Le vent des peupliers
de Gérard Sibleyras
Mise en scène de Jean-Luc Tardieu
Avec Georges Wilson, Jacques Sereys, Maurice Chevit
Sur cette terrasse-refuge de cette prison sans murs, trois vieux militaires à la retraite, en révolte contre "l'arlésienne", Sur Madeleine, figure allégorique du pouvoir, s'emploient à faire "passer le temps" qui passe d'ailleurs très bien tout seul sans que les hommes s'en mêlent et qu'il faudrait, au contraire, retenir de peur de dérouler trop vite le peu de fil qu'il reste sur la bobine.
1959. Un vent de promesses souffle de la colline des peupliers vers la petite terrasse de la maison de retraite jalousement occupée par trois vieux militaires qui en défendent l’accès aux autres pensionnaires. Ces trois papys, aussi dissemblables qu’inséparables, se réunissent immanquablement tous les jours pour évoquer les actes héroïques du passé ou critiquer Sur Madeleine, leur infirmière. Il y a René, l’aîné, qui a pris ses petites habitudes depuis vingt-cinq ans qu’il séjourne là, mais beaucoup plus alerte que ses compagnons ; il y a Fernand, le rescapé du front qui s’évanouit à tout bout de champs à cause de l’éclat d’obus qui lui est resté planté dans le front ; il y a enfin Gustave, le militaire grincheux, qui ne quitte sa chambre que quelques instants pour rejoindre leur petit coin de paradis et qui s’est pris d’une affection subite pour le chien en pierre qui orne le mur de la terrasse. Trois caractères complètement différents qui s’affrontent verbalement. Seul point commun : le plaisir de regarder le balancement des peupliers, jusqu’au jour où l’idée leur prend de fuguer et d’escalader la colline pour aller pique-niquer là-haut. Une escapade qui prend des allures de mission et leur redonne un semblant d’allégresse…
Montée dans un décor très sophistiqué et très réaliste, la pièce de Gérard Sibleyras brosse trois beaux portraits d’hommes qui n’acceptent pas le sas, parfois interminable, avant la mort. Chaque comédien joue avec justesse ; Maurice Chevit est particulièrement savoureux en petit vieux plein de drôlerie et de gentillesse : grâce à lui, la pièce capte une petite bouffée de jeunesse qui empêche de regarder la vieillesse comme une maladie.
Montée dans un décor très sophistiqué et très réaliste, la pièce de Gérard Sibleyras brosse trois beaux portraits d’hommes qui n’acceptent pas le sas, parfois interminable, avant la mort. Chaque comédien joue avec justesse ; Maurice Chevit est particulièrement savoureux en petit vieux plein de drôlerie et de gentillesse : grâce à lui, la pièce capte une petite bouffée de jeunesse qui empêche de regarder la vieillesse comme une maladie.
Hélène Chevrier
17/06/2003
AVIGNON
Chapelle des Italiens
Mise en scène de Alexandre Horréard
Extraordinaire ! Vous a-t-on déjà raconté des choses horribles avec le sourire ? Et bien là oui, la conteuse, naïve raconte l'histoire du Jeune Roi qui ramène sa jeune belle-sœur (12 ans) chez lui, puisqu'il est marié avec la sœur de la petite. Et l'histoire s'enchaîne...
L'avis de Geneviève Brissot
Chapelle des Italiens
AVIGNON
La petite dans la forêt profonde
de Philippe MinyanaMise en scène de Alexandre Horréard
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AVIGNON
Théâtre Transversal
Le papier Peint Jaune
de Charlotte Perkins Gilman
Mise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
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