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Médée
de Max Rouquette
Mise en scène de Jean-Louis Martinelli
Avec Assetou Demba, Ténin Dembele, Adiaratou Diabate, Haoua Diawara, Yawe Issa Diarra, Bakary Konate, Karidia Konate, Mariam Kone, Fatimata Kouyaté, Odile Sankara, Moussa Sanou, Hamadou Sawadogo, Blandine Yaméogo
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Du 12/11/2009 au 13/12/2009
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 15h30.
Nanterre-Amandiers
7, avenue Pablo Picasso
92000 NANTERRE
01 46 14 70 00
Site Internet
Médée à la croisée de deux cultures ou comment les tourments de l'âme s'embrasent dans les flammes de l'Envers de Dieu
Médée, dans ses prémices, fut l'uvre produite par Euripide en 431 avant J.-C.. Tragédie grecque où le thème fait des bâts autour du sentiment de rejet. Lestée entre abandon et vengeance, Médée clame sa colère à Jason. Celui-ci dénie Médée à la rejeter, hors du foyer et aussi hors des frontières du royaume de Créon. L'exil consiste en l'unique solution salvatrice pour Médée et ses deux enfants. L'exil, celui de la souffrance et du mal. "Nous ne sommes plus rien qu'un chardon arraché à sa terre et qui roule à tout vent et se déchire à chaque pierre." Médée n'est plus, enfin jusqu'à ce jour où..."Je t'appelle du Burkina Faso", entendit d'une voix sacrée, Jean-Louis Martinelli. Destination ailleurs, un ailleurs où résonne le cur de l'Afrique, un cur qui respire selon les coutumes locales baignées entre magie, sorcellerie et autres cultes de la croyance, et un cur blessé en ses artères du sang versé des guerres ethniques.Jean-Louis Martinelli, avec pour seul bagage le texte de Médée en langue d'Oc de Max Rouquette au moment de sa réécriture, part au pays des femmes griottes rencontrer comédiens et musiciens. Médée ressuscite au Théâtre Nanterre Amandiers. Sur la scène de l'Atelier, d'ailleurs, il n'y a pas de scène, ni de rideau, juste des parpaings épars, un braséro ventilé par une vieille femme, une maison où la misère remplit l'espace et comble les coins reculés. Si, dans un coin, l'il s'arrête sur une grande couverture rouge tendue sur un fil.Les psaumes mènent d'actes en scènes Médée du chemin au néant. Le plateau vibre des chants du chur des femmes Bambaras. Des voix, à tour de rôle, s'élèvent sur le diapason des répliques violentes endiguant la crue de colère proférée par Médée. Le texte de Max Rouquette, la réclame politique d'une Afrique transgressée dans sa chair, un plaidoyer à la croisée des routes de la Méditerranée, une tragédie antique interprétée sous les joutes contemporaines, hypnotise le public.Odile Sankara pose un onguent de magie et de vérité dans l'interprétation du personnage de Médée. Le regard oscille entre un sentiment d'abandon et celui de la vengeance. Seules quelques larmes trahissent ce visage maculé de cruauté, maquillé du fard de la honte quand apparaissent ses deux enfants, beaux dans la complexité du sujet. Fiat lux à l'entrée de Créon. Moussa Sanou, tout sourire et tout naturellement, serre des mains, celles du premier rang. Poignées de mains royales, les gens surpris, pris la main dans celle d'un Roi, se regardent amusés. Créon Sanou ou Moussa Créon, croyons-le, un jour, Paris le rappellera. C'est en habit de fierté, qu'Hamadou Sawadogo personnalise Jason. Le mot en bouche souple et élégant, Hamadou calme de sa présence en propos bien amenés la fougue révoltée de Médée. Le vieillard et sa femme donnent le la à Médée qui les admoneste sans bémol physiquement.La mise en scène de Jean-Louis Martinelli tempère le Médée d'Euripide en une version diatherme animée de la force et de la vitalité des hommes, des femmes, du chur et des enfants, tous acteurs de cette tragédie contemporaine. La musique s'apprécie comme un consommé de consonances locales et de notes prises au monde, de-ci, de-là.Médée jouée jusqu'au 13 décembre au Théâtre Nanterre-Amandiers, mérite que de nouvelles oreilles viennent lui prêter audience et de rappeler les comédiens par un bis, un ter... jusqu'à satiété. Le Médée de Max, de Martinelli fleure les essences subtropicales, bercées par un vent léger de la Méditerranée. Le Médée interprété par les comédiens burkinabais est magistralement majestueux.
Philippe Delhumeau
06/12/2009
En 2010, Médée et sa compagnie iront à la rencontre de nouveaux publics, fréquenter d'autres cultures sous le Tropique du Cancer et du Capricorne. Escales en Colombie, en Pologne, en Allemagne, arrêt sur scène à New York, et Porto, un doigt pour apprécier, in fine.
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
AVIGNON
L'Optimist
de Sandra Fabbri
Mise en scène de Bruno Banon
Que veux dire être normal ? Le Larousse donne cette définition : Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme, qui n'a rien d'exceptionnel. Lily n'est pas dans la norme...........Sa mère est folle, et son père est complètement déconnecté de notre monde. ...
L'avis de Geneviève Brissot
L'Optimist
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AVIGNON
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Rallumer les Lucioles
de Sandra FabbriMise en scène de Bruno Banon
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AVIGNON
Au Coin de la Lune (La Luna)
Jeune fille cherche maison douce où pratiquer son piano
de Amandine Sroussi
Mise en scène de Amandine Sroussi
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de Amandine Sroussi
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