oiseaux d'Arias, une uvre à scène ouverte au chapitre morceaux choisis des pièces d'Aristophane. Le marque-page de l'histoire de la mythologie trône au beau milieu du grand livre de la société contemporaine. Le thème soulevé par l'auteur à son origine, l'emphatique politique menée par les hommes de droit à la gloire des Dieux n'a de cesse de mettre le peuple en péril de sa noble cause. Le consilium fraudis ne porte pas préjudice aux créanciers de l'Etat, mais plutôt aux citoyens de la Cité.C'est ainsi que Camarade Constance et Belle Espérance tentent avec force et courage de fuir l'état élyséen pour une destination voulue et considérée dans l'utopie d'une ville où les contraintes sont synonymes de paix et de bonheur. Un monde idéal en quelque sorte peuplé d'oiseaux imaginaires, des espèces volatiles aussi différentes les unes des autres. De vorace et cruel, seule une minorité refuse de fédérer en leur nid de Coucou-les-Nuées, les étrangers ; sinon gare au flux migratoire incontrôlable.La Huppe les accueille à aile ouverte. Toutes les trois réunies, ne décident-elles pas de fonder une cité, Coucou-sur-Scène, là juste face à la Comédie-Française. L'intrigue de la pièce prend racine et corneille à ce niveau. Que deviendront Camarade Constance et Belle Espérance ? Parviendront-elles à leurs fins ? Le rêve deviendra-t-il réalité ou la réalité se masquera-t-elle, à tire d'aile, en utopie ?L'interprétation des Catherine Salviat et Hiegel, Martine Chevallier, Alain Lenglet et de l'ensemble des comédiens et élèves du Français offre aux Oiseaux un courant d'Arias frais et romanesque, une envolée entre rêve et couleur, mythologie et contemporanéité. Du très grand spectacle digne de la Comédie-Française.
L'auteur, à son origine, porte un regard acerbe et suave sur la politique menée par les législateurs, il dénonce avec une certaine auto-dérision l'absurdité qui conditionne le quotidien des contribuables vivant dans la Cité.Alfredo Arias a adapté Les Oiseaux, salle Richelieu, dans une mise en scène à la croisée de l'opéra, de la danse et du théâtre. L'esthétique de la pièce repose sur la qualité du décor conçue par un maître de la scènographie, Roberto Platé. La Place Colette, place de résidence de la Comédie-Française, a été réalisée à l'identique du lieu de représentation, de quoi y perdre corneilles et rossignols. Une conception grandiose qui assure profondeur et vaste espace scénique où peuvent évoluer sans se froisser les ailes les comédienzoiseaux.Les costumes, un défilé de couleurs idéalisé par Françoise Tournafond, un tableau peint avec la pointe d'une grande aiguille et des petites mains en amont, un bal ailé qui tournoie au gré de l'air des répliques parlées, chantées, une apostrophe contemporaine au célèbre oiseau de feu. La scène, une cascade de lumières orchestrée sous la baguette de Jacques Rouveyrollis. D'ombre, il n'y a que les recoins des bâtisses du décor. La musique originale de Bruno Coulais se marie allègrement avec la direction du cur des élèves-comédiens de la Comédie-Française dirigée par Raoul Duflot-Verez.La mise en scène, le talent reconnu aux quatre coins du monde d'Alfredo Arias n'est plus à présenter et encore moins à décrire. Ses spectacles s'écrivent dans les yeux comme un texte ancien découvert dans une amphore du désert du Sinai et qui suscitent, bien des siècles après, l'intérêt et la curiosité d'archéologues et historiens du monde antique.Les Oiseaux d'Arias, une uvre à scène ouverte au chapitre morceaux choisis des pièces d'Aristophane. Le marque-page de l'histoire de la mythologie trône au beau milieu du grand livre de la société contemporaine. Le thème soulevé par l'auteur à son origine, l'emphatique politique menée par les hommes de droit à la gloire des Dieux n'a de cesse de mettre le peuple en péril de sa noble cause. Le consilium fraudis ne porte pas préjudice aux créanciers de l'Etat, mais plutôt aux citoyens de la Cité.C'est ainsi que Camarade Constance et Belle Espérance tentent avec force et courage de fuir l'état élyséen pour une destination voulue et considérée dans l'utopie d'une ville où les contraintes sont synonymes de paix et de bonheur. Un monde idéal en quelque sorte peuplé d'oiseaux imaginaires, des espèces volatiles aussi différentes les unes des autres. De vorace et cruel, seule une minorité refuse de fédérer en leur nid de Coucou-les-Nuées, les étrangers ; sinon gare au flux migratoire incontrôlable.La Huppe les accueille à aile ouverte. Toutes les trois réunies, ne décident-elles pas de fonder une cité, Coucou-sur-Scène, là juste face à la Comédie-Française. L'intrigue de la pièce prend racine et corneille à ce niveau. Que deviendront Camarade Constance et Belle Espérance ? Parviendront-elles à leurs fins ? Le rêve deviendra-t-il réalité ou la réalité se masquera-t-elle, à tire d'aile, en utopie ?L'interprétation des Catherine Salviat et Hiegel, Martine Chevallier, Alain Lenglet et de l'ensemble des comédiens et élèves du Français offre aux Oiseaux un courant d'Arias frais et romanesque, une envolée entre rêve et couleur, mythologie et contemporanéité. Du très grand spectacle digne de la Comédie-Française.
Philippe Delhumeau
15/05/2010
Cette pièce a été suivie à l'aide d'un écran individuel prêté par l'association Accès et Culture.
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Atelier 44
de Lionel Damei
Mise en scène de Lionel Damei
Un jeune homme prend le micro et s'amuse. Lui entre, puissant, éclatant. Il prend le micro et nous voici embarqués dans la ronde des caddys pour la première chanson. Sa voix nous emmène sur ses routes qu'il nous décrit, et nous sommes embarqués dans les aigus, les graves de la...
L'avis de Geneviève Brissot
Atelier 44
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AVIGNON
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Dansong
de Lionel DameiMise en scène de Lionel Damei
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AVIGNON
Théâtre du Balcon
Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir
de Suzanne Van Lohuizen
Mise en scène de Johanne Benoit
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