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Lettre d'une inconnue
de Stefan Zweig
Mise en scène de Katia Charalambous
Avec Sarah Cornibert, Eve Reinquin, Emmanuel Huc
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Du 24/11/2009 au 06/12/2009
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h.
Espace 44
44, rue Burdeau
69001 LYON
Métro Croix-Paquet
04 78 39 79 71
Site Internet
Tragédie épurée
Dans Lettre d’une inconnue, Stefan Zweig retrace l’histoire d’une passion amoureuse à sens unique. L’héroïne, dans une ultime lettre, raconte à l’homme qu’elle a adoré toute sa vie comment ils se sont croisés, recroisés, connus, retrouvés puis séparés dans le "tourbillon de la vie" ; elle lui fait part de sa passion pour lui, de son admiration sans bornes, de l’évolution de ses sentiments (de l’enfance à l’âge adulte), de la grande affaire de sa vie : son amour malheureux pour lui, son voisin, le grand écrivain. Lui n’a aucun souvenir d’elle ; il ne l’a considérée que comme une femme de passage, une conquête facile, une aventure fugace. Dans la narration épistolaire de cette histoire, l’auteur autrichien trouve les mots justes, ceux qu’auraient pu écrire une femme, et émeut fortement les lecteurs. C’est tragique et magnifique !Ces mots, Katia Charalambous décide donc de leur laisser la première place. Elle opte pour une mise en scène et une scénographie sobres : trois comédiens, une table, quelques chaises, une bougie et une lettre (évidemment), des déplacements limités, une variation de l’éclairage nuancée, qui fait passer d’une ambiance intime, feutrée et secrète, au dévoilement lorsque l’intensité lumineuse augmente et, enfin, une petite musique, signée Joris Garnier, qui marque les transitions entre les différentes phases de la vie. Si elle coupe quelques passages du texte d’origine, elle ne touche pas à ceux qu’elle restitue sur la scène. Le spectateur a donc le plaisir de découvrir ou de re-découvrir les mots de Zweig. C’est simple et beau.Son idée, habile, pour l’adaptation au théâtre, est de dédoubler la voix féminine. L’héroïne est interprétée par deux comédiennes simultanément (Sarah Cornibert et Eve Reinquin, toutes les deux très bien). L’une est la voix du présent, celle qui écrit la lettre, l’autre la voix du passé, de la petite fille, de l’adolescente, puis de la jeune femme, de celle qui s’anime, qui aime, qui souffre tour à tour. Les tours de paroles sont bien définis et judicieusement répartis pour que la narration soit limpide tout en étant vivante. A leurs côtés, "l’objet du désir", l’homme à qui s’adresse cette lettre d’amour, est incarné par Emmanuel Huc. La plupart du temps, il reste le lecteur de la lettre, assis dans un coin ; il est donc, comme nous, spectateur de l’histoire de cette femme ; mais, par moments, il entre dans la danse et rejoue celui qu’il a été lors des brèves rencontres avec elle. La narration cède alors la place au dialogue. L’alternance de ces deux modes de jeu rythme la représentation et la dynamise. Le texte conserve ainsi toute sa force, sans jamais lasser. C’est une réussite.
Caroline Vernisse
01/12/2009
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AVIGNON
Théâtre Transversal
de Charlotte Perkins Gilman
Mise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Transversal
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AVIGNON
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Le papier Peint Jaune
de Charlotte Perkins GilmanMise en scène de Laetitia Poulalion,mathilde Levesque
Une femme séquestrée dans une chambre d'une maison ancienne par son mari médecin, sous prétexte de dépression périnatale, nous livre ses hallucinations en voyant un papier peint qu'elle déteste. Puis une femme presque vivante dans ce papier peint. Est-ce une prisonnière, est-ce...
L'avis de Geneviève Brissot