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Piscine [pas d'eau]
de Mark Ravenhill
Mise en scène de Christian Benedetti
Avec Christophe Caustier, Marie-Laudes Emond, Christophe Sauger, Jonathan Waite
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Du 04/02/2010 au 20/02/2010
Du mardi au samedi à 21h.
Théâtre-Studio d'Alfortville
16 rue Marcelin Berthelot
94140 ALFORTVILLE
Métro Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (ligne 8)
01 43 76 86 56
Site Internet
Il y a le Groupe. Ils sont huit. Ils ont tout vécu ensemble.
Sur la petite scène du théâtre d’Alfortville, il y a pour seul décor un fond de décor. Cette sorte de tapisserie de ruban de sécurité devant laquelle les comédiens se tiennent est loin de la piscine que l’on s’était imaginés à voir représentée. Et pourtant..."Une piscine, elle avait une piscine." Un des comédiens prononce cette phrase et le récit débute. Mise en scène singulière : il n’y a au départ, outre l’absence de costumes ou de décor, quasiment pas de jeu. On se contente de nous raconter l’univers d’un Groupe plutôt branché. Comme une lecture à quatre voix d’un roman, des artistes "hypes" nous expliquent ce qu’ils étaient et ce qu’ils sont. Leurs mots en nous infusent : mimiques amusent et sourires fusent. Oui, c’est bien un Groupe qui nous est donné à voir, avec toute l’importance et le caractère perché que sa majuscule vient suggérer. Rapidement, les artistes se mettent à nu devant nous, fredonnent, entonnent un air de folie, rient. On observe ce Groupe fermé nous raconter ce qu’il est tiens ! on se sentirait presque intégrés.Puis il y a, dans les mots, soudain, ce saut. Dans la Piscine, sans eau. A partir de cet instant, le sourire se tord sans se taire, se mord sans mourir. Mark Ravenhill est parvenu à tisser une pièce qui démange et dérange sans pour autant répugner. On gratte d’une inquiète pensée des questions que son texte soulève : Jusqu’où art et (fin de) vie peuvent-ils ne faire qu’un ? Être un groupe soudé à l’extrême, est-ce s’aliéner ? S’affirmer ? La création est-elle nécessairement cré-action, sans se soucier des répercussions que celle-ci peut avoir ?L’univers de ceux qui établissent une claire distinction entre le fait d’être humain et celui d’être artiste, quitte à mettre de côté le premier attribut, est définitivement grave et troublant. Néanmoins, il y a dans le texte comme sur le visage des comédiens, un recul omniprésent, une pointe de légèreté même aux moments les plus alertants. Assurément, de l’émotion se dégage de la pièce, mais celle-ci ne saurait être détachée de réflexion et ce ton dénué de toute lourdeur permet d’autant mieux d'alerter le spectateur.Parce que la pièce est pleine de suspense et de sourire, parce qu’elle détend avant d’horrifier et d’enfin consoler mais également parce que ses comédiens semblent posséder un monde intérieur dont, en une heure de représentation, nous ne parvenons qu’à attraper un dixième cette Piscine mérite définitivement que l’on y plonge et qu’à peine sortis de notre immersion, on y replonge en pensée.
Blandine Rinkel
08/02/2010
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
Théâtre du Balcon
de Suzanne Van Lohuizen
Mise en scène de Johanne Benoit
Ernest, Désiré et Stanislas reçoivent un jour une lettre leur annonçant leur mort pour le jour même. Imaginez leur déconvenue, leur surprise, et surtout qui est l'expéditeur ? Peu importe, eux ne veulent pas mourir aujourd'hui, ils ont encore beaucoup de choses à faire. Et les...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre du Balcon
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AVIGNON
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Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir
de Suzanne Van LohuizenMise en scène de Johanne Benoit
Ernest, Désiré et Stanislas reçoivent un jour une lettre leur annonçant leur mort pour le jour même. Imaginez leur déconvenue, leur surprise, et surtout qui est l'expéditeur ? Peu importe, eux ne veulent pas mourir aujourd'hui, ils ont encore beaucoup de choses à faire. Et les...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer
Chapelle des Italiens
Lights on Chaplin
de Alwina Najem-Meyer
Mise en scène de Alwina Najem-Meyer